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7 centimes de hausse en Allemagne !

La crainte de voir apparaître la Peste Porcine Africaine sur le territoire a‐t‐elle amené certains éleveurs allemands à renoncer à la mise en place de porcelets dans leurs porcheries ?

Le manque de porcs charcutiers a provoqué mercredi dernier une hausse inattendue de 7 centimes en Allemagne. Il semblerait que depuis quelques mois, des porcelets danois et hollandais, traditionnellement exportés vers l’Allemagne, aient pris le chemin, soit de la Pologne, soit de l’Espagne. La crainte de voir apparaître la Peste Porcine Africaine sur le territoire a‐t‐elle amené certains éleveurs allemands à renoncer à la mise en place de porcelets dans leurs porcheries ? Ou est‐ce la mauvaise conjoncture de ces derniers mois ? Quelle que soit la motivation des producteurs, le résultat est un manque important d’offres ce début février alors que la forte demande des abattoirs ne parvient plus à être satisfaite. Dans certaines régions on signale même un peu de rétention de la part des éleveurs dans l’attente de nouvelles hausses. Sur le marché de la viande, la demande est soutenue pour les épaules, les échines et les poitrines et des actions de promotions dans les points de ventes assurent l’écoulement des marchandises. La baisse de l’offre se traduit aussi par des baisses régulières des poids depuis plusieurs semaines tandis que les analystes font remarquer une baisse sensible de l’activité de l’ordre de 3 % depuis le mois d’octobre comparé à la même période il y a un an. Si la forte hausse allemande sera difficile à être répercutée sur le marché de la viande, elle a entraîné tous les prix production vers le haut à des degrés divers.

Le prix d’acompte danois a réagi en reprenant 3 cents ; le prix autrichien a progressé de 7 cents dans un contexte d’offres inférieures aux besoins, provoquant des enlèvements anticipés et des baisses de poids carcasse. En Belgique, le marché porcin s’équilibre avec des offres qui se fluidifient progressivement et des poids en baisse constante. Le prix du kilo vif augmente de 6 cents. Sur le marché de la viande, les longes enregistrent des hausses de prix.

En Espagne, les abattoirs font face à une très forte demande ce qui a pour effet de mettre à jour les offres. Profitant des prix encore assez bas, les entreprises congèlent à tour de bras. La courbe des poids continue sa descente. Le marché de la viande se stabilise faute d’impulsion significative en provenance de certains grands marchés exports tels que la Chine. Le prix espagnol profite de l’envolée des cours du Nord de l’Europe en progressant de 3 centimes du kilo vif.

En Italie, le marché s’équilibre peu à peu bien que peu d’évolution significative ne soit attendue avant le mois de mai, période où la demande s’anime réellement.

MPB : hausse de 1,6 cent dans la semaine

Les 2 séances hebdomadaires se sont conclues par des hausses de 0,8 cent chacune. Le marché de lundi a enregistré une amplitude de prix rarement observée un lundi : 7,4 cents, témoignant de stratégies d’achats aux antipodes les unes des autres. Le marché de jeudi a vu des comportements à l’achat plus homogènes, l’amplitude des enchères se réduisant à 2 cents. La neige et le verglas ont provoqué de fortes perturbations dans certaines régions et paralysé les transports de marchandises. Cela a eu un impact sur l’activité d’Uniporc Ouest en milieu de semaine qui se solde par 369 434 porcs abattus (‐12 000 porcs / semaine précédente). Les poids perdent 250 g pour atteindre 95,8 kg, après 6 semaines au‐dessus de la barre des 96 kg.

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