Avril invite à l'optimisme, Mai devrait le confirmer

Pâques et le 1^er mai, fête du travail, ont causé trois semaines consécutives d'activité réduite, mais le cours s’est répété (Jeudi, 24 Avril) et l’offre répond difficilement à la demande en Espagne.

Fin Mars et début Avril prix Le cours a été repositionné à un niveau supérieur, anticipant sur le fait que l'été sera plus propice que l'hiver.

Il se produit en Espagne que la capacité d’abattage installée (et de découpe) ne fait que croître et se développer au fil des ans; les fermetures ou les cessations d’activités de petites et moyennes entreprises ont été plus que compensées par des extensions (dans certains cas méga extensions) d’installations existantes ou des rénovations d'usines obsolètes.

La situation espagnole est, en effet, particulière: notre marché est de plus en plus interconnecté avec le monde et donc soumis à des facteurs externes, tout en créant sa propre dynamique. Les abattoirs ont grandi et donc ont du mal à s’approvisionner. C'est la réalité d’aujourd’hui.

Le beau temps s’approche, en Allemagne un grand pourcentage de consommateurs espère profiter des barbecues (impensables en hiver, le consommateur attend avec anxiété l'amélioration climatologique) et le marché mondial, en particulier en Extrême-Orient, est très chaud à cause des attentes de manque de porcs en Amérique en raison de l'épidémie de diarrhée épidémique porcine. La Russie reste fermée pour l'Europe et il semble que cette question sera longue à résoudre.
Les prix aux Etats-Unis et au Canada ont cédé des niveaux record depuis un mois, mais sont encore à des niveaux jamais connus auparavant. Nous pensons que le pire dans ces marchés est à venir car la plupart des porcelets disparus ne sont pas encore arrivés à l’abattage.

Le cours espagnol gagnera des positions jusqu’à ce qu’on soit bien entré dans l’été; l'ampleur de l'augmentation dépendra de l'Europe, mais l'augmentation saisonnière sera au rendez-vous. Si l'optimisme actuel est confirmé en ce qui concerne les récoltes, il ne fait aucun doute que 2014 sera une année très positive pour l’éleveur.

Le grand Aristoteles a dit: «Nous sommes ce que nous faisons jour après jour, de sorte que l'excellence n'est pas un acte, mais une habitude."

Guillem Burset