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Commentaire 18-fév-2005

Après l’effondrement des cours en janvier, amplifié en France par la grève des préposés vétérinaires(*), depuis 3 semaines la très forte reprise a ramené globalement les prix aux valeurs précéde...
18 Février 2005
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Après l’effondrement des cours en janvier, amplifié en France par la grève des préposés vétérinaires(*), depuis 3 semaines la très forte reprise a ramené globalement les prix aux valeurs précédentes de la fin 2004.

La France et l’Espagne ont fait un peu mieux que leurs voisins et rattrapent ainsi leur retard, sans toutefois rejoindre l’Allemagne qui joue toujours son rôle de locomotive.

La situation actuelle en France est complexe, car la conjoncture européenne et même mondiale tend à débrider notre marché par des exportations facilitées et une production en baisse.
Dans le même temps, la consommation intérieure ne permet pas de dynamiser le marché des abatteurs découpeurs. Ces derniers, du fait du manque d’organisation de leur secteur face à la distribution, souffrent financièrement d’une concurrence que certains qualifient de suicidaire.
Quand les différents responsables du secteur se réuniront-ils autour d’une table pour définir un cadre de travail adapté à la situation ? Comment pourraient-ils maintenir des marges acceptables, nécessaires à la pérennité de leur entreprise, sans aucun garde-fou ?

(*)A propos des grèves des préposés vétérinaires:

Comment la filière peut-elle subir ces grèves à répétition sans réagir ? Quelques personnes dont le revenu, ramené au temps de travail, et au niveau de compétence, ferait pâlir d’envie n’importe quel salarié de la filière, ont le pouvoir, sans aucun risque et scrupule, de désorganiser totalement une production.
Ainsi les porcs non abattus restent dans les élevages. Ils sont remplacés sur le marché par des animaux venus d’ailleurs! En plus du manque à gagner sur les chaînes d’abattage, les producteurs subissent une double perte, celle liée à la détérioration du sanitaire par des reports successifs (durée de vide sanitaire non respectée…) et celle due à la pression anormalement élevée exercée sur les cours du fait de ces stocks sur pied complémentaires.
Si, à l’occasion d’une nouvelle grève, certains producteurs emmenaient leurs animaux en report, dans quelques préfectures ou autres lieux publics, avec force médias, pour dénoncer les dérives et la perversion de notre système, je pense que les préposés concernés auraient bien du mal à maintenir leurs revendications.



Hilaire Herbert


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