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Commentaire 22-déc-2004

Depuis plusieurs semaines, le nombre de porcs abattus dans toute l’Europe est très élevé, les stocks sont inexistants et les perspectives du besoin par rapport à l’offre stimulent le marché. Ainsi la ...
22 Décembre 2004
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Depuis plusieurs semaines, le nombre de porcs abattus dans toute l’Europe est très élevé, les stocks sont inexistants et les perspectives du besoin par rapport à l’offre stimulent le marché. Ainsi la France a augmenté de 10% en 3 semaines, les autres pays suivent cette hausse en décalé dans des proportions plus ou moins fortes. Les Pays Bas ont repris 8 centimes, l’Espagne 8 centimes (6 en vif), l’Allemagne et la Belgique 6 centimes. Seul le Danemark n’a pas suivi. (A noter que le prix d’acompte pour 2004 au Danemark est légèrement supérieur à 9 centimes d’euro, ce qui correspond à la valeur prise en compte dans l’éconoporc).

La situation en cette fin d’année dans l’éconoporc montre un avantage annuel pour l’Allemagne. Les Pays bas, la Belgique, l’Espagne et le Danemark suivent à environ 4%, la France est en dernière position.

Si l’on compare l’évolution des prix en 2004, les pays du Nord de l’Europe (Allemagne, Pays Bas, Danemark et Belgique) ont eu un prix moyen supérieur de 13 à 14% à celui de 2003, alors que la France et l’Espagne n’ont progressé que d’environ 7%. Cette observation montre que les besoins des nouveaux membres de l’Europe ont profité plus aux uns qu’autres autres.
Si la France et l’Espagne veulent profiter de ces opportunités, il est nécessaire qu’ils soient davantage présents là où le porc est le mieux payé, quitte à ce que les producteurs eux-mêmes prennent en charge une partie des pénalités liées au coût du transport pour les exportations en vif.
La prise en compte de ce problème est d’une extrême importance. Les pays les moins réactifs subiront une forte pression sur les prix intérieurs et la compétitivité de leurs producteurs sera rapidement mis à mal.

Depuis 2 ans surtout, la production française engluée dans ses CCP, n’a pas su s’organiser pour limiter la pression permanente des abatteurs distributeurs. Elle le paie aujourd’hui très cher. Le centre d’économie rurale de Bretagne a publié ses chiffres sur la situation économique des exploitations porcines, le 22/10/2004. Il apparaît que la situation financière de 20 à 25% des éleveurs est difficile, voir impossible à redresser.
La situation actuelle en Europe et dans le monde laisse espérer un niveau de marché relativement élevé en 2005.
Je le souhaite de tout cœur à tous les producteurs et particulièrement à tous ceux qui ont le plus soufferts.


Hilaire Herbert


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