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Commentaire de l'IFIP du 17 Juillet 2013

En Europe, la perspective des semaines à venir est plus optimiste pour les éleveurs. Avec la baisse sensible de l’offre partout en Europe, le facteur météo influera chaque semaine sur l’évolution des cours et les dernières nouvelles des marchés des matières premières sont favorables à une baisse des cours.

17 Juillet 2013
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L’offre est réduite et la météo enfin favorable

Dans un contexte de baisse de l’offre partout en Europe, les conditions météorologiques dictent les évolutions des marchés. Plus que jamais, les mouvements des cotations allemandes influencent les bassins limitrophes.

Ainsi, le coup d’arrêt observé fin juin, imposé par les abatteurs allemands s’est répercuté sur la majorité des cotations des pays concurrents, notamment France et Pays-Bas.

Depuis, cependant, l’offre est en nette baisse, tant en nombre d’animaux qu’en poids de carcasse. Dans le sud de l’Europe, la chaleur ralentit la croissance, tandis qu’en Allemagne, les premiers reculs des volumes abattus se font sentir (-5% par rapport à 2012 sur les deux premières semaines de juillet).

Dans le même temps, la météo ensoleillée stimule fortement la consommation de grillades. En Allemagne, cela compense en partie l’effet négatif sur la demande des premiers départs en congés. Cela permet également, sur certaines pièces, de résorber une partie des stocks accumulés. En Espagne, les cours se stabilisent, malgré un recul de l’offre. L’arrivée des touristes compense le déficit des exportations espagnoles, vers la Russie notamment. Les stocks, réalisés en début d’année, sont utilisés, d’autant plus que les niveaux de prix atteints dans le pays sont élevés. Une autre partie des stocks est conservée dans la perspective de la reprise du commerce extérieur à l’automne

En France aussi le tourisme, tout comme une météo enfin propice, dope les cours dans un contexte d’un recul de l’offre de 3% environ par rapport à l’an passé.

Le marché mondial demeure complexe

Aux Etats-Unis, la flambée des cours s’est ralentit sensiblement après le 4 juillet ; le pic saisonnier devrait être atteint. La bonne valorisation des pièces permet aux abatteurs de dégager une marge et de bien rémunérer des porcs qui se font rares. L’épidémie de diarrhée virale du porcelet s’étend depuis la fin mai, 13 Etats étant maintenant touchés. L’impact de cette crise sanitaire reste encore cependant difficile à évaluer.

Au Brésil, les cours se maintiennent, mais la situation est tendue. Malgré la reprise des exportations vers l’Ukraine et les autorisations vers le Japon à partir de l’Etat de Santa Catarina, la demande est faible. Les viandes de veau et de volaille, moins onéreuses, concurrencent directement celle de porc, en ce début d’hiver austral, plus propice à la consommation de produits carnés.

En Europe, la perspective des semaines à venir est plus optimiste pour les éleveurs. Avec la baisse sensible de l’offre partout en Europe, le facteur météo influera chaque semaine sur l’évolution des cours et une forte variabilité des prix n’est pas à exclure.

Les dernières nouvelles des marchés des matières premières sont favorables à une baisse des cours au moment des prochaines récoltes, ce qui devrait améliorer la rentabilité des élevages dans les prochains mois.

Notre analyse complète dans Baromètre Porc, la revue économique de l'IFIP.

Pôle Économie de l’IFIP

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