Les prévisions indiquent une possibilité d’augmentation de 0,5 porcelets/an, même si cela n’a jamais été encore obtenu. Il faut en chercher l’explication essentiellement dans la conduite d’élevage.
Au début des années 90, on a pensé qu’il y avait seulement un retard de puberté quand le GMQ était inférieur à 550 g depuis la naissance jusqu’à la présentation au verrat (160 jours). Une étude récente de l’Université d’Alberta corrobore cette affirmation. Avec une ration ad libitum pendant l’engraissement, il est improbable que le GMQ affecte l’âge du premier œstrus dans un élevage conventionnel. Il y a beaucoup d’éléments mettant en relation l’âge du premier œstrus avec l’âge à laquelle la cochette a été stimulée avec des phéromones et le contact avec le verrat
Effet de la stimulation de la puberté à 160 ou à 135 jours. (Patterson, 2001) |
Si cette première stimulation se produit plus tard, en tenant compte de la croissance rapide des lignées actuelles, les cochettes peuvent arriver en surpoids à la première saillie et cela est un facteur d’élimination des truies.
En général, on ne prend pas en compte l’énorme variation du GMQ dans les lots de femelles de renouvellement, ni la relation entre poids et lard dorsal. Les deux extrêmes de la relation entre maturité sexuelle et croissance (premier œstrus induit par le verrat à 130 jours d’âge avec un GMQ de 640 g par rapport à une puberté à 189 jours et un GMQ de 800 g) peuvent donner lieu à une différence de 73 kg au premier œstrus.
L’idéal au moment de la saille est un poids de 135 kg de poids avec au moins 18 mm de lard dorsal.
Il faut aussi prendre en compte les différences entre les lignées génétiques puisque les niveaux de lard dorsal sont très variables au cours du développement et un gain de 50 kg entre la saillie et la mise-bas peut entraîner une réponse très différente entre les lignées..
Changements
associés au poids corporel et à l’épaisseur
de lard dorsal des truies de deux lignées génétiques
entre la saillie et la mise-bas. Les lignes grises indiquent les valeurs
moyennes dans chaque phase (données non publiées de l’Université
d’Alberta, 2005) |
Porcine reproduction – from research to practice. International Pig Topics. 20(6):17-19