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Contrôle de la mortalité par le PCV 2 en engraissement : dynamique de l'infection (1/2)

Les infections par le circovirus porcin de type 2 (PCV2) peuvent être très coûteuses en provoquant un amaigrissement et en augmentant la mortalité. Le contrôle ...
26 Novembre 2009
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Les infections par le circovirus porcin de type 2 (PCV2) peuvent être très coûteuses en provoquant un amaigrissement et en augmentant la mortalité. Le contrôle de la vaccination contre le PCV2 pour assurer la protection des porcs avant l'exposition à la maladie est critique. Il semble qu'il y ait différentes formes de maladie, et il faut revoir les programmes de prévention pour maîtriser la mortalité en engraissement.
Dans un article récent, Grau-Roma et al. (2008) de l'UAB, ont décrit la dynamique de l’infection par le PCV2 sur 6 lots de porcs dans 3 élevages espagnols sur 2 ou 3 sites de production.

On sevrait à 3 semaines et le passage de la maternité à l'engraissement s'effectuait à 8-9 semaines. Des prélèvements de sang à intervalles réguliers (voir tableau 1) ont été faits et on a effectué une PCR pour détecter la présence de l'ADN viral.

Figure 1. Développement de la virémie PCV2 sur les porcs en Espagne.

La mortalité moyenne en PS a été de 4,2 % et de 14,4 % en engraissement. Cela contraste avec une étude similaire réalisée au Danemark dans des élevages à un seul site, dans lesquels le pic de mortalité a été observé sur des animaux beaucoup plus jeunes, à 10-11 semaines, avec des mortalités de 12,7 % en post-sevrage et de 5,7% en engraissement, totalement à l'inverse des élevages espagnols.

Les découvertes espagnoles ont été similaires à celles que j'ai observées quand je travaillais pour un groupe qui utilisait un système à 3 sites, en tout plein - tout vide. On pouvait avoir une mortalité aussi basse que 1 % en PS, mais en engraissement, vers 11-16 semaines, la virémie se produisait avec une mortalité (d'environ 9 %) et un amaigrissement (également de 9 %). Ces observations semblent être constantes dans la majorité des études de terrains aux USA et au Canada, où la principale mortalité chronique est davantage liée à l'engraissement qu'au PS : vraisemblablement quand les anticorps maternels diminuent et que les animaux sont plus sensibles aux challenges

On a aussi réalisé des analyses sur les truies par PCR quantitative et on a seulement détecté une virémie de l'ordre de 2,3 % contre 39,3 % sur les truies de l'étude danoise dans des élevages à un seul site.
Bien que l'on connaisse la transmission verticale du PCV2 entre les truies et les porcelets, il faut aussi étudier le rôle de la réinfection dans les productions sur un site unique où il y a une excrétion active et des animaux sensibles.

La race, le climat et la présence d'autres maladies peuvent avoir un impact mais je suppose que le système de production est aussi important.

David Burch, Vétérinaire, Octagon Services, Royaume-Uni

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