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Détection des chaleurs (II) : Commentaire sur l'article

Tout élevage, même de petite taille doit toujours avoir non pas un mais au moins deux verrats.

20 Février 2008
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Utilisation du verrat et pression sur le dos

Il s’agit bien d’un travail à trois : la truie, le verrat et l’éleveur. Cependant il convient de prendre certaines précautions pour s’assurer une bonne détection.

· Des erreurs de détection de chaleurs peuvent provenir de la maturité sexuelle du verrat. Par exemple, certains gros élevages américains n’utilisent pas de verrats âgés de moins d’un an pour détecter les chaleurs. De même, un verrat trop jeune (6 mois) n’aura aucune influence sur la puberté des cochettes.

· Tout élevage, même de petite taille doit toujours avoir non pas un mais au moins deux verrats. En effet, si le premier a une baisse de libido ou meurt, comment peut-on détecter correctement les chaleurs ?

· Certaines truies ne montrent pas facilement de comportement de chaleurs. Celui-ci peut nécessiter du temps (>15 minutes). Dans ce cas, effectuer une nouvelle détection deux heures plus tard avec un autre verrat peut être une solution.

· La domestication des truies et des cochettes ne doit pas être négligée. Comment détecter l’immobilité d’un animal qui est plus stressé par votre approche et votre contact que concentré sur le verrat ? Il faut savoir que la peur domine l’expression du comportement de reproduction. Or, le pourcentage de truies craintives est extrêmement variable entre les élevages. Domestiquer ses reproducteurs par son attitude au quotidien est quelque chose qui ne prend que peu de temps mais qui rapporte énormément. Et pour les truies qui auront été ratées, qui resteront craintives, il convient de le noter sur leur fiche pour le prendre en compte lors des détection. Elles auront tendance à avoir une immobilité moins franche. La qualité de la détection dépend aussi de l’ambiance dans la salle.

· A état corporel identique, le comportement de chaleurs reste répétable d’un cycle à l’autre. Cela avait été décrit par Signoret dès les années 70 et est parfois signalé par des éleveurs. Encore une fois, il peut donc être intéressant de relever les truies difficiles et les remarques et de les inscrire sur la fiche truie.

· Plus la technique de détection est efficace (verrat + pression sur le dos + déplacement des truies dans la case du verrat / libido du verrat / moment de détection, etc…), meilleure est l’expression des chaleurs. Elle débute également plus tôt et dure plus longtemps. Un éleveur connaissant bien ses animaux et leurs durées d’expression des chaleurs peut programmer au mieux ses inséminations et s’assurer une bonne fécondation.

Bénédicte Mékerke – ISPAIA (Ploufragan).

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