En plus des traditionnels contrats directs, l'Ontario Pork a crée le système "Pool" et gère les exportations vers certains abattoirs des Etats-Unis.
Dans cet article sont décrites les principales options qui se présentent aux éleveurs de l'état canadien d'Ontario pour commercialiser leurs porcs; l'association d'éleveurs "Ontario Pork" assiste les éleveurs pour choisir différentes options:
Les contrats directs
Les contrats directs sont une bonne solution pour commercialiser les porcs. Les éleveurs peuvent passer des accords fermes avec certains abattoirs pour un nombre déterminé de porcs à un prix fixé. En plus, des plus-values (ou des moins-values) sur le prix peuvent être prévues au contrat si le poids vif (ou un quelconque autre indice) se trouve dans un intervalle de valeurs précises. Au sein de l"Ontario Pork", les éleveurs ont à leur disposition un bureau d'information pour connaître les différentes options possibles pour signer ces contrats directs.
Le système "Pool"
De plus en plus, l'option par défaut est le système "Pool"; les éleveurs peuvent "offrir" leurs porcs dans ce système qui est beaucoup plus flexible que les contrats directs (contrats "fermés").
Dans ce système, le prix est plus volatil puisqu'il dépend du prix moyen de l'ensemble des contrats directs signés avec des abattoirs déterminés. En revanche, pour compenser ce problème, on prend en compte deux catégories d'animaux: les lourds (110-120 kg de PV) et les légers (101-110 kg de PV); de cette façon, les porcs iront vers un abattoir ou un autre en fonction de leur catégorie de poids et on optimise ainsi les prix payés à l'éleveur.
Pour entrer dans le système "Pool", les éleveurs doivent être évalués dans le cadre du "Programme de Qualité du Canada".
Les accords "dollars in, dollars out"
Une troisième option est représentée par les accords "dollars in, dollars out" avec certains abattoirs des Etats-Unis, négociés directement ou par l'intermédiaire de l'"Ontario Pork". Dans ce type d'accord, l'éleveur charge un camion entier avec des animaux entre 110-120 kg de PV. L'éleveur sait, au préalable, que l'abattoir américain va tirer un plus grand profit de ses animaux et qu'il n'a pas à s'occuper de la gestion de leur exportation. Le paiement et le change postérieur de devises sont réalisés par l'intermédiaire de l"Ontario Pork", qui gère aussi les coûts vétérinaires et de transport.
B Dyce. Marketing Options for Ontario Pork Producers. 2005. Ontario Pork
http://www.ontariopork.on.ca/Publications/2005/PDF/march_05.pdf