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France: stabilité des cours

Les premiers jours du mois de mars n’ont pas apporté de changements importants dans la demande de viande de porc sur le marché intérieur français.

MPB : stabilité des cours

Les premiers jours du mois de mars n’ont pas apporté de changements importants dans la demande de viande de porc sur le marché intérieur français. Celle‐ci reste très atone et le niveau de prix actuel est surtout imputable au bon commerce international et au niveau de prix des voisins européens. Les abattages restent sur la même base que celle observée depuis le début de l’année à 357 591 porcs pour des poids qui restent très stables à 94,99 kilos (‐ 48 g). L’activité, quoique 4 réduite, est adaptée à l’offre ainsi qu’à une traditionnelle faible demande de début d’année. Les séances de vente au Cadran ont reflété ce commerce sans ressort avec 1 millième de hausse dans la semaine pour se fixer à 1,398 €. Il n’en reste pas moins que ce prix moyen est supérieur de 28,5 cents au prix moyen du début mars 2016.

Union Européenne

En Allemagne, mercredi dernier, les producteurs ont tenté une hausse face à des abattoirs encore assez réticents à toute évolution positive du cours. La menace de prix maison n’a semble‐t‐il pas tenue devant la prudente hausse de 2 cents puisque les principaux abattoirs (Tönnies et Vion) ont publié une cotation identique à la cotation officielle. En Allemagne, les abattages restent importants, de l’ordre du million de porcs et l’activité du mois de février est légèrement supérieure à celle de février de 2016 et ce, malgré des offres plus faibles. La position actuelle du prix allemand et la forte probabilité qu’il ne sera pas plus bas dans les semaines et les mois qui viennent, a certainement été favorable à un abattage massif, ne serait‐ce que pour remplir des frigos au plus bas prix. Il n’en reste pas moins que le commerce de la viande éprouve toujours des difficultés à écouler un gros volume de viande, notamment à l’export (pays de l’Est et grand export) tandis que le marché intérieur est jugé plus porteur. Dans le sillage du géant allemand, les pays du Nord de l’Europe ont progressé dans une même mesure, c’est le cas de la Belgique (+ 2 cents) dont le marché est assez sain, de l’Autriche (+ 2 cents) où le marché est identique à celui de son voisin allemand : offre réduite et demande de viande calme. Les Pays‐Bas ont également haussé de 2 cents pour cette nouvelle semaine ; par contre, le Danemark n’a toujours pas modifié son prix d’acompte qui se situe à un niveau scandaleusement bas. Pas étonnant que les producteurs danois choisissent le naissage et le plus fructueux commerce du porcelet ! Sur les 8 premières semaines de l’année, l’abattage est en baisse de 9 % au Danemark, la politique du prix d’acompte n’incitera pas les producteurs à miser sur l’engraissement !

Au sud, l’Espagne se distingue par un commerce plus dynamique et affiche une nouvelle hausse de 2 cents du kilo vif. L’offre y est toujours abondante mais la capacité d’abattage reste supérieure aux disponibilités, ce qui conduit à de nouvelles baisses de poids. Les opérateurs espagnols font état toujours de places vides dans les élevages mais constatent des naissances plus nombreuses qui devraient bien remplir les porcheries dans la seconde partie de l’année.

 

 

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