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Le schéma de l'immunité vis-à-vis du virus SDRP est très atypique

Une infection virale particulière Le virus du SDRP interagit avec les porcs de façon très différente des autres agents viraux: il touche des animaux de t...
3 Juin 2005
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Une infection virale particulière

Le virus du SDRP interagit avec les porcs de façon très différente des autres agents viraux: il touche des animaux de tous âges sans que soient impliqués les mécanismes de l'immunité innée. La faible réponse antivirale à une infection primaire permet au virus de s'établir dans les tissus pulmonaires et lymphatiques. On n'observe pas non plus d'activation rapide de la réponse cellulaire des lymphocytes T et B et il en résulte une grande période de virémie. Dans cet article, les points-clés de la réponse à l'infection SDRP sont résumés.

Le virus SDRP infecte les macrophages et les cellules dendritiques en induisant une infection aiguë mais persistante. Les anticorps neutralisants n'apparaissent pas avant 3 semaines après l'infection, postérieurement à l'apparition des anticorps vis-à-vis de la protéine de la nucléocapside mais simultanément à ceux de la glycoprotéine de membrane. L'infection aiguë se manifeste par 4-5 semaines de virémie tandis qu'on peut rencontrer des virions infectants dans le tissu lymphatique jusqu'à 4 mois après. Pendant cette période, la réponse cellulaire spécifique est faible, variable et indépendante de la charge virale. Il est nécessaire de trouver un moyen de générer une réponse plus forte et plus rapide pour réduire cette période de virémie et ainsi éviter l'apparition d'infections persistantes.

Une immunité méconnue


Malgré la faible réponse sous forme d'anticorps ou de production de lymphocytes, les porcs sont très résistants à une réinfection par des souches homologues ou hétérologues. Ceci serait dû à une diminution des macrophages "sensibles" ou à des facteurs humoraux et cellulaires secondaires.
Par ailleurs, la réponse sous forme d'anticorps ou de lymphocytes T ne semble pas être la cause de la maîtrise d'une infection par le SDRP même si on ne dispose pas d'information suffisante sur l'immunité vis-à-vis de ce virus: on ne connaît pas le rôle de nombreuses protéines virales sur l'induction et le maintien de l'immunité ainsi que celui des anticorps ou des cellules cytotoxiques quant à la spécificité de la réponse face au virus.

Variabilité génétique

Selon les auteurs, la grande variabilité génétique de ce virus aggrave le problème de la faible et/ou inefficace réponse immunitaire. Le développement d'outils qui potentialisent l'immunité vis-à-vis de fractions virales sans (ou avec peu de) dérive génétique peut favoriser l'apparition d'une protection croisée plus puissante et un meilleur contrôle du SDRP. Il faudra se mettre à la recherche de séquences hautement conservées sur toutes les souches de virus et leurs variants.

MP Murtaugh, Z Xiao, SA Dee, S Kleiboeker et M Roof. Review: Immunity to PRRS virus is highly atypical 2004. Proceedings of the 18th IPVS Congress Vol 1 Page 21

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