Malgré le fait que les économistes n'ont pas encore une opinion claire sur la façon dont l'adhésion des 10 nouveaux pays affectera le marché de la viande, tous semblent être d'accord pour dire que la viande de porc en tirera les plus grands bénéfices. Ceci est dû à la faible acceptabilité de la viande de volaille ou de veau dans ces pays qui sont avant tout de grands consommateurs de viande de porc (sauf Malte et Chypre).
Bien que la production des nouveaux pays couvrent quasiment leur demande, la qualité de la viande y est inférieure à celle des autres états membres et leurs systèmes de production sont anciens et inefficaces. On peut donc espérer que les consommateurs des nouveaux pays adhérents exigent de la viande de meilleure qualité, ce qui entraînerait des importations estimées à 300.000 tonnes.
Le seul pays qui peut se montrer compétitif est la Hongrie qui, de fait, est déjà exportateur. Cependant, ses capacités sont insuffisantes pour provoquer de graves problème au marché européen bien assis.
On pense que les nouveaux pays auront besoin de 6 à 7 ans pour améliorer leurs systèmes de production et atteindre les standards de qualité européenne.
Pays | Effectif de porcs | Population humaine | Superficie (km2) |
Pologne | 18.997.000 | 38.622.660 | 312.685 |
Hongrie | 4.822.000 | 10.023.538 | 93.030 |
République tchèque | 3.505.000 | 10.243.061 | 78.866 |
Slovaquie | 1.554.000 | 5.435.740 | 48.845 |
Lituanie | 1.061.000 | 3.586.358 | 65.200 |
Slovénie | 656.000 | 1.937.711 | 20.273 |
Chypre | 491.000 | 774.901 | 9.250 |
Lettonie | 453.000 | 2.335.913 | 64.589 |
Estonie | 345.000 | 1.403.375 | 45.226 |
Malte | 78.000 | 402.614 | 316 |
Pig Progress. 2004. Vol. 20 Num. 4