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Améliorations confirmées

La première semaine de février a vu les situations du marché de l’offre s’améliorer quelque peu en Europe.

Les excédents de fin d’année semblent se résorber peu à peu et les poids baisser. En Allemagne, une meilleure activité permet actuellement d’absorber progressivement les retards, les poids ont diminué de 600 grammes en 3 semaines, même s’ils restent très lourds comparés à l’an passé. Malgré cela, la période n’est toujours pas propice à une amélioration de la consommation et l’absence des débouchés vers les grands pays importateurs pèse lourdement sur le commerce. Sur le marché de la viande, des améliorations sont constatées pour les pièces à destination de la transformation, en revanche les ventes de longes et de poitrines de porc sont plus laborieuses. Concernant la Fièvre Porcine Africaine, le nombre de cas sur la faune sauvage dépasse à présent les 600 cas. ISN rapporte qu’en Pologne, l’année 2020 a été la pire en nombre de cas relevés depuis 2014 (4 152 cas de sangliers et 110 foyers dans les élevages (60 000 porcs abattus)). De nouveaux cas sont signalés près de la frontière germano‐polonaise, ce qui signifie que le risque d'une nouvelle introduction en Allemagne reste élevé.

En Belgique le prix du kilo vif remonte de 1 cent. Les 3 cents de hausse de la semaine précédente n’avaient été que partiellement appliqués par les abattoirs qui pratiquent des prix maisons. L’amplitude des prix payés par les abattoirs s’élèvent jusqu’à 7 cents et traduit une grande disparité selon les orientations et les débouchés. L’offre, très élevée jusqu’à là, commence à baisser de même que les poids qui restent cependant 2 kilos supérieurs à ceux de l’an passé. Sur le marché des pièces, des hausses de tarifs sont enregistrées.

En Espagne, la demande est forte alors que les offres baissent ainsi que les poids. Les grands volumes à l’exportation et notamment vers la Chine permettent de compenser la faiblesse du marché intérieur, très concurrencé d’autre part par les viandes allemandes. Une hausse de 1,7 cent du kilo vif a fait suite au 0,4 cent obtenu la semaine précédente.

En Italie, les prix du porc ont progressé de 4,5 cents dans un contexte de déséquilibre offre / demande en faveur de la production. Les récentes hausses des prix du porc ont réduit la rentabilité des abattoirs sans impacter la demande.

Aux Etats‐Unis, l’évolution des cours reste positive. Les abattages de la semaine 04 se sont élevés à 2,658 M têtes en baisse de 2,9% à la semaine précédente et inférieur de 1,4% par rapport à la semaine équivalente 2020. Le bilan des 4 premières semaines reste positif de 2,8%. Les coûts des aliments pour animaux ont augmenté au cours du second semestre 2020 et ils sont maintenant à leur plus haut niveau depuis l'automne 2013. Le prix du maïs est en hausse de 40 à 50% selon les régions. La hausse des coûts des aliments pour animaux peut accentuer la pression sur les producteurs pour qu'ils freinent leurs projets d'expansion et, plus probablement, encourager la poursuite de la liquidation. Les abattages de truies sur la période décembre‐février sont annoncés en hausse de 3,7 % par l’USDA.

En Chine, au 27 janvier, le prix moyen du porc enregistre une baisse de 2,1% (35,25 CNY le kilo vif : 4,52 euro). Avec la construction de méga installations de production, la demande de la Chine en aliments pour animaux a explosé. Selon un article paru dans le Hog National Farmer, « La Chine a acheté 6 millions de tonnes de maïs américain au cours de la semaine se terminant le 30 janvier. Une partie de cette frénésie d'achat comprenait une vente le vendredi 29 janvier de 2,1 MT, la plus grande vente de maïs réalisée depuis 1989 ». La crainte d’une insécurité alimentaire pousse le pays à payer n’importe quel prix pour le maïs et n’importe quel prix pour le porc. La production chinoise de maïs en 2020 a été fortement impactée par la crise du Covid, par des inondations dévastatrices qui ont anéanti une partie des récoltes. D’autre part, la production américaine a été moins bonne que prévu, c’est le cas également en Amérique du Sud. Enfin, il semble que le gouvernement chinois ait mal évalué la consommation de maïs exigée par les nouvelles méga installations de production.

MPB : cours inchangé à 1,201 euro



Le cours est resté stable au Marché du Porc Breton à l’issue de cette première semaine de février. Les ventes sont cependant fluides avec des amplitudes de prix toujours faibles de 0,4 à 0,6 cent. L’activité d’abattage se maintient à un haut niveau puisque 393 129 porcs ont été abattus la semaine passée, ce qui correspond à une hausse de 4 822 porcs comparée à l’activité précédente et 9 386 de plus que l’année dernière pour la semaine équivalente. Depuis le début de l’année, le rythme des abattages ne faiblit pas et dépasse de 2,84 % les niveaux de l’an passé. Les poids moyens sont restés stables à 97,15 kilos, ils sont supérieurs de 500 g à la semaine équivalente 2020.

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