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Sélection sur le taux de survie des porcelets

Pour analyser le caractère "survie des porcelets", on a utilisé les données de plusieurs noyaux de sélection, de multiplicateurs et d'élevages de pr...
15 Juillet 2004
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Pour analyser le caractère "survie des porcelets", on a utilisé les données de plusieurs noyaux de sélection, de multiplicateurs et d'élevages de production qui comprenaient des généalogies de quelques 600 000 animaux.

Résultats

Les résultats des données analysées furent de 0,02 pour l'héritabilité et de 0,07 pour l'effet maternel. Ce sont des résultats extrêmement bas mais, selon l'auteur, la sélection est possible étant donnée la variabilité génétique existante et la généalogie disponible. A l'aide d'une simulation, en prenant 8 années et en utilisant un indice qui combine la taille de portée et la survie, on réussit à augmenter la taille de portée de 12,20 à 12,80 porcelets totaux par portée, le nombre de sevrés de 9,80 à 10,78 et le taux de survie de 80,3% à 84,2%.

En séparant 200 truies gestantes en deux groupes selon les valeurs permettant l'amélioration de la survie des descendants, on a trouvé une différence de 4% entre les deux groupes. Ceux-ci ne présentaient pas de différences sur la taille ni le poids moyen du porcelet mais dans une même portée les porcelets étaient plus uniformes et le poids de la portée à la naissance était supérieur avec un meilleur taux de survie.

Mécanisme d'action


Deux groupes de 25 truies chacun ont été formés (meilleures contre plus mauvaises valeurs génétiques pour la survie). A 111 jours de gestation, on pratiqua des césariennes et on sacrifia les porcelets pour les disséquer et les analyser.
Le groupe avec une meilleure survie présenta un poids de placenta inférieur mais avec une distribution de poids plus homogène. Le poids du foie, de l'estomac et de l'intestin grêle fut aussi supérieur pour les porcelets de ce groupe ainsi que les taux de glycogène dans le muscle et de cortisol dans le sang.
L'hypothèse avancée est que la sélection, pour augmenter le taux de survie, agit par l'intermédiaire d'une augmentation du cortisol, lequel joue un rôle important dans le développement du poumon et la synthèse du glycogène

Conclusion

La sélection génétique sur le poids à la naissance aurait peu ou aucun effet sur le taux de survie alors qu'un indice qui associerait taille de portée et survie du porcelet constituerait un important progrès de la productivité qui se traduirait par une petite augmentation de la taille de portée, une importante amélioration du taux de survie et une meilleure homogénéité dans la portée.

E.F. Knol. Quantitative selection for piglet survival as a safe way to reduce the cost os weaners. Proceedings Banff Pork Seminar. 2003. Vol. 14:59-64

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