Les auteurs de ce travail affirment que le fait d'isoler les truies du contact avec le verrat pendant les premiers jours après le sevrage pourrait permettre une meilleure manifestation des chaleurs et induire des réponses physiologiques plus fortes d'où il pourrait résulter une meilleure fertilité et une meilleure fécondité.
Ils ont comparé un groupe de truies témoin où le contact avec le verrat a été maintenu après le sevrage avec un groupe de truies n'ayant eu le contact avec le verrat qu'à partir du 4ème jour après le sevrage. Les truies ont été inséminées avec une première dose dès l'apparition du réflexe d'immobilité et une seconde dose 24 heures après.
Les truies qui ont été tenues isolées du verrat les quatre jours suivant le sevrage ont présenté une meilleure fertilité et une taille de portée supérieure.
Contact continu | Sans contact jusqu'à 4 jours post-sevrage | |
Taux de mise-bas (%) | 86,2 | 90,1 |
Taille de portée | 11,40 | 11,74 |
Les auteurs pensent que l'isolement initial des truies provoque des chaleurs plus manifestes afin que l'insémination soit réalisée plus près de l'ovulation. Ils suggèrent aussi une meilleure action de l'ocytocine, hormone qui agit sur les contractions utérines en facilitant le transport de la semence. Tout cela pourrait expliquer les résultats supérieurs de fécondité et de prolificité.
Behan JR, Watson P. 2005. Anim Reprod Sci. Núm. 88:319-324.