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Stabilité des cours en Europe

Le marché de la viande pèse toujours sur le développement positif du prix en raison d’un marché intérieur calme encore jusqu’au 15 août et un commerce au grand export ralenti par des besoins moindres de la Chine.

Stabilité des cours en Europe

En Allemagne, l’équilibre entre les marchés de la viande et du vif se prolonge sur cette fin de mois de juillet, même s’il est signalé dans certaines régions une offre faible par rapport aux besoins de l’abattage. Toutefois, le marché de la viande pèse toujours sur le développement positif du prix en raison d’un marché intérieur calme encore jusqu’au 15 août et un commerce au grand export ralenti par des besoins moindres de la Chine. La cotation officielle est reconduite et les « prix maison » des deux plus gros abattoirs également, même si ces derniers complètent parfois les prix de base par des bonus.

Sans réelle surprise, les pays du Nord de l’Europe : Danemark, Autriche, Belgique, Pays‐Bas ont reconduit leur cotation dans un contexte de marché assez similaire à celui du voisin allemand. En Belgique comme en Autriche, il est fait état d’une offre faible qui devrait avoir un impact sur les prix de base à partir du 15 août, date à laquelle les vacanciers seront de retour et où les entreprises de transformation reprendront leurs activités.

Dans le Sud de l’Europe, l’Italie continue à faire figure d’exception en affichant toujours une hausse des cours, bien que plus mesurée en raison des difficultés rencontrées par le marché de la viande à répercuter ces hausses. La demande reste soutenue par la présence touristique, les offres sont faibles, les poids en baisse, la météo est idéale pour la consommation de produits à griller.

L’Espagne a reconduit sa cotation pour la quatrième semaine consécutive. La situation de marché est identique aux semaines précédentes, à savoir une offre limitée, inférieure à la demande, des poids en baisse qui frôlent des records de légèreté, une demande intérieure satisfaisante, des stocks congelés au plus bas et un commerce à l’export qui s’est mis à l’heure d’été. La stabilité du cours allemand profite au maintien du prix espagnol. Une offre plus étoffée est attendue en septembre et compliquera un peu plus le commerce si du moins le grand export et particulièrement le marché chinois reste léthargique.

Les chiffres des exportations espagnoles font apparaître un bilan positif pour les 5 premiers mois de l’année : + 2,8 %. Toutefois, les mois d’avril et mai ont été négatifs : ‐ 12 % en avril et ‐ 4,5 % en mai. Les chiffres font également apparaître que sur 5 mois, la part de l’UE a progressé alors que celle des pays tiers a logiquement diminué, ceci est dû en grande partie au recul des volumes vers la Chine (‐ 20 %). En mai, comme cela avait été le cas en avril, la France a été le premier client des espagnols tandis que la Chine se retrouve au niveau de l’Italie. Les exportateurs se félicitent de leur belle percée au Japon, sur 5 mois la progression est de 31 % avec près de 46 000 T.

MPB : quasi stabilité à 1,477 euro

Si la première séance hebdomadaire a laissé planer un doute sur l’orientation du cours avec cette première baisse de 0,3 cent et plus de 1 000 invendus, la seconde séance a révélé plus de fermeté de la part des abattoirs. La présentation était légèrement supérieure à celle du jeudi précédent, sans être exceptionnelle : 27 252 porcs présentés, reflet cependant d’une offre globale assez faible. La faible amplitude des enchères à 0,6 cent montre une certaine homogénéité dans le comportement des abattoirs, d’autant plus que seulement 290 porcs n’ont pas trouvé preneur faute d’enchères suffisantes. Le cours s’est donc stabilisé à 1,477 euro ce dernier jeudi du mois de juillet, à un niveau assez similaire à celui qu’il était il y a un an (1,459 €).

L’activité de la semaine s’élève à 351 774 porcs abattus ; hors périodes fériées, c’est l’activité hebdomadaire la plus faible durant ces 7 derniers mois. Les poids, stables à 93,7 kg, démontrent une offre à la hauteur des besoins, sans plus, en cette fin de mois, à la veille de ce chassécroisé entre juilletistes et aoûtiens. Sur le mois de juillet et à nombre de jours d’abattage égal avec juillet 2016, l’activité est en repli de 2,6 %, 36 450 porcs en moins ont été abattus au mois de juillet 2017 / juillet 2016, soit environ 9 000 en moins par semaine.

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