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UE : tendances inchangées, baisse maximum en France et stabilité ailleurs

Les cours du porc ont suivi les mêmes tendances installées depuis quelques semaines.

Peu d’éléments nouveaux sur les marchés européens la semaine passée. Les cours du porc ont suivi les mêmes tendances installées depuis quelques semaines, à savoir stabilité quasi générale et baisse maximum en France. La présence du jour férié du 1 er mai n’a pas provoqué d’énormes reports d’enlèvement en raison de la faiblesse exceptionnelle des offres cette année, mais la demande reste insuffisante pour actionner des hausses sur les places de cotation. Le niveau élevé de la plupart des prix européens constitue un frein pour développer les ventes notamment vers le grand export face à des concurrents dont les tarifs sont bien plus compétitifs comme ceux pratiqués par les américains, les brésiliens et les canadiens en particulier. Dans ce contexte, le marché européen se retrouve bien pourvu en viande et la concurrence est parfois rude entre partenaires européens qui ont peu recours à la congélation en raison des coûts élevés de l’énergie.

En Allemagne, la référence officielle est reconduite pour la 6 ème semaine consécutive. Le long week-end du 1 er mai a permis d’écouler un peu plus de produits mais les températures fraîches et la pluie ne permettent pas aux ventes de produits à griller de décoller. Le commerce s’effectue avec beaucoup de prudence et les commandes sont modérées. Suivant l’exemple allemand, les cotations du nord de l’Europe sont stables dans un même contexte de marché équilibré à un faible niveau.

En Espagne, les différents secteurs de l’amont et de l’aval sont divisés entre le souhait des éleveurs d’augmenter le cours en raison de la faiblesse de l’offre et le besoin des abattoirs de baisser le prix, face à la perte de compétitivité des viandes espagnoles sur les marchés tiers. Faute de ventes suffisantes au grand export, les exportateurs se retournent vers le marché européen, exacerbant une concurrence intracommunautaire. La situation de l’offre ne devrait pas s’inverser dans les mois qui viennent car les températures élevées qui sévissent dans le sud du pays impactent déjà la croissance des porcs de même que la prolificité.

En Italie, le marché du porc rencontre à présent plus de difficultés que les semaines précédentes. Tandis que le commerce des produits transformés continue d’être laborieux, le marché des produits à griller est à présent lui aussi à la peine en raison d’une demande plus limitée.

Aux Etats-Unis, le prix du porc donne quelques signes de reprise. Selon les calculs de l’Université de l’Iowa, les élevages de type naisseur-engraisseur auraient perdu 34 $ par porc au cours du premier trimestre 2023 en raison des coûts élevés de l’aliment. De même, le dernier rapport de l’USDA suggère que les producteurs cherchent à réduire leur production, en témoignent les intentions de mise-bas pour la période juin-août en baisse de 2,9 % par rapport à l’an passé.

En Chine, le prix moyen du porc se situe toujours autour de 14,60 CNY pour un équivalent proche de 1,90 euro. Selon le département de la production agricole, les éleveurs de porcs chinois devraient réaliser des bénéfices d'ici la fin du deuxième trimestre alors que les prix des aliments pour animaux chutent et que la consommation augmente.

MPB : Le cours recule à nouveau de 6 centimes dans la semaine à 2,182 euros

Deux nouvelles baisses maximum ont été enregistrées à l’issue des 2 ventes hebdomadaires, le cours s’établit en fin de semaine à 2,182 euros. En un mois, le cours a perdu près de 20 centimes d’euro après notamment 3 baisses maximum consécutives. Pour rappel, le prix du porc au MPB avait haussé de 55,9 centimes depuis le début de l’année sans connaître une seule baisse avant le 3 avril. Cette série de baisse du cours intervient alors que l’activité est réduite par la succession des 5 fériés de printemps dont 4 en mai. Si les offres ne sont pas excessives, le commerce reste morose comme c’est le cas partout en Europe. Les ventes plus laborieuses vers les pays tiers ramènent plus de viande sur le marché intra- communautaire ce qui exacerbe la concurrence entre les différents marchés en cette période d’inflation et de demande atone. L’activité de la semaine du 1 er mai s’est élevée à 308 842 porcs, les poids ont repris 113 grammes à 96,43 kilos.

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