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Vers une harmonisation des cours européens

Les situations de marché en Europe sont assez semblables à celles des semaines précédentes. Les perspectives pour les semaines à venir peinent à être optimistes.

Les situations de marché en Europe sont assez semblables à celles des semaines précédentes. Le creux saisonnier de production s’amplifie et les poids sont régulièrement en baisse partout. D’un autre côté, le marché de la viande est lourdement approvisionné. La vente de certaines pièces comme le jambon sont particulièrement difficiles. La demande intérieure des pays européens reste calme impactée par les conséquences toujours présentes de la pandémie, la fermeture estivale de certaines entreprises de transformation, une météo maussade persistante. Les perspectives pour les semaines à venir peinent à être optimistes.

En Allemagne, le prix recommandé par l’association des groupements de producteurs a été reconduit car le niveau des offres est bas et les poids baissent toujours. Les enlèvements de porcs sont rapides, assurant une bonne fluidité. De la même manière, les grands abattoirs persistent à publier des prix jusqu’à 8 centimes sous la référence officielle (Tönnies, Vion). La vente de certaines pièces s’améliore légèrement avec l’élargissement de la restauration collective mais le commerce reste globalement compliqué avec une forte concurrence des autres viandes européennes.

Au Danemark aussi, le prix d’acompte s’est stabilisé après 3 semaines et 16 centimes de baisse. Même stabilité en Autriche où il est relevé un contraste entre la faiblesse de l’offre et l’abondance des viandes sur le marché. En Belgique, même constat alors que débute les congés d’été. Mais, même si le marché intérieur devrait être soutenu par la présence de vacanciers belges, la consommation manque encore deressort tandis que les offres de prix des importateurs est-européens sont ridiculement basses.

En Espagne, le grand différentiel de prix avec les autres européens et l’arrêt des achats chinois déterminent l’orientation très baissière du prix au kilo vif qui recule de 5 cents une fois de plus. Comme ailleurs, le niveau des offres est faible, les poids reculent toujours bien que plus lentement mais la demande des abattoirs est toujours supérieure à la l’offre même si l’activité de juillet a été réduite à 4 jours par semaine.

En Italie, le prix de cette nouvelle semaine comme celui de la précédente s’est fait en l’absence des abattoirs. Cela signifie que le prix affiché n’est pas suivi par les abattoirs qui paient également sous la référence jusqu’à 3 à 3,5 centimes du kilo vif en-dessous. Cela traduit une situation de marché qui empire semaine après semaine.



La baisse du prix moyen aux Etats-Unis se confirme. Les abattages diminuent chaque semaine pour se situer à présent sous les niveaux de 2019. Les exportations totales de produits de porc continuent à bien se porter, avec une hausse en mai de 16,3 % par rapport à mai 2020. Un chiffre important, étant donné que la Chine a diminué ses achats de porc américain de 20 000 tonnes par rapport à mai de l'année dernière. Le Canada, le Japon, le Mexique et la Corée du Sud ont tous affiché des volumes en hausse sur le mois. Les exportations vers le Mexique ont augmenté de 89,2% sur le mois de mai.

Au 8 juillet, le prix moyen en Chine est en hausse légère mais se maintient aux environs de 53 % sous la même référence de 2020 et retrouve les niveaux de 2019.

MPB : baisse de 4,6 cents dans la semaine à 1,387 euro



Nouvelle baisse importante de 4,6 cents au Marché du Porc Breton à la veille de la semaine du 14 juillet. Les besoins des abattoirs, déjà limités par la fermeture du marché chinois et l’afflux de viandes concurrentes, se réduisent encore plus avec cette perte d’un jour d’activité. Le lent démarrage de l’été conjugué aux conséquences persistantes de la pandémie compliquent le commerce bien que la production française soit elle aussi dans son creux saisonnier. Ces baisses successives (-16 centimes en 3 semaines) ont réduit l’écart du prix MPB avec les concurrents du nord de l’Europe, ce qui devrait permettre une stabilisation très attendue du cours en raison des coûts élevés de production supportés par les producteurs. A la veille de cette semaine fériée, les abattages de la zone Uniporc Ouest se sont élevés à 364 842 porcs, activité similaire à la semaine précédente, les poids ont cependant continué à baisser à 94,65 kilos (- 197 grammes).

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