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Zones de détection des chaleurs: Commentaire sur l'article

La détection des chaleurs en case individuelle évite les bagarres d’établissement de hiérarchie entre les truies. Sans être mortelle, ces bagarres peuvent conduire à de graves lésions chez certaines truies.

19 Mars 2008
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Détection des chaleurs en groupe ou en cases individuelles ?

Intérêts de la détection des chaleurs en groupe

• Ce système, utilisé initialement, est connu pour son efficacité. En 1989, Prunier mettait en évidence un moindre nombre d’ovulations silencieuses pour les cochettes détectées en groupe. Cependant, ceci est vrai à une contrainte près : la taille de groupes. D’après Christenson en 1981, le pourcentage de cochettes pubères à un âge donné est meilleur lorsqu’elles sont en groupes de 8 qu’en groupes de 24. Cela est sans doute du a des phénomènes de dominance. En Europe centrale, la détection des chaleurs des truies se fait principalement en groupes de 5 à 10 truies. En France, ce système est toujours d’actualité pour l’élevage des cochettes en quarantaine mais aussi pour effectuer leurs premières détections. L’idée de cochettes dans des cases bloquées en quarantaine nous semblerait bien originale !

La stimulation en groupe engendre une excellente venue en chaleurs des animaux

• Les systèmes A, B et C proposés mettent en action plusieurs verrats en même temps pour les détections. Chaque truie a donc la possibilité de trouver un verrat « à son goût ». C’est un élément de réflexion pour les élevages français n’ayant qu’un seul verrat ont donc de moindres chances de détecter les chaleurs de toutes leurs truies (durée, température, énervement, concentration, et s’il meurt ?)

Intérêts de la détection des chaleurs en cases individuelles

• La détection des chaleurs en case individuelle évite les bagarres d’établissement de hiérarchie entre les truies. Sans être mortelle, ces bagarres peuvent conduire à de graves lésions chez certaines truies.

• Ce système exige une moindre connaissance des animaux et notamment des hiérarchies. En groupe, la détection des dominées peut être plus difficile.

• Le gain de temps de travail lors de l’insémination artificielle n’est pas négligeable en case individuelle. De plus, a priori, les truies retiendraient mieux la semence en présence d’un verrat devant elles. Enfin, le schéma B est celui qui prend le plus de temps en mise en œuvre car il comporte de multiples déplacements.

L’important est d’utiliser un système qui vous convienne en fonction de votre possible organisation d’élevage.

Bénédicte Mékerke – ISPAIA (Ploufragan).

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