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Cas clinique: Grippe + MAP + SDRP

Présentation de l'élevage et appel de l'éleveur
2 Décembre 2008
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Présentation de l'élevage et appel de l'éleveur
Présentation de l'élevage

• Elevage naisseur-engraisseur de 180 truies situé en Bretagne dans une zone de forte densité porcine.
• Conduite en 7 bandes avec une partie du sevrage faite à 21 jours et les deux tiers faits à 28 jours.

Depuis le printemps 2007, achat de cochettes avec le statut sanitaire suivant : SDRP négatif, statut indemne Actinobacillus pleuropneumoniae 2, 1-9-11, vaccinées mycoplasme.
La quarantaine est conduite en tout plein, tout vide, les cochettes y restant 9 semaines.
• Achat de semence.
• Achat d'aliment du commerce pour les truies allaitantes et les porcelets.
• Utilisation de complémentaires en gestante et en engraissement.

Statut sanitaire de l'élevage


  SDRP : vaccination des truies et des porcelets depuis 2006
  Actinobacillus pleuropneumoniae : indemne
  Mycoplasma hyopneumoniae : issus vaccinés
  Rhinite atrophique : vaccination des truies
  Grippe : positif
  MAP : vaccination des truies depuis 2006.

• Protocoles vaccinaux en cours :

Cochettes SDRP, rhinite, Parvovirose - Rouget
Truies Parvovirose - Rouget,
SDRP : vaccination de masse tous les 4 mois,
Rhinite,
Colibacillose.
Porcelets Mycoplasme 2 injections à 12 jours d'âge et 32 jours avec la 1ère injection associée à la vaccination SDRP

• Antibio prophylaxie :


L'aliment 1er âge distribué en post-sevrage entre 28 et 42 jours est supplémenté colistine.
L'aliment 2ème âge est supplémenté colistine.
Le nourrain distribué à partir de 63 jours d'âge est supplémenté d'oxytétracycline + tylosine.

Organisation des bâtiments

Quarantaine : 4 cases, caillebotis, chauffage, fonctionnement en tout plein, tout vide, durée 9 semaines.
Verraterie-gestante : 3 salles => 1 salle verraterie ; 1 salle gestante cases liberté : cochettes ; 1 salle gestante réfectoire bloqué.
Maternité : 2 salles de 16 places + 2 salles de 4 places.
Post-sevrage : 3 salles de 150 porcs + 3 salles de 75 porcs.
Engraissement : 5 salles de 150 porcs + 5 salles de 75 porcs.


Appel téléphonique de l'éleveur

L'éleveur nous contacte suite à une dégradation importante des taux de fertilité depuis deux mois (fin de l'année 2007) alors que cette partie reproduction avait toujours été très bien maîtrisée.
Cette dégradation des résultats du naissage se greffe sur une forte augmentation des taux de pertes en post-sevrage engraissement, entre 8 et 14% de pertes depuis deux ans, avec une dégradation du statut respiratoire très nette depuis août 2006. Plusieurs mesures déjà mises en place n'ont pas permis de réduire ces pertes.
Devant le désarroi de l'éleveur, nous décidons de fixer une visite dès le lendemain.


Visite de l'élevage
La visite est réalisée dès le lendemain. Je décide dans un premier temps, devant la complexité du dossier, de reprendre l'historique sanitaire de l'élevage, des analyses réalisées et des mesures mises en place. L'élevage n'est pas en suivi GTTT et GTE.

Historique sanitaire

Janvier 2006
: dégradation brutale des performances : diarrhées grises, mortalité, entérite hémorragique => mise en place d'une supplémentation tylosine en 1er et 2ème âge avec nette atténuation des pertes.

Printemps 2006 : passage de grippe non confirmé par un diagnostic précis.

Eté 2006 : mortalité importante en engraissement, nette dégradation respiratoire : présence de coups de flancs, de dépérissements.

Sérologies SDRP :
Porcs 12 semaines d'âge 5/5 négatifs
Porcs 15 semaines d'âge 2 positifs /5
Porcs 20 semaines d'âge 5 positifs /5

=> Mise en place de la vaccination SDRP au sevrage.

Hiver 2006 :
- modification de la prophylaxie mycoplasme : retour à une double injection.
- mise en place de la vaccination contre le circovirus sur les truies.

Printemps 2007
- maintien du taux de pertes à des niveaux élevés.
- histologie sur des animaux morts : pneumonie proliférative surinfectée liée au SDRP.
- PCR sur organes de ces animaux :
PCR PCV 2 positives
PCR SDRP positive :(attention, animaux vaccinés, pas de typage du virus)

=> mise en place de la vaccination de masse SDRP sur les truies.

Eté 2007

- sur poumons d'animaux morts : présence d'Haemophilus (bactériologie), confirmation grippe (histologie et immunofluorescence).
- sur porcs morts de 35/50 kg :
bactériologie Streptocoque suis 2
histologie lésions typiques du MAP
PCR SDRP positives mais attention animaux vaccinés

Octobre 2007 : - arrêt de la vaccination contre le circovirus sur les truies.

Hiver 2007 : - isolement grippe en post-sevrage.

Les PCR SDRP positives obtenues à plusieurs reprises ont été faites sur des animaux vaccinés.
Très forte hypothèse de circulation du virus vaccinal.

Visite de l'élevage


1. Quarantaine

• Bâtiment remarquable par son aménagement et son confort.
• Bonne adaptation des animaux, absence de toux, absence d'écoulement, d'arthrite.

2. Verraterie-gestantes


• Conduite alimentaire : complémentaire 50 + blé 50, 3 repas par jour, taux de dilution de 6 litres.
• Verraterie : présence de quelques toux sèches sur les truies, quelque soit leur rang de portée.
• Gestantes en liberté (uniquement cochettes) : présence de toux sèche.
• Gestantes bloquées (multipares) : animaux très en état, truies trop lourdes (excès de gabarit) : présence de dysmorphisme d'onglons, truies en chien assis.
• Manque d'appétit : plusieurs truies bloquent.

3. Maternité


• Mise-bas + 3 semaines : problème important d'appétit : excès d'état en gestation.
Truies qui blanchissent.
Qualité des porcelets très moyenne à la mise-bas : prostrés, hétérogènes, beaucoup de petits porcelets.
• Présence de petites toux sèches et fortes sur quelques porcelets.

4. Post-sevrage


• Petites salles réservées aux porcelets de 21 jours.
• Allotement par portée.
• Le jour de cette visite, absence de toux en maternité. Les bandes présentes en post-sevrage n'ont d'ailleurs pas toussé en maternité.
• Présence de diarrhée même sur les porcelets en 2ème âge sous colistine : diarrhée liquide.
• Bilan des pertes (notées sur un carnet en post-sevrage) :


5. Engraissement

• Lot entré le 26/01/08 : 0,7% de pertes en post-sevrage, entrée à 87 jours, 43 kg.
• 3 semaines après l'entrée en engraissement, rechute de colibacillose, les porcs commencent à décaler.
• Sur les lots plus âgés : présence de toux sèches, animaux décalés avec de gros ganglions inguinaux à la palpation, taux de pertes supérieur à 5% quelque soit le lot.

Précisions importantes :

Conduite en bande rigoureuse.
Marche en avant satisfaisante,
Propreté de l'élevage remarquable,
Modalités de lavage – désinfection OK,
Utilisation d'une aiguille par truie, une aiguille par portée, une aiguille pour 10 porcelets sevrés, changée à chaque case.

Données complémentaires et premières mesures mises en place
A l'issue de cette première visite, la présence de ces toux sèches et fortes sur les truies, les porcelets en maternité et les porcs charcutiers sont pour moi très évocatrices de grippe, grippe dont le diagnostic a par ailleurs déjà été confirmé à plusieurs reprises.
La présence de porcs blancs, décalés en engraissement dans les six premières semaines qui suivent l'entrée, est pour moi très évocatrice de MAP malgré la vaccination faite sur les truies pendant 18 mois.

L'hypothèse diagnostique à ce stade porte sur la grippe et la MAP.

Bilan des contrôles abattoirs

Historique contrôles poumons

Date
Moyenne sur 28
% indemnes
% mauvais
10/03/99
1,13
72,50
2,50
20/11/03
1,47
60,25
 
3/11/06
4,74
29,62
22,22
24/11/06
4,46
32,46
19,48

Pleurésie


Date
Moyenne
% atteints
20/11/03
0,26
7,69
3/11/06
0,20
7,40
24/11/06
0,07
2,59

Contrôle nez


Date
Moyenne
% indemnes
% mauvais
10/03/99
3,13
33,33
6,66
20/11/03
1,40
66,66
 
3/11/06
1,43
62,50
 

==> Absence de lésion évocatrice d'actinobacillose quelque soit le contrôle.
==> Absence de lésion de surinfections bactériennes.

Analyses complémentaires demandées

• 1er axe : Grippe
- sérologies sur les truies en fonction du rang de portée,
- sérologies sur 10 porcelets en fin de post-sevrage.
- sérologies sur 10 porcelets de 18 semaines d'âge.
- sérologies sur 10 porcs charcutiers en fin d'engraissement.

• 2ème axe : Porcs décalés en engraissement
Histologie + confirmation ou infirmation du diagnostic circovirus.

• 3ème axe : Colibacillose
Typage du coli à faire ainsi que l'antibiogramme.

Lésions de grippe
Gros ganglions inguinaux

Premières mesures proposées


1) Rectification des quantités distribuées en engraissement


• Rappel : devant ces problèmes d'appétit en engraissement, le contrôle trois points de la machine à soupe (pesée, distribution, homogénéité) a déjà été fait ne laissant apparaître aucune anomalie.
• Les porcs entrés à 84 jours à 42 kg sont entrés à 1,9 kg, soit 45 g/kg de poids vif. Devant les problèmes d'appétit, nous décidons avec l'éleveur, de démarrer les porcs à la ration des animaux 10 jours plus jeunes, soit à 1,6 kg environ pour les mêmes animaux de 84 jours, 42 kg. Nous maintenons ce décalage sur tout l'engraissement et approchons un pourcentage de correction de 70 à 100% sur 14 jours au démarrage.

2) Médications proposées

• Traitement des truies à l'Oxytétracycline 2000 ppm pendant 15 jours.
Pas de médication proposée sur les porcs de post-sevrage engraissement car aucun signe n'est évocateur de surinfections bactériennes : absence de jetage, absence de toux grasse, absence d'arthrite, abcès, …

Résultats des analyses complémentaires et propositions
Trois semaines après la visite, les résultats des analyses complémentaires sont à notre disposition. En parallèle, la modification de l'entrée des porcs sur la courbe d'engraissement a permis de retrouver des auges vides en engraissement 1h à 1h30 après la distribution, ce qui évite déjà la modification quotidienne des vannes.

Rappel sur les différentes techniques d'analyses

Sérologies : recherche des anticorps fabriqués par l'animal au contact du germe provoquant la maladie. Le délai de séroconversion varie selon les germes et les types de sérologies (15 jours à 6 semaines). La durée de présence des anticorps varie selon les maladies.
PCR : recherche du matériel génétique du virus ou de la bactérie à l'intérieur des organes de l'animal ou dans le sang.
Histologie : descriptions des lésions provoquées par la maladie dans les différents tissus.

Analyses grippe


 
PCR grippe
(12.03.08)
Histologie
(20.02.08)
Sérologie (20.02.08)
(technique ELISA LSI)
Porcelet présentant de la pneumonie, âge 28 jours
Négatif
   
Porcelet 68 jours présentant de la toux et une discordance respiratoire   Lymphadénite suppurée réactionnelle;
Pneumonie interstitielle proliférative.
Bronchiolite névrosante subaigüe.
Œdème inter lobulaire marqué évocateur de passages viraux de type grippal.

10/10 négatifs
Porcelet 127 jours    
8/10 positifs

Ces premiers résultats confirment à nouveau la circulation d'un virus grippal. La précocité de la circulation, pour moi évidente lors de la visite, n'est pas si nette : toutes les sérologies sont négatives à 68 jours. Mais sur la bande prélevée, les porcelets n'avaient pas toussé d'une façon aussi marquée que l'a décrite l'éleveur en maternité et en post-sevrage.
L'éleveur a d'ailleurs fortement souligné l'effet bande.

Analyses Circovirus

 
PCR quantitative (12.03.08)
Histologie (20.02.08)
Porcelet 28 jours Porcelet issu d'une primipare non vaccinée contre le circovirus.
PCR quantitative 107 sur poumons.
Seuil de positivité 1011
 

Porcelet 68 jours
Porcelet 127 jours décalé

  Nœuds lymphatiques, amygdale : hypoplasie lymphoïde modérée à marquée, multifocale avec des foyers d'histiocytose avec des cellules plurinucléées.
Poumons : les parois alvéolaires sont modérément à fortement épaissies par infiltration lymphohistiocytaire et cellules plurinucléées.
Synthèse : lymphadénite granulomateuse évoquant une atteinte par le PCV2 (MAP).
Pneumonie interstitielle proliférative et granulomateuse évoquant des passages viraux de type grippal, circovirus et possiblement SDRP.

Sur les deux animaux, la recherche de circovirus par immuno-histochimie se révèle très positive sur ganglions et amygdales.

==>J'en conclue à une très forte prévalence MAP aux différents stades.
Pourtant, la vaccination contre le circovirus faite sur les truies pendant 18 mois n'a pas permis d'améliorer les taux de pertes.

Ma première hypothèse est l'association grippe et MAP. Malgré les résultats des analyses grippe qui ne confirment pas une forte précocité de la circulation (effet bande ??), les multiples toux présentes sur les truies et les porcelets de maternité, me font penser que cette circulation existe sur les reproducteurs.
Malheureusement, l'éleveur n'a pas souhaité faire de sérologies sur les truies.
D'autre part, la problématique maternité, truies lourdes, porcelets irréguliers, va en faveur d'un mauvais transfert colostral.

Propositions

Je décide donc d'axer mes choix sur la maîtrise grippe sur les reproducteurs et la maîtrise circovirus.

--> Vaccination grippe : vaccination de masse du troupeau, deux fois à 4 semaines d'écart puis toutes les 16 semaines.

--> Vaccination Circovirus : vaccination sur les porcelets, l'éleveur refusant de reprendre sur les truies suite à l'échec passé. Vu l'effet bande en post-sevrage, nous décidons de vacciner les porcelets à 6 semaines d'âge, une fois mis sous supplémentation Paracétamol dans le 2ème âge.

--> Maintien de la vaccination au vaccin vivant atténué SDRP de masse sur les truies toutes les 16 semaines. L'élevage vaccinant depuis deux ans les porcelets, nous prenons le risque d'arrêter la vaccination porcelet puisque nous mettons en place la vaccination contre le circovirus.
Par contre, pour moi, le SDRP reste majeur. Nous décidons donc de faire parallèlement un diagnostic de stabilité sur le naissage et de suivre 10 porcelets bouclés toutes les 4 semaines en sérologie.
Le poids du SDRP est d'autant plus fort que nous sommes dans une zone de très forte densité d'élevages porcs, avec une forte pression d'infection.

--> Maintien de la vaccination mycoplasme en double injection.


Résultats, évolution du cas et conclusion
Evolution de la clinique dans l'élevage

• Dès la mise en place de la vaccination de masse grippe sur les truies : retour à un taux de fertilité supérieur à 85%.
Arrêt des toux en maternité sur les porcelets et sur le post-sevrage.
• Diagnostic de stabilité SDRP : 1ère étape : transmission mère-porcelets => PCR toutes négatives. A poursuivre.
Evolution du taux de pertes en post-sevrage/engraissement :
Rappel : depuis l'été 2006, ce taux de pertes sevrage-vente variait selon les bandes entre 8 et 14% de pertes.

Date de sevrage
Taux de pertes en post-sevrage
Taux de pertes en engraissement
Taux de pertes sevrage ventes
S 21.02.08
0%
7,99%
7,99%
S 13.03.08
0,66%
6,28%
6,94%
S 13.03.08
2,13%
3,15%
5,28%
S 14.04.08
0%
0%
0%
S 24.04.08
2,19%
3%
5,19%



Les deux premiers lots avaient été vaccinés contre le circovirus en cours de post-sevrage.
Les pertes en engraissement restent essentiellement dues aux crises de colibacillose qui persistent dans les 3 premières semaines.
Toujours présence de toux sèches en fin d'engraissement.

Evolution des médications


- Maintien de la supplémentation 1er âge.
- Maintien de la supplémentation oxytétracycline/tylosine sur le nourrain.

Contrôle abattoir du 26.08.08

 
Moyenne /28
% indemnes
% mauvais
Poumons
1,921
60
2,50
Pleurésie : Moyenne = 0,06
% Arthrites : 2,50%

Conclusion

Si aujourd'hui, les critères zootechniques (lots, poids à l'abattage, âge au départ) sont améliorés, nous ne devons pas perdre de vue le risque très fort de recirculation SDRP, qui reste un facteur prioritaire à maîtriser. Nous avons en effet bénéficié du travail de maîtrise SDRP sur les deux ans précédents.

Les aspects colibacillaires restent à régler :

==> Aspect sanitaire : quel colibacille ? Quelles mesures thérapeutiques ? La bactériologie et l'antibiogramme sont à faire.

==> Aspect alimentaire : appel nécessaire à la nutrition pour retrouver plus de rusticité digestive sur le post-sevrage puis l'engraissement.

L'association grippe/circovirus semble ici être le nœud de cette dégradation sanitaire
au moment où nous sommes intervenus. Il est toujours difficile pour moi de bien comprendre l'enchaînement des pathologies dans ces cas de pathologies respiratoires associées. Les moyens diagnostiques à notre disposition nous y aident.
Je pense malgré tout que la clinique ne doit jamais être négligée.

La prise en compte des signes cliniques sur les différentes catégories d'animaux, sur les différents stades physiologiques, doit être mise en correspondance de ce que nous connaissons de l'épidémiologie des pathologies incriminées.

Le plan de prélèvement, les types d'analyses choisies, sont essentiels à l'établissement du diagnostic.


Commentaires
Ce cas clinique décrivait l'association grippe/circovirus dans un contexte de risque fort de recirculation du SDRP.

Dans ce cas, dès la première visite, j'avais en main le diagnostic confirmé des pathologies en cause :
- grippe,
- MAP,
- historique SDRP mais analyses PCR récemment faites non interprétables (faites sur animaux vaccinés dans un élevage vaccinant depuis plus de 20 mois).

Beaucoup de mesures, toutes justifiées, avaient déjà été prises très rapidement après la dégradation sanitaire du printemps 2006.
C'est vraiment la clinique, le recueil des différents symptômes sur les différentes classes d'âge qui m'ont orientée dans les mesures proposées.
Les problèmes en maternité sur ces truies trop lourdes, leurs porcelets chétifs, hétérogènes dès la naissance, les mauvaises montées en lait, la précocité de la circulation du virus grippal affectant truies et porcelets dès la maternité, expliquaient partiellement pour moi les premiers cas de MAP dès 9 semaines d'âge malgré la vaccination contre le circovirus faite sur les truies.

Un point majeur : l'éleveur avait vacciné plus de 20 mois SDRP les porcelets. La vaccination de masse sur les truies était en place depuis plus d'un an. Evidemment, dans le cas où ces mesures n'auraient pas été prises, la co-infection SDRP/PCV2 restait prioritaire. Elle aurait due être prise en compte en priorité.

Evidemment, il nous reste beaucoup de travail :
==> Risque SDRP majeur => diagnostic de stabilité à reprendre, rôle important de la biosécurité externe, poids de la localisation géographique,
==> Colibacillose à l'entrée en engraissement.

Dr Nathalie PEREZ
Vétérinaire
22 - LOUDEAC

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