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Étiquetage et traçabilité des viandes : les contrôles n’ont mis en évidence que peu de cas de tromperie

En revanche, l’application de la réglementation relative à l’information du consommateur sur l’origine de la viande demeure insuffisante et les taux de non-conformité sont élevés.

17 Mars 2016
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La DGCCRF a procédé à des contrôles dans toute la France et les a renforcés depuis l’été 2015. Même s’il y a peu de tromperies, elle constate que l’information du consommateur sur l’ensemble des viandes à la distribution reste perfectible dans de nombreux cas et appelle les professionnels à renforcer leur vigilance. Cette obligation d’étiquetage de l’origine, précédemment limitée à la viande bovine, a été étendue en avril 2015 aux viandes de porc, de mouton, de chèvre et de volaille vendues crues.

Les actions de contrôle ont principalement ciblé les grandes et moyennes surfaces (GMS), les ventes directes, les ateliers de découpe et les grossistes. 2 474 établissements ont ainsi fait l’objet de contrôles au total, avec des écarts constatés dans deux cas sur cinq.

Les contrôles n’ont mis en évidence que peu de cas de tromperie. Les pratiques les plus graves, qui trompent le consommateur et faussent la concurrence, font l’objet de suites pénales (infractions relevées par des procès-verbaux). Elles ne sont identifiées que dans 3 % des contrôles environ.

En revanche, l’application de la réglementation relative à l’information du consommateur sur l’origine de la viande demeure insuffisante et les taux de non-conformité sont élevés.

Parmi les manquements les plus importants, on peut citer les exemples suivants :

  • Certains bouchers affichent l’origine de la viande de bœuf, mais pas celle de la viande de veau.
  • En boucherie traditionnelle, des viandes de rachat étrangères (hampes, onglets) sont mises en vente sans distinction avec des viandes d’origine française, ou bien l’affichage du certificat du fournisseur est substitué à celui de l’origine, ou encore ce certificat n’est pas à jour.
  • Dans les GMS, les transferts de pièces de viande entre le rayon libre-service et le rayon traditionnel sont souvent mal tracés. Si les systèmes de traçabilité s’améliorent techniquement, les employés sont insuffisamment formés à leur maniement. L’étiquetage de l’origine des viandes des espèces ovine, caprine, porcine et de volaille a par ailleurs pris du retard.
  • Des infractions récurrentes sont constatées sur les allégations relatives à la race, l’origine locale, la catégorie, le signe de qualité (Label rouge), etc.
  • Une application relâchée de la réglementation relative à la traçabilité en boucherie peut se manifester à travers l’absence de documents de traçabilité ou dans l’incohérence des enregistrements.

Jeudi, 3 mars 2016/ DGCCRF/ France.
http://www.economie.gouv.fr/dgccrf

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