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France: aide du FEM en faveur des travailleurs licenciés par la société GAD

Le coût de cette cellule de reclassement est estimé à 1,5 million d’euros et la contribution du FEM s'élèverait à 918 000 euros.

27 Octobre 2014
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La Commission européenne a proposé d’accorder à la France une enveloppe de 918.000 euros, sur le budget du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM), pour aider 760 travailleurs licenciés par l’entreprise GAD, active dans le secteur de l'abattage des porcs et de la transformation de leur viande. La proposition va maintenant être soumise à l’approbation du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne.

Le commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion, M. László Andor, a déclaré à ce sujet: «La filière porcine française, notamment bretonne, a été frappée de plein fouet par la crise économique, laquelle a entraîné une augmentation du prix des aliments pour animaux et une diminution de la demande. La décision prise aujourd’hui aidera les anciens travailleurs de GAD à retrouver un emploi en leur permettant de bénéficier d'un accompagnement et de conseils adaptés.»

L'État français et GAD cofinancent une série de mesures pour aider les travailleurs licenciés à retrouver un emploi. La France a introduit une demande d’intervention du FEM portant sur le financement d'une cellule de reclassement qui fournit des conseils et orientations aux travailleurs licenciés.

Le coût de cette cellule de reclassement est estimé à 1,5 million d’euros et la contribution du FEM s'élèverait à 918 000 euros.

Contexte

Dans sa demande, la France souligne que la crise financière et économique mondiale a entraîné une diminution de la consommation annuelle de porc et de produits à base de porc, tombée de 43 kg par habitant en 2007 à 39 kg en 2013. Cette évolution a, à son tour, provoqué une diminution de la production et de la transformation de viande porcine dans les abattoirs tels que ceux qui appartiennent à GAD.

Pendant plus de cinq ans, GAD a été pris en étau entre des éleveurs luttant pour faire face à la hausse des prix des aliments pour animaux et des consommateurs confrontés à la baisse de leurs revenus; ces pressions antagonistes ont causé de graves difficultés financières à l'entreprise.

L'année 2008 est la dernière année qui s'est soldée par un bénéfice pour GAD. En 2013, la société a fermé trois de ses cinq sites de production et a été placée en redressement judiciaire, après avoir enregistré 65 millions d’euros de pertes entre 2010 et juin 2013.

Les sites fermés sont ceux de Lampaul et Saint-Martin (tous deux en Bretagne) et celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Les licenciements ont des incidences négatives importantes sur l’économie régionale, notamment en Bretagne, où l’emploi est davantage tributaire du secteur agroalimentaire que dans le reste de la France (11 % en Bretagne contre 5 % en moyenne en France).

Vendredi, 24 octobre 2014/ CE/ Union Européenne.
http://europa.eu/rapid

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