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France: la valeur de la production agricole se réduit nettement

En 2016, la valeur de la production agricole se réduit nettement : la chute des volumes s’accompagne d’une baisse des prix.

7 Juillet 2017
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La valeur de la production végétale fléchit fortement (– 8,7 %), dominée par le repli des volumes (– 8,9 %). En revanche, le recul de la production animale (– 4,3 % en valeur) est principalement dû à celui des prix (– 3,4 %).

Dans le même temps, les charges des agriculteurs diminuent, et ce pour tous les principaux postes. Leur baisse ne suffit toutefois pas à compenser celle de la production. Par conséquent, la valeur ajoutée de la branche agricole recule nettement. L’emploi agricole continue par ailleurs à décroître. Au total, la valeur ajoutée brute au coût des facteurs par actif se replie de 8,4 % en termes réels.

Pour la production animale, le recul en valeur s’explique avant tout par celui des prix de la plupart des productions. En particulier, le prix du lait continue à se replier en moyenne annuelle, malgré une amorce de reprise en cours d’année. En revanche, le prix des porcins se redresse, grâce également à un rebond en milieu d’année.

La production animale décroît en volume (– 0,9 %) après deux ans de hausse. La collecte laitière se réduit dans un contexte de prix bas. Les volumes de volailles et d’oeufs se contractent eux aussi. À l’inverse, la production de bétail est en hausse : elle continue d’augmenter, à un rythme toutefois ralenti, pour les gros bovins, les veaux et les porcins, et se redresse pour les ovins et caprins. Le prix de la production animale (hors subventions) poursuit son repli (– 3,4 %). Celui du lait recule à nouveau, affecté par la persistance d’une conjoncture défavorable au premier semestre en lien avec la levée des quotas ; toutefois, la modération de l’offre européenne et le retour des demandes chinoise et américaine permettent aux cours de se redresser au deuxième semestre. Le prix des gros bovins baisse pour la troisième année consécutive en raison de l’afflux de vaches de réforme entraîné par la crise laitière. L’offre européenne importante pèse sur les prix des volailles et des oeufs. En revanche, le prix des porcins se redresse quelque peu, à la faveur d’une demande chinoise dynamique.

Jeudi, 6 juillet 2017/ INSEE/ France.
https://www.insee.fr

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