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L'industrie de la viande allemande reste stable

La réduction de l'offre de bétail combinée à une demande réduite de viande de porc en 2017 met l'industrie allemande de la viande en difficulté.

16 Mai 2018
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D'après la publication du Ministère espagnol de l'Agriculture dans son bulletin d'information de l'étranger, les entreprises de l'industrie allemande de la viande ont connu en 2017 un environnement de marché difficile, comme l'a signalé la Fédération Allemande de l'Industrie de Produits à base de Viande (BVDF). Les principales difficultés résultent d'une combinaison de facteurs tels que la réduction de l'offre d'animaux de boucherie, une faible demande de viande de porc - tant en Allemagne que dans l'Union Européenne - ainsi qu'une tendance à la baisse des exportations de viande et dérivés vers les pays tiers.

En ce qui concerne la consommation totale de viande, une diminution de 0,8% a été observée par rapport à 2016, la plaçant en moyenne à 59,7 kg par tête, ce qui, selon les analystes, a été dû exclusivement à baisse de la consommation de viande de porc.Ainsi, alors que la consommation moyenne de viande de volaille est restée à environ 12,4 kg par habitant et celle de viande de bœuf a même légèrement augmenté de 0,2% pour atteindre 10,0 kg par habitant, la consommation de viande de porc enregistrée en 2017 est descendue à 35,8 kg, ce qui, par rapport à l'année précédente, a représenté une baisse de 0,9%.

Contrairement à l'évolution observée les années précédentes, les quantités exportées par l'Allemagne en 2017 ont diminué de 3,4% par rapport à l'année précédente, s'établissant à quelque 4,1 millions de tonnes, dont 14,3% correspondaient à des produits à base de viande (saucisses, préparations à base de viande), faisant augmenter les ventes totales à l'étranger de ce type de produits de 1,6%.

Cependant, en raison de la hausse des prix des matières premières, les revenus obtenus ont augmenté - indépendamment de la baisse des quantités exportées - pour atteindre un montant total de 10,2 milliards d'euros (+ 4,8%).

Les importateurs les plus importants ont été, encore une fois, les pays partenaires de l'UE qui - selon le type de produit - ont acheté entre 80% et 90% des marchandises exportées. En ce qui concerne les sous-produits, tels que les abats, le bacon/lard et les matières grasses, les pays tiers se sont clairement démarqué, représentant 60%.

Parmi ces derniers, la Chine s'est imposée comme le principal client de l'Allemagne, pays qui a réduit ses achats de 178.000 tonnes en 2017 (-37%) par rapport à 2016, de sorte qu'en termes d'exportations de sous-produits, les ventes ont chuté à 661.000 tonnes (-9,3%).

Une situation similaire s'est produite dans le cas des exportations de viande de porc fraîche et congelée, se montant à 1,81 million de tonnes (-3,5%). Cette évolution s'explique principalement par la chute des affaires avec la Chine avec une baisse de 39% des ventes réalisées dans ce pays pour atteindre 167.800 tonnes. Les ventes réalisées sur le marché intérieur de l'UE sont restées relativement stables, représentant environ 1,4 million de tonnes.

Jeudi 10 mai 2018/ MAPAMA/ Espagne.
http://www.mapama.gob.es

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