TwitterLinkedinWhatsAppTelegramTelegram
0
Lire cet article dans:

L’indice FAO des prix des produits alimentaires fléchit

Les prix de la viande ont également reculé, quoique légèrement, mais les prix du sucre ont progressé.

10 Décembre 2018
TwitterLinkedinWhatsAppTelegramTelegram
0

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 160,8 points en novembre 2018; il est ainsi en recul de 2,1 points (1,3 pour cent) par rapport au mois d’octobre, soit son plus bas niveau depuis mai 2016, et de près de 15 points (8,5 pour cent) par rapport l’année dernière à la même période. La baisse de novembre s’explique par le net recul des prix de l’huile végétale, des produits laitiers et des céréales. Les prix de la viande ont également reculé, quoique légèrement, mais les prix du sucre ont progressé.

L’Indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 160 points en novembre, en légère baisse par rapport à sa valeur légèrement révisée d’octobre. Il perd 7,4 pour cent par rapport à son niveau au même mois de l’année dernière. En novembre, les cours internationaux de la viande de volaille, de porcins et d’ovins ont continué à fléchir, la viande d’ovins accusant le plus fort repli, tandis que ceux de la viande de bovins se sont légèrement redressés. En dépit de l’augmentation de la demande en Asie, les prix des ovins ont reculé, sous l’effet de l’abondance des disponibilités exportables en Océanie. Les cours de la viande porcine ont baissé pour le troisième mois consécutif, en raison de l’abondance des disponibilités exportables dans les principales régions productrices et du maintien des restrictions commerciales dues aux épidémies de peste porcine africaine. La tendance à la baisse des prix de la viande de volaille s’est poursuivie en raison de la faiblesse de la demande. En revanche, après cinq mois de baisse, les prix de la viande de bovins ont légèrement rebondi, portés par une offre quelque peu limitée sur le marché au comptant et par une forte demande sur les marchés d’Asie.

fao fr

L’Indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 164 points en novembre, soit près de 1,7 points (1,1 pour cent) de moins qu’au mois d’octobre et une baisse de 11 points (7,1 pour cent) par rapport à la moyenne de novembre 2016. L’abondance des disponibilités exportables vers les marchés voisins a pesé sur les prix du blé et l’accroissement de la concurrence à l’exportation a tiré les cours du maïs vers le bas. L’arrivée de nouvelles récoltes a continué de peser sur les cours du riz à l’exportation, mais la demande des Philippines et la baisse escomptée de la production de riz parfumé dans certains importants pays exportateurs ont tout de même un peu soutenu les prix.

L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 125,3 points en novembre, soit une baisse de 7,6 points (5,7 pour cent) en glissement mensuel. Il s’agit de la dixième baisse mensuelle consécutive et du niveau le plus bas depuis douze ans. Ce recul est imputable à l’affaiblissement des prix dans l’ensemble du secteur des huiles végétales. Les cours internationaux de l’huile de palme ont enregistré un net recul, qui résulte tant de l’abondance des stocks, qui perdure dans les principaux pays exportateurs, que de la récente contraction des prix mondiaux des huiles minérales. Dans le même temps, les cours de l’huile de soja et de l’huile de tournesol ont reculé, respectivement en raison d’une offre abondante aux États-Unis, dans l’Union européenne et dans plusieurs marchés émergents et de perspectives de production positives dans la région de la mer Noire.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 175,8 points en novembre, soit un recul de 6 points (3,3 pour cent) par rapport à octobre. Il s’agit de la sixième baisse consécutive en glissement mensuel. L’Indice est ainsi en baisse de 13,9 pour cent par rapport à sa valeur à la même période l’année dernière et recule de 18,3 pour cent par rapport à son plus haut niveau atteint cette année (en mai). En novembre, les cours internationaux du beurre, du fromage et du lait entier en poudre ont reculé, sous l’effet de l’abondance des stocks et de l’augmentation des disponibilités exportables, en particulier en Nouvelle-Zélande. En revanche, les prix du lait écrémé en poudre se sont partiellement redressés en novembre, principalement en raison de l’accélération des importations des acheteurs à la recherche de livraisons immédiates.

L’Indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 183,1 points en novembre, soit 7,7 points (4,4 pour cent) de plus qu’en octobre. Il s’agit de la troisième hausse mensuelle consécutive. La hausse des cours du sucre s’explique principalement par l’évolution de la production au Brésil, où, d’après les dernières estimations, la production de sucre dans la région Centre-Sud devrait reculer de 27 pour cent par rapport à l’année dernière. En outre, on constate que la part de la canne à sucre utilisée pour produire du sucre est tombée à 35,8 pour cent, contre 47,4 pour cent en 2017, la majorité de la récolte étant destinée à la production d’éthanol. Toutefois, la baisse des prix de l’essence au Brésil le mois dernier a empêché les prix du sucre d’augmenter davantage, car une partie de la canne à sucre n’a pas été affectée à la production d’éthanol.

Jeudi, 6 decembre 2018/ FAO.
http://www.fao.org

Commentaires de l'article

Cet espace n'est pas destiné a être une zone de consultation des auteurs mais c'est un lieu de discussionouverts à tous les utilisateurs de 3trois3.
Publier un nouveau commentaire

Pour commenter, vous devez être utilisateur de 3trois3 et vous connecter

Dernière heure

Dernières nouvelles de la filière porcine

Vous n'êtes pas inscrit à la liste

Connectez-vous et inscrivez-vous à la liste