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Nations Unies : les dirigeants mondiaux s’engagent à lutter contre la résistance aux antimicrobiens

Pour la première fois, les chefs d'État se sont engagés à adopter une approche générale et concertée afin de s'attaquer aux causes fondamentales de la résistance aux antimicrobiens dans plusieurs domaines, et en particulier la santé humaine, la santé animale et l'agriculture.

26 Septembre 2016
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Pour la première fois, les chefs d'État se sont engagés à adopter une approche générale et concertée afin de s'attaquer aux causes fondamentales de la résistance aux antimicrobiens dans plusieurs domaines, et en particulier la santé humaine, la santé animale et l'agriculture. C'est la quatrième fois qu'une question de santé est examinée par l'Assemblée générale des Nations Unies. La réunion de haut-niveau a été organisée par S.E Peter Thompson, Président de la 71 ème session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Les pays ont réaffirmé leur engagement à élaborer des plans d'action nationaux en se basant sur le Plan d'action mondial pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens, que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a élaboré en 2015, en coordination avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), afin de lutter contre la résistance aux antimicrobiens. Ces plans sont nécessaires afin de prendre conscience de l'ampleur du problème et de mettre fin à la mauvaise utilisation des antimicrobiens dans le cadre de la santé humaine, animale et dans l'agriculture. Les dirigeants présents ont reconnu la nécessité de mettre en place des systèmes plus solides afin de surveiller les infections pharmaco résistantes et la quantité d'antimicrobiens utilisée chez les êtres humains, les animaux et sur les cultures. Selon eux, il est également nécessaire de renforcer la coopération et d'augmenter les financements internationaux.

Ils se sont par ailleurs engagés à renforcer la réglementation sur les antimicrobiens, améliorer les connaissances et la sensibilisation sur le sujet, promouvoir de meilleures pratiques et à encourager des approches novatrices, en ayant recours à des alternatives aux antimicrobiens, à de nouvelles technologies de diagnostic et à des vaccins.

Les pays ont aussi souligné les failles du marché et ont préconisé l'instauration de nouvelles mesures incitatives afin d'investir dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments, de tests de diagnostic rapides et d'autres thérapies importantes appelées à remplacer celles qui perdent de leur puissance.

Mercredi, 21 septembre 2016/ FAO.
http://www.fao.org

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