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Royaume-Uni : rapport 2013 sur les zoonoses

Campylobacter demeure le pathogène gastrointestinal humain le plus souvent signalé.

28 Juillet 2015
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D'après le dernier rapport DEFRA sur les zoonoses, Campylobacter demeure le pathogène gastrointestinal humain le plus souvent signalé. Après une tendance générale à la hausse au cours des 10 dernières années, le nombre de rapports de laboratoire concernant Campylobacter a chuté au Royaume-Uni en 2013. Il y a eu 66.575 rapports au Royaume-Uni, soit une baisse de 8 % par rapport à 2012. Dix-neuf foyers de campylobactériose dus aux aliments ont été signalé en 2013, ce qui représente une augmentation significative en comparaison aux huit signalés en 2012. Quatorze foyers ont été associés à la consommation de volaille, dont neuf concernaient du pâté de foie de poulet.

Pour ce qui est de l'Hépatite E, en Angleterre et au Pays de Galles, la majorité des cas de virus d'hépatite E (HEV) chez des personnes ne sont pas liés à des voyages et représentent une maladie sporadique. Depuis 2010, le nombre de cas confirmés d'hépatite E a augmenté chaque année, avec 691 cas signalés en 2013, soit une hausse de 19% depuis 2012. Le nombre de cas liés aux voyages sont demeurés relativement stables au cours des années. La hausse importante constatée depuis 2010 est donc due à une augmentation des cas par transmission locale, avec 69% des cas estimés comme non associés au voyage ou locaux. La hausse importante des cas locaux en Angleterre et au Pays de Galles est due à l'émergence d'un phylotype HEV différent (génotype 3, clade 2), qui navait pas été observé de façon habituelle en Angleterre et au Pays de Galles avant 2010. Il y a donc actuellement deux éclosions concurrentes contribuant au poids des maladies au niveau national : le virus de clade 1, qui a été la cause des cas d'hépatite E depuis 2003 ; et le virus de clade 2 qui a émergé plus récemment et qui a représenté environ deux-tiers des cas en 2013. L'étude d'abattoir porcin réalisée avec une collaboration à partenariat multiple, qui a été lancée pour mieux comprendre le rôle possible de l'infection chez les porcs sur l'incidence sur les maladies humaines, a montré que 93% des 640 porcs ayant été analysés étaient séropositifs lors de l'abattage, dont 6% infectés activement par le HEV, comme le montrait la présence de plasma HEV RNA détectable. La charge virale était suffisante pour identifier le virus depuis un petit nombre de porcs comme étant de génotype 3, clade 1. Ce n'est pas le clade de virus associé à la hausse importante des cas locaux chez des personnes depuis 2010, c'est pourquoi la cause ne devrait pas être la viande des porc britannique.

Mercredi 22 juillet 2015/ DEFRA/ Royaume-Uni.
https://www.gov.uk

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