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A LIRE : PORC =LAIT

maryline chesnel

1 10-Mai-2011 9:52 (il y a 12 ans 11 mois 14 jours)

NOS CAMPAGNES AGRICULTURE
Ceux qui pédalent dans le yaourt
Il s’est dit des choses très bizarres et plutôt préoccupantes le 21 avril à l’Assemblée générale des coopératives laitières. Mais les producteurs de lait n’avaient pas voix au chapitre. Pourquoi ?

Assister à l’assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières offre un total dépaysement au journaliste comme au producteur de lait. Les producteurs présents à celle du 21 avril à Paris étaient généralement des administrateurs de leur coopérative laitière. Durant cette matinée, ils étaient invités à entendre ceux qui pensaient à leur place. En ignorant superbement leurs soucis, en ce début de printemps marqué par la sécheresse et la hausse des coûts de production induite par la cherté des carburants, des engrais, des céréales et des tourteaux. Voici comment s’est jouée cette pièce en trois actes.

Acte 1. La parole est à Jacques Carles, délégué général du Mouvement pour un ordre mondial de l’agriculture (MOMAGRI). Il précise que 2 milliards d’humains vivent encore avec moins de 2 dollars par jour, que le capitalisme a failli dans la gestion de l’agriculture mais qu’il n’est pas remis en cause pour autant. Selon lui, « il n’y a pas pour l’instant de mode de coopération alternatif » à la logique capitaliste. Il précise encore que « les prévisions faite pour l’agriculture à partir de modèles qui fonctionnent pour le secteur industriel ne sont pas fiables en raison des risques endogènes comme les aléas climatiques ». A partir de là « il n’y a pas de vision stratégique sur l’agriculture », tandis que 95 % des contrats sur les marchés à terme « sont uniquement spéculatifs ». Il note enfin que l’approche de l’OMC sur la régulation par le commerce est « obsolète ».Mais le bonhomme ne propose rien pour sortir du système.

Acte 2. La parole est à Jean-Hervé Lorenzi, « président du cercle des économistes » autoproclamés. Il n’est « pas un économiste du monde agricole » mais constate que « depuis six mois la réflexion sur l’agriculture est devenue centrale », avant d’ajouter qu’il est « passionné par le débat sur la volatilité des prix agricoles, mais qu’il n’a pas de vision claire du sujet à traiter ». En vertu de quoi il donne à son auditoire un petit cours sur l’histoire de la crise financière mondiale, partie des Etats Unis en 2008. Il lâche enfin qu’il « ne sait pas si la libéralisation est échanges en agriculture est une évidence ». A l’évidence, ce type pédale dans le yaourt dès qu’il s’agit d’agriculture.

Acte 3. Mal animée par une journaliste éloignée des dossiers agricoles, une table ronde à quatre voix conduit un débat confus sur le besoin des coopératives laitières de grandir jusqu’à atteindre la « taille critique », indispensable pour jouer dans la cours des grands avec Lacatalis, Danone et Sodiaal. Il sortira de cet échange qu’il faut investir dans des tours de séchage pour exporter de la poudre. Avec cette conclusion du professeur d’économie René Mauget : « On pourrait peut-être produire du lait à 25 centimes le litre pour faire de la poudre pour l’export, comme le fait la Nouvelle-Zélande ». Celui là n’a même pas vu que les coûts de production venaient de grimper en flèche. Ni lu le document graphique de la FNCL indiquant que le prix moyen de la tonne de lait était de 325 euros en 1990 ,340€ euros en 2000 et seulement 310 euros en 2010, après avoir culminé à 350 euros en 2008.

Fort de tous ces éclairages qui n’en furent pas, Dominique Chargé, président de la FNCL, dira dans son discours de clôture : « Il faut donc tout faire pour atténuer les effets de la volatilité .Mais il faut aussi avoir conscience qu’elle est désormais une compagne de fortune diverse sur les marchés, dont les opérateurs économiques doivent s’accommoder et apprendre à en maîtriser les risques ». Quitte à ruiner les producteurs en sciant, du même coup, la branche sur laquelle les coopératives ont assis leur activité !

A lire :

--> La chronique de Gérard Le Puill : pas de pitié pour les pauvres

Gérard Le Puill
sity sity

2 11-Mai-2011 21:15 (il y a 12 ans 11 mois 13 jours)

Rien de surprenant,si notre pays à connue deux guerres avec les dégâts que l'on connaît,notre pays connaîtra aussi une crise économique avec des dégâts sans précèdent,et pourquoi?????

ERREUR D'ANALYSE ET DE STRATEGIE DE NOS TETES PENSANTE....
maryline chesnel

3 12-Mai-2011 21:30 (il y a 12 ans 11 mois 12 jours)

Le prix du porc a baissé aujourd'hui 3cts .Est ce justifié? Mais que font nos dirigeants? Je vous joins un articke sur les CVO.
L'union : Jean-Luc Pruvot, vous êtes agriculteur à Parfondeval. Pouvez-vous nous expliquer qu'est-ce qu'une CVO et pourquoi avez-vous souhaité entamer une procédure à ce sujet ?
J-L Pruvot : Les CVO sont des côtisations proposées par l'Interprofession du lait, le CNIEL, et étendues à l'ensemble de la filière par le ministère de l'agriculture. En novembre 2008, l'Apli a déposé auprès de Me Massart plus de 1 200 dossiers de demande de remboursement de toutes les CVO, considérés comme des aides d'état pour la commission européenne.
Or, ces dernières ont été mises à exécution avant leur approbation devant la commission. Nous réclamons donc le remboursement des CVO versées avant le 10 décembre 2008, date à laquelle les CVO ont été reconnues par Bruxelles.

Vous êtes l'un des rares agriculteurs à avoir engagé cette procédure dans le nord de l'Aisne. Quel est le montant des CVO que vous considérez comme illégales et dont vous réclamez le remboursement ?
J'ai fait le calcul avec les factures de chaque mois et je suis arrivé au montant de 12 000 euros. C'est ce que je réclame au CNIEL.
À la tête du CNIEL, on retrouve Henri Brichart, président thiérachien et FNPL.

Vous avez fait partie du syndicat majoritaire pendant 15 ans. Puis, vous l'avez quitté avant de rejoindre l'Apli. Pourquoi ?
J'ai souhaité devenir administrateur. Les responsables du canton et de l'arrondissement ne m'ont pas soutenu. J'ai donc quitté le syndicat.

Depuis, vous menez un combat acharné contre ce même syndicat. Ce combat n'est-il pas une vengeance, en fin de compte ?
Je ne pense pas. Je ne viendrai jamais à bout du CNIEL. J'ai donc décidé d'adopter d'autres valeurs.

Cette procédure pour le remboursement des CVO est presque qu'un symbole pour vous…
Oui, car je souhaite ainsi me battre contre une interprofession qui ne laisse pas de place aux autres syndicats.

L'APLI n'est pourtant pas un syndicat…
Non, en effet, l'APLI est une association. Et elle n'a pas vocation à devenir un syndicat, mais simplement à faire évoluer les mentalités. On ne critique pas le FNPL, qui est bon syndicat. On critique ses dirigeants.

Propos recueillis par Delphine OLIVA






maryline chesnel

4 12-Mai-2011 22:04 (il y a 12 ans 11 mois 12 jours)

Le PRESIDENT PASCAL MASSOL vous explique ce qu'est une OP transversale et une op verticale , ne surtout pas se tromper , il fait allusion à la production porcine .
A écouter si vous le souhaitez

http://fr.justin.tv/fairmilktv_fr/b/285706181

maryline chesnel

5 15-Mai-2011 10:42 (il y a 12 ans 11 mois 9 jours)

Mikael poillion a reçu Nicolas Sarkosy dans le Pas de calais ,il dit que l'EUROPE a pas mesuré que la libéralisation aurait un impact térrible à court terme.
Le prix du kg de porc a baissé de 8 cts en allemagne , en France il vient de baisser de 3 cts , la semaine prochaine sera t- il de 5 cts au cadran à Plérin ? affaire à suivre .
A écouter
http://youtu.be/I8xZanQFqFM
sity sity

6 15-Mai-2011 13:07 (il y a 12 ans 11 mois 9 jours)

Ho,j'ai dit quoi le 11 mai à 21h15.............
maryline chesnel

7 16-Mai-2011 18:17 (il y a 12 ans 11 mois 8 jours)

Eh oui SITY et à tous ceux qui nous lisent ,le problème de la politique commune est bien européenne cogéré par qui on sait .Pour une fois l'analyse du MBP est dans la vérité .Sachez que les producteurs allemands sont aussi mal que nous .ce sont les embauches que les abattoirs font:La main d'oeuvre est pour certains à 3,50euro de l'heure et les abattoirs tournent en 3/8 L'industrialisation est elle compétitive, cela fait au moins 2 ans que l'on en parle avec Pascal.bonne lecture. l'indigestion allemande .IL faudrait pour les producteurs allemands que le kg de porc soit à 1,75 euro c'est ce qu'ils revendiquent.
www.marche-porc-breton.com
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