Week-end de Pâques décisif, limites de prix
Nous verrons si le marché de printemps démarre à Pâques, comme le veut la tradition, ou s'il connaît un retard en raison de la date trop précoce dans l'année.
Nous verrons si le marché de printemps démarre à Pâques, comme le veut la tradition, ou s'il connaît un retard en raison de la date trop précoce dans l'année.
Après quatre mois dans une situation extrême, le prix glisse vers le bas - dans un mouvement sans panique - à la recherche d'un plancher.
Les abattoirs connaîtront un été très difficile ; au manque naturel de porcs s'ajoutera l'absence de porcelets victimes du SDRP. Tôt ou tard, les abattages ne seront plus possibles que quatre jours par semaine.
Alors que les prix et les effectifs sont en baisse dans la plupart des pays européens, le centre de gravité de la production porcine européenne se déplace inexorablement vers le sud-ouest du continent.
Guillem Burset analyse la situation actuelle de la filière porcine espagnole sur le marché européen et mondial et nous donne des indices sur ce qui est à prévoir pour 2023.
Connaissons-nous le pourcentage de lots d'animaux importés qui sont virémiques au SDRP et avec quelles souches ?
Comparaison des données de production entre les élevages de truies en Espagne et aux États-Unis.
Le mois de février s'achève sur une hausse sans gêne du porc. Il n'y a actuellement pas assez de porcs en Espagne pour suivre les taux d'abattage records observés en janvier.
L’érosion des cours du porc se poursuit en Europe et rien ne semble pouvoir arrêter ces baisses successives qui mettent en péril un nombre croissant d’élevages.
Le mois de septembre montrera dans toute sa dureté la précarité de l'époque actuelle : les porcs arriveront en masse à l'abattoir et il reste à savoir si les abattoirs accepteront de transformer les porcs dont ils ne pourront vendre la viande.
Pour le seul mois de juin, les exportations vers la Chine se sont élevées à 184 834 tonnes, soit une baisse de 25,5% (‐63 000 tonnes) par rapport à juin 2020.
Le récent repli des achats chinois a provoqué un retour des grands exportateurs européens.
La reprise semble longue à venir alors que les éleveurs espèrent de meilleurs cours pour compenser la hausse constante des coûts de production, devenus très élevés.
La grande inertie des cours du porc en Europe du Nord conditionne actuellement l’évolution de la plupart des autres marchés en Europe à la veille d’une semaine dont l’activité sera réduite en raison du jeudi de l’Ascension.
Le prix du porc continue d'augmenter et G. Burset nous donne même une prédiction pour le mois de juin. Bien que tout cela semble être une bonne nouvelle pour les éleveurs et les abattoirs, une tempête se prépare dans l'industrie de la transformation.
Un mouvement de hausse plus large semble engagé sur les prix du porc en Europe. Les situations s’améliorent chaque semaine sur les marchés de l’offre.