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La pression haussière était bien présente la semaine dernière sur le marché allemand. Toutefois, après avoir constaté un marché finalement plus équilibré, il a été décidé de reconduire le prix de référence de la semaine précédente. L’offre de porcs est restée faible, tout en demeurant suffisante pour répondre aux besoins des abattoirs, à l’exception de la région sud de l’Allemagne. Sur le marché de la viande, les volumes ont légèrement reculé, sans toutefois entraîner de baisse des prix.
Le marché espagnol de la semaine dernière a été marqué par des négociations serrées entre abatteurs et producteurs. D’un côté, les abatteurs plaidaient pour le maintien du prix, soulignant que l’Espagne affiche déjà le cours le plus élevé d’Europe. De l’autre, les producteurs réclamaient une hausse, invoquant un manque d’offre et une stratégie de rétention via l’alourdissement des poids. Le cours espagnol est toutefois resté stable, sous l’influence des positions allemande et française. Le marché de la viande demeure également stable, sans relais de croissance du côté des exportations.
En Italie, le marché attend la saison touristique pour relancer sa dynamique haussière. Comme c’est souvent le cas en mai, le marché de la viande n’est pas favorable, ce qui entraîne une réduction des marges pour les abatteurs. Le marché italien semble s’orienter vers une phase de stabilité, bien qu’il faille rester prudent quant aux prévisions.
En Belgique, l’offre de porcs diminue rapidement tandis que la demande reste soutenue. Une certaine spéculation émerge du côté des producteurs, qui tentent d’obtenir des hausses de prix. Les poids ont reculé de 700 grammes la semaine précédente, bien qu’ils restent à un niveau élevé. Les exportations vers l’Espagne se poursuivent à des tarifs avantageux. Le marché de la viande est dynamique à l’exportation, mais demeure stable sur le marché intérieur.
Aux États-Unis, comme au Québec, le marché du porc progresse grâce à la hausse de la valeur recomposée de la carcasse. C’est donc le marché de la viande qui constitue le principal moteur de cette croissance. À noter également que les niveaux d’activité dépassent ceux de la semaine précédente ainsi que ceux de la même période l’année dernière.
En Chine, le prix du porc évolue dans un contexte de stabilité, mais des tensions existent en arrière-plan. Les grands producteurs limitent leur offre pour soutenir les prix. Cependant, l'effet escompté tarde à se concrétiser, en raison de la présence de porcs lourds issus de l’élevage secondaire, ce qui pèse sur la valeur moyenne du marché.
France
Tendance de la semaine : une semaine sans variation au MPF
Pour la quatrième semaine consécutive, la cotation du Marché du Porc Français est reconduite à 1,793 €/kg. Les marchés de lundi et jeudi ont été globalement équilibrés, avec des propositions d’enchères resserrées autour de la moyenne. Le volume total de la semaine est en hausse, le marché du jeudi intégrant l’activité d’abattage des cinq jours de la semaine en cours. Par ailleurs, l’ensemble des lots a trouvé preneur.
Des abattages dynamiques et des poids qui grimpent en flèche
La dynamique d’abattage poursuit la tendance observée la semaine dernière, avec une progression des volumes par rapport à la semaine précédente. Cette hausse s’explique en grande partie par l’intégration d’un nouvel abattoir dans la zone UNIPORC. On observe également une différence positive et significative par rapport à l’année 2024 : le cumul des abattages depuis le début de l’année est supérieur de 0,81 % à celui de l’année précédente.
