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Céréales : rebond des exportations françaises prévu pour 2025/26

FranceAgriMer prévoit un rebond des exportations de blé tendre en 2025/26, soutenu par une récolte en hausse et une demande vers les pays tiers.

1 Août 2025
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Le conseil spécialisé « Grandes cultures – marchés céréaliers » de FranceAgriMer, réuni le 16 juillet sous la présidence de Benoît Piétrement, a présenté des perspectives positives pour les exportations françaises de céréales en 2025/26. Grâce à une récolte de blé tendre annoncée en nette hausse tant en quantité qu’en qualité, les exportations vers les pays tiers pourraient atteindre 7,5 millions de tonnes, selon les premières prévisions.

En fin de campagne 2024/25, les exportations françaises de blé tendre ont connu un regain d’activité, avec des ventes vers l’Égypte, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Les prévisions ont été relevées à 3,5 Mt, soit 250 000 tonnes de plus qu’estimé en juin. Vers l’Union européenne, les exportations de blé tendre atteindraient 6,8 Mt, notamment à destination des Pays-Bas, de l’Espagne et du Portugal. Le maïs bénéficie également d’une dynamique similaire avec des ventes intra-UE portées à près de 4,5 Mt.

Les stocks de fin de campagne s’allègent, atteignant 2,3 Mt pour le blé tendre, 3,3 Mt pour le maïs et 0,9 Mt pour l’orge, traduisant une meilleure valorisation commerciale.

Pour 2025/26, FranceAgriMer table sur une collecte de blé tendre en progression de 28 % (30,3 Mt), sur la base d’une production estimée à 32,6 Mt. Les utilisations domestiques (panification, amidonnerie, alimentation animale) resteraient stables autour de 14 Mt. Les exportations vers les pays tiers seraient donc en forte hausse par rapport à la campagne précédente, bien qu’inférieures aux niveaux historiques, en raison de l’absence persistante de l’Algérie comme client et des incertitudes liées à la Chine.

Les exportations vers l’UE se maintiendraient autour de 6,7 Mt, en ligne avec la moyenne des cinq dernières campagnes. Toutefois, la compétitivité française reste contrainte par un taux de change euro/dollar défavorable et un contexte géopolitique tendu.

Enfin, bien que le prix du blé meunier reste bas sur Euronext (environ 200 €/t), le coût des engrais azotés, phosphatés et potassiques demeure élevé, affectant la rentabilité des exploitations.

22 juillet 2025 / FranceAgriMer / France.
https://www.franceagrimer.fr

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