Gad Cecab ,des offres de reprise insuffisantes

Le groupe agroalimentaire morbihannais Cecab (Theix) n'est pas satisfait des offres des candidats à la reprise de sa filiale industrielle porcine Gad-Cecab. Il devrait continuer à exploiter lui-même les deux abattoirs-découpe.
La Cecab cherche des solutions pour le désendettement de sa filiale porcine Gad-Cecab. Trois candidats se sont mis sur les rangs, Bigard (Quimperlé, 29), Cooperl (Lamballe, 22) et SVA appartenant au groupe Intermarché (Vitré (35). Il n'y a pas pour l'instant de candidat étranger sur la liste, contrairement aux informations qui ont pu circuler ces derniers temps. Le comité interministériel aux restructurations industrielles (Ciri) planche sur le dossier depuis plusieurs semaines. Selon nos informations, ces trois offres ne répondent pas aux exigences du groupe morbihannais, elles «ne sont pas à la hauteur».

«Pas de plan social»

Dans les jours à venir, le conseil d'administration de l'entreprise et le conseil de surveillance devraient se prononcer pour la continuité de l'exploitation en propre des deux usines de Gad-Cecab de Josselin (56) et Lampaul-Guimiliau (29), qui emploient 2.600 salariés et abattent 60.000 porcs par semaine. Des proches du dossier rejettent l'éventualité d'un plan social chez Gad-Cecab, une information parfois avancée sur les deux sites. Le groupe va plancher sur les mesures à prendre pour redresser la situation de sa filiale industrielle porcine.

Enjeu stratégique

Le dossier de la reprise de Gad-Cecab est devenu un enjeu stratégique pour la filière porcine bretonne. Le dossier a pris rapidement la forme d'une bataille entre le groupe privé finistérien Bigard, géant de la viande bovine et porcine, et le groupe coopératif costarmoricain Cooperl, poids lourd spécialisé dans le porc. La candidature de SVA semblait en retrait. La rumeur insistante de l'arrivée du géant Danois Danish Crown n'était qu'un mirage. Les candidats vont-ils revoir leur offre à la hausse?


 

Voilà le resultat d une attente et incompétence total de la filière porcine et ça va continuer