
Mieux comprendre la grippe porcine : Contrôle direct (3/3)
Dans ce dernier article de la série, nous examinons les stratégies de conduite et les vaccins disponibles pour lutter contre la grippe porcine.
L’influenza porcine est une maladie respiratoire d’importance majeure en raison de sa transmission rapide et de son potentiel zoonotique.
L’influenza porcine est causée par de nombreux virus influenza de type A étroitement apparentés, qui se caractérisent par leur capacité à modifier leur structure antigénique et à créer de nouvelles souches.
Chaque sérotype est identifié par des protéines de surface appelées « H » et « N ». Les trois sérotypes les plus courants chez le porc sont H1N1, H1N2 et H3N2. Il existe également différentes souches au sein de ces sérotypes, avec des niveaux variables de pathogénicité (capacité à provoquer une maladie) et sans protection croisée.
La période d’incubation de la maladie est très courte, entre 12 et 48 heures, et ses manifestations concernent principalement le système respiratoire. Le virus peut infecter un élevage en quelques jours. Ce haut pouvoir de transmission constitue un indice quasi diagnostique de l’influenza.
Il existe trois périodes clés pendant lesquelles l’infection peut entraîner une infertilité. Ces effets sont dus à la fièvre et à ses conséquences, selon le stade de gestation, car le virus n’est pas systémique et ne traverse pas le placenta ; les fœtus ne sont donc pas infectés.
Dans les grands élevages, la grippe peut devenir endémique, avec des poussées cliniques intermittentes et des épisodes d’infertilité. Différentes souches peuvent affecter successivement un même élevage.
Truies
Lorsque le virus pénètre pour la première fois dans l’élevage, on observe deux ou trois animaux malades pendant les deux premiers jours, suivis de :
Au niveau de l’élevage, on peut également observer :
Porcelets en lactation
Post-sevrage et engraissement
Maladie aiguë :
Maladie endémique :
La grippe peut être introduite par :
En cas de maladie aiguë, un diagnostic fiable peut être établi sur la base des signes cliniques, car aucune autre maladie ne présente une transmission aussi rapide ni des effets cliniques aussi marqués. Des prélèvements sanguins chez les truies atteintes, effectués au début de la maladie puis 2 à 3 semaines plus tard, montrent une augmentation du titre d’anticorps. Le virus de la grippe peut être identifié à partir de prélèvements nasaux à l’aide d’un test PCR. Des fluides oraux peuvent également être utilisés avec de bons résultats.
Cependant, dans les cas de maladie endémique, il peut être difficile de la différencier d’autres infections virales ; il convient alors de considérer le PRRS et la maladie d’Aujeszky.
Il est essentiel d’utiliser le séquençage pour identifier précisément la souche virale en vue de la vaccination.

Dans ce dernier article de la série, nous examinons les stratégies de conduite et les vaccins disponibles pour lutter contre la grippe porcine.

Le tableau clinique est souvent aggravé par des facteurs de risque tels que les fluctuations de température, d'autres virus ou des bactéries.

Quelles méthodes de diagnostic de laboratoire puis-je utiliser pour diagnostiquer la grippe A ? Laquelle choisir en fonction de la situation ? Comment interpréter les résultats ?
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