Maladie des œdèmes (E. coli, Diarrhée post-sevrage)

Truies, porcelets en lactation et porcs à l’engrais

• Pas de symptômes observés.

Post-sevrage

Parfois, le seul signe visible est la découverte d’un porc mort en bon état corporel.

Les porcs vivants atteints présentent :

• Incoordination.
• Les porcs cessent de s’alimenter.
• Aux stades avancés, ils souffrent de paralysie partielle et tombent.
• Des signes nerveux peuvent parfois être observés.
• La diarrhée n’est pas une caractéristique.
• Les lésions cérébrales sont irréversibles et la majorité des porcs meurent.
• Un œdème au niveau du visage ou des paupières est fréquent.
• Les animaux atteints de forme aiguë n’ont pas de fièvre ; ils présentent généralement une température corporelle basse.

• Associée au sevrage et aux changements d’alimentation.
• Parcs contaminés.

Le diagnostic repose sur les signes cliniques typiques, l’apparition soudaine de la maladie après le sevrage, les résultats de la nécropsie montrant un œdème (accumulation de liquide dans les tissus) au niveau de la grande courbure de l’estomac, du côlon spiralé et des paupières, ainsi que l’isolement de sérotypes d’E. coli généralement hémolytiques produisant la toxine Stx2e à partir de la partie antérieure de l’intestin grêle. Les animaux ne présentent pas de fièvre.

+ d’info diagnostic laboratoire

Lorsque les signes cliniques sont visibles, il est souvent trop tard et la majorité des porcs atteints meurent. Les traitements visent à empêcher la prolifération de l’agent pathogène et à réduire la charge infectieuse. Les principes généraux de contrôle des colibacilles et des diarrhées post-sevrage doivent être appliqués.

• Isolement de l’agent pathogène et détermination de sa sensibilité aux antibiotiques.
• Identification de la période d’apparition initiale de la maladie (par exemple, 10 jours après le sevrage) et administration de traitements via l’aliment ou l’eau 3 à 5 jours auparavant.
• Utilisation préventive de vaccins oraux au moment du sevrage.