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En Allemagne, après l’effondrement des prix de la semaine dernière, le marché du porc d’abattage retrouve un certain équilibre. Les abattoirs ont intensifié leurs activités, même si la commercialisation reste inégale selon les régions. Des excédents persistent, mais la situation s’améliore progressivement. Le prix conseillé demeure à 1,70 €/kg. La demande en pièces de viande progresse légèrement, notamment pour la transformation, tandis que les écarts de prix selon les coupes restent marqués.
En Espagne, les volumes d’abattage demeurent élevés, environ 3 % au-dessus du niveau de l’an passé, stimulés par les grands producteurs (+5 %). Les carcasses ont encore progressé fortement en poids la semaine précédente, de près de 800 grammes, malgré des livraisons anticipées pour éviter une nouvelle baisse des cours et libérer de la place dans les élevages. Les éleveurs ont accepté la diminution des prix, plus marquée que la semaine précédente, tout en rappelant que le marché espagnol reste mieux équilibré que celui du nord de l’Europe. Ils préconisent un ajustement plus progressif, propre aux conditions nationales. Toutefois, la forte correction allemande a entraîné l’ensemble du marché européen, aggravé par les tensions sur les exportations vers la Chine. Les industriels espagnols réclament toujours une adaptation des prix pour préserver leur compétitivité dans un contexte d’échanges intra-européens renforcés.
En Belgique, malgré un niveau d’abattage soutenu, les poids moyens continuent de croître et dépassent désormais 100 kg. Le marché intérieur de la viande enregistre une baisse de 5 centimes, tandis que les produits destinés à l’export reculent de 10 à 11 centimes. Le prix du porc vif est resté stable cette semaine, malgré un équilibre fragile entre une offre abondante et une demande extérieure atone.
En Italie, la nouvelle tendance se confirme avec un nouveau recul de la cotation. Les producteurs continuent d’accélérer leurs livraisons de porcs, tandis que la demande se contracte davantage. Les importations massives de viande étrangère fragilisent les abattoirs nationaux, confrontés à une pression concurrentielle européenne de plus en plus forte.
Aux États-Unis, le marché du porc a poursuivi sa tendance baissière, avec un repli des prix au comptant et de la valeur de la carcasse. L’ensemble des pièces s’est déprécié, reflet d’une demande atone. Les abattages restent stables, les approvisionnements abondants maintenant la pression sur les prix.
En Chine, alors que certains observateurs évoquaient une stabilisation, voire une légère reprise des prix, la cotation moyenne confirme plutôt la poursuite de la tendance baissière. La profonde restructuration de la production porcine ne permet plus aux éleveurs de retarder les sorties de porcs pour soutenir les cours.
France
MPF : Stabilisation du prix en fin de semaine
Dans la continuité de la semaine précédente, le prix a reculé de 0,9 centime lors de la séance de vente de lundi. Les enchères ont globalement suivi cette orientation baissière. En revanche, lors de la séance de jeudi, le prix a été reconduit à 1,542 €, avec des enchères très resserrées autour de la moyenne. La semaine se termine donc sur une tendance stable, à l’image de celle observée dans le nord de l’Europe.
Uniporc : normales de saison
Les volumes d’abattage ont reculé par rapport à la semaine précédente, tout en restant conformes aux niveaux saisonniers. Les poids, quant à eux, ont progressé de 170 grammes, atteignant un niveau équivalent à celui enregistré en 2024 sur la même période.
