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La CRISE? Pour qui? 3500 à 9000 truies à Thouars !!!
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15-Sep-2010 20:54 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
mais nos responsables pro sont a des années lumières de ce type de prospective.
mr glon ça fait du bien de vous lire.mais la france fait tout pour tuer ses entrepreneurs,ce pays est le seul au monde a croire encore au marxisme;meme la chine et la russie en sont sortie;pas nous!
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15-Sep-2010 21:12 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
GLON PRESIDENT, GLON PRESIDENT,.....
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15-Sep-2010 21:45 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
ceci fut cité par un responsable agricole(bien placé,maire également)des années 60-80
un autre disait, je n'imaginais pas à tel point les bretons étaient aussi tenaces, lui meme acharné dans tout ce qu'il faisait
l'histoire ne fait que se répètée
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15-Sep-2010 21:45 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
et je suis sûr que nous verrons apparaître des méga élevages auprès de nos chères usines d'aliments du bétail...
De toutes façon les dés sont jetés car le débat n'est plus franco français et la
taille critique d'un élevage de porc augmente sans cesse (l'efficacité financière et donc technique est tout de même toujours d'actualité...),on peut penser qu'elle est de 1000 truies aujourd'hui il y a 20 ans on disait 100 truies, *10!! je ne suis pas sûr que la consommation augmentera aussi vite et donc demain nous serons encore moins nombreux et les capitaux deviendront tels que les élevages deviendront de grosses SA avec
un gérant vétérinaire ou agro qui devra défendre son bilan face à un conseil d'administration de financiers afin de voir son "mandat" renouvellé ...voilà le futur statut de l'entrepreneur dans une ou deux génération un "rêve" n'est-ce pas Léon?...
GmbH un paysan producteur de porc industriel et entrepreneur et libéral...
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15-Sep-2010 22:07 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
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15-Sep-2010 22:49 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
L’agriculture française à la remorque de l’Allemagne
Voyage mouvementé à Rennes hier pour le ministre de l’agriculture, Bruno Lemaire, chahuté par des syndicats hostiles. Il a pourtant annoncé de nouvelles aides pour les éleveurs, plus de 300 millions d’euros sur trois ans. Depuis un an l’agriculture a quitté la scène médiatique qu’elle avait largement occupé l’an dernier. Est ce à dire que les choses se sont améliorées ? Pas vraiment. C’est vrai que les producteurs de lait ont arraché cet été aux industriels une hausse des prix de 10%. Un tout petit ballon d’oxygène qui ne résout rien sur le fond. Le prix du lait est désormais supérieur à celui de l’Allemagne et les 20.000 producteurs français sont dans une situation très précaire. Et malheureusement c’est la même chose dans les deux autres filières majeures, le porc et les bovins. Dans ce dernier domaine, les éleveurs français disposent d’un revenu moyen de 10.000 euros par an, deux fois moins que la moyenne agricole, déjà pas bien élevée, et sûrement pas de quoi vivre décemment.
Comment en est on arrivé là ? Bien sûr, à court terme, le responsable c’est la baisse progressive des aides européenne et la libéralisation des prix. Mais à plus long terme, c’est l’organisation générale de l’agriculture et ses missions qui sont à revoir. La comparaison avec l’Allemagne est édifiante. A partir de la réunification, nos voisins ont profité du soutien européen pour moderniser leur agriculture en la concentrant et la spécialisant, notamment grâce aux grandes exploitations héritées de l’Allemagne de l’Est. Si on prend la filière porc par exemple, le nombre d’éleveurs a été réduit et la filière d’abattage concentrée. Les abattoirs sont cinq fois plus gros et donc beaucoup plus rentables que les français. Résultat, l’Allemagne produit aujourd’hui deux fois plus de porc que la France. Elle s’appuie en plus sur un droit du travail plus accommodant, lui permettant de faire travailler des ouvriers des pays de l’Est au salaire local. Et l’histoire est un peu la même dans le lait.
La France n’a pas suivi ce chemin car elle a fait un autre choix. Celui de marier une filière industrielle compétitive mondialement et le maintien d’exploitations familiales sur l’ensemble du territoire. A coup de subventions on a conservé tant bien que mal ce tissu, mais dans un état de pauvreté croissant, surtout dans la polyculture du centre de la France. Aujourd’hui on n’a plus les moyens financiers pour faire tout cela en même temps. On peut évidemment fermer les frontières mais ce serait au détriment de la filière industrielle, les Danone, les Lactalis et les Bigard, tous clients des éleveurs, qui sont des acteurs mondiaux. La solution, tout le monde la connaît. C’est de restructurer et concentrer les filières, en ne réservant les petites exploitations que pour le haut de gamme de l’appellation contrôlée ou du bio. Ce mouvement est de toutes façon inéluctable compte tenu de la paupérisation en cours du secteur. Mais faute d’anticipation, et peut être de courage politique, il se fait dans la douleur.
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15-Sep-2010 22:59 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
Des fois ,pour casser des ambiances de soirée un peu bobo ,je raconte que bientôt l'administration viendra me prier de développer mon élevage...car le manque de volontaire et de savoir faire sera tels qu'on me subventionnera pour développer.Mais je refuserai . Qualité de vie oblige et maintien des prix hauts. C'est une belle histoire.
Bonne nuit.
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15-Sep-2010 23:30 (il y a 15 ans 3 mois 6 jours)
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16-Sep-2010 7:16 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
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16-Sep-2010 10:05 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
vont vous dire, vous n'etes plus compétitif, on ferme la boutique.
entre temps ils nous auront piquer notre savoir faire
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16-Sep-2010 10:21 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
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16-Sep-2010 13:41 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
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16-Sep-2010 16:15 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur108.pdf
Plus que 9000 producteurs de porcs en 2000 en France de plus de 500 porcs,attendons le recensement 2010 en cours (http://agreste.agriculture.gouv.fr/) voir 2020 !!! il en restera peut être 2 ou 3000 équivalent à une très grosse PME
on pourrait espérer le traitement des continentaux 100 000€ et autres avantages sociaux... Une belle FIN...
des congés de conversion de vingt-trois mois au lieu de quatre à neuf mois au plus légalement prévus
une prime de 50.000 € exceptionnellement nette d’impôts
une indemnité légale de licenciement doublée par rapport à la convention collective
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16-Sep-2010 16:57 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
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16-Sep-2010 18:16 (il y a 15 ans 3 mois 5 jours)
Un résumé tous les 15 jours des nouveautés de 3trois3.com
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