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La pétition de la confédération paysanne

akwaba

merci arthur, je vais fouiller.

Béarnais

+1 pour Picasso :)

Béarnais

Que pouvons nous faire pour mieux vivre de notre métier ?

On pourrait poser la question à l'envers: quelles sont les choses que nous subissons, sur lesquelles nous n'avons aucune influence ?

La principale est le niveau du prix européen et donc dano-néerlando-allemand. Lui même lié au soutien réglementaires que les éleveurs de ces pays reçoivent de leurs gouvernements.

Le prix français ne peut donc monter si le prix européen reste bas.

Mais nous pouvons certainement réduire le différentiel entre le prix français et le prix européen en obligeant les abattoirs à ACHETER réellement les porcs.
Et la meilleure négociation, même si elle est imparfaite reste l'apport au marché libre du porc.

On reste totalement stupéfait de voir que les éleveurs d'un département comme le 35 n'apportent qu'une part très limitée de leur production au marché libre du porc.
C'est une absurdité économique.

De même, nous éleveurs n'avons aucune influence sur le prix des céréales,des tourteaux et des minéraux.

Mais est-ce le meilleur moyen de négocier que d'acheter la totalité des ses approvisionnement au même fournisseur, en lui faisant aveuglément confiance ?

Les hommes (et femmes) étant ce qu'ils sont, si votre fabricant d'aliment sait que de toutes façons, vous lui achèterez vos aliments, il aura forcément tendance à augmenter sa marge.

La loi du commerce impose la mise en concurrence des fournisseurs.

Pourquoi la grande distribution aurait-elle seule le droit de le faire ?

Nous nous définissons nous même comme des chefs d'entreprise.

Agissons en chefs d'entreprise !

sity

Réver,Béarnais,c'est la seule liberter qu'on à et encore,à condition de pouvoir dormir l'esprit tranquille...

Nous sommes pas des chefs d'enterprise,mais des esclaves du systeme;coops,banques,administrations,ils n'y à que nous pour accepter de tels condition bosser pour rien gagner.

Tant qu'on n'auras pas viré tout c'est hypocrites on en vera pas le bout...

iti

prévisions de production pour 2010:
france -1.4%
espagne -1.3%
italie -0.4%
roy u + 3.4%
pays bas +6.9%
dk +6%
allemagne +0.5%
pologne +3.4%

Béarnais

Sity, si une grande majorité d'éleveurs mettaient leurs porcs au marché au cadran et négociaient leurs aliments que se passerait-il ?
Que deviendraient les filières ?

Visiteur

akwaba tu devrais arrêter d'inséminer les truies, ça te ferais faire plein d'économies...

akwaba

tu ne crois pas si bien dire le visiteur ! s'est une idée comme une autre . je n'axepte pas trop de me voir réduit a l'esclavage personellement.

sity

Béarnais,mettre ses porcs au cadran,faire de la négoce aux fabricants d'aliment,mais malheuresement,les éleveurs n'ont pas assés de cou... pour le faire ou tout simplemment pas assés de culo...

Léon

où peut-être pas assez d'indépendance financière ?
Une partie d'entre nous est désormais condamner à travailler exclusivement avec les fourniseurs qui supportent leurs dettes . La liberté de choix n'existe donc plus pour certains.
Nous payons aussi leurs dettes à travers des tarifs moins affutés ...

Si le système crève ils crèveront avec , du coup il va anormalement durer . Involontairement ces éleveurs légitimisent la médiocrité de la gestion de notre filière...

Info tk : quand vous posez une bombe il faut savoir que ce n'est pas tant l'explosion qui tue En fait ce sont ses éclats et les projections quelle engendre qui font le plus de victimes ,et, cela dans un périmètre souvent sous estimé.

La connexion vraisemblable qui existe entre les coop. et nos clients ne fait visiblement pas cas d'une offre supérieur au MPB . Les belles paroles d'il y a quelques mois de la part d'illustres responsables auront eut la vertue à démontrer qui commande ... En outre nos clients !

PICASSO

S’interroger sur l’avenir des filières c’est une chose. Je pense personnellement que nous aurions plus intérêt à nous pencher sur l’avenir de LA FILIERE française .Nous avons tous à y gagner.
Aujourd’hui nos responsables professionnels consacrent leur énergie, chacun des leur coté, à l’optimisation de leur propre filière afin de pouvoir prétendre rémunérer leurs fournisseurs quelques millièmes d’euro de plus que la moyenne.
Le soucis de nos responsables ne devrait-il pas plutôt être prioritairement l’efficacité de la filière porcine Française pour permettre une améliorations significative en dizaine de centimes d’euro de notre rémunération moyenne.
Cette évidence est j’imagine dans l’inconscient de la majorité de nos responsables mais de forts blocages les empêchent d’appliquer les principes même de l’esprit coopératif . Que faudra t-il pour que le bon sens se réveille ?? peut-être des états généraux de la production porcine !!!.

Quand çà vat mal la solution c’est parfois de réunir toute la famille !

Pour des états généraux de la production porcine..signez l’appel

http://6838.lapetition.be

http://6838.lapetition.be

******************* LE CONTEXTE ********************

La production porcine est enlisée dans une crise profonde, qu'on affuble d'appellations différentes selon les moments : tantôt c'est une crise de surproduction, tantôt c'est la crise du prix de revient (coût alimentaire), on l'associe aussi à la crise financière ; on serait tenté de la qualifier de crise médiatique (ou sanitaire, c'est selon) en cherchant une pseudo-responsabilité à la grippe mexicaine, etc.
En réalité toutes ces crises ne masquent qu'une seule et même crise, celle de l'incapacité de la profession à créer les conditions de négociation de notre production à un prix rémunérateur.

Les causes de cette impuissance tournent autour de 2 points :
- L'absence d'outils de concertation entre les différentes coopératives pour affronter unis la grande distribution et les salaisonniers.
- L'absence de volonté de mise en œuvre d'outils d'adaptation de l'offre à la demande.
Selon l'INSEE la Bretagne a produit en 1998 : 13 570 000 porcs et en 2008 : 14365 000. Soit + 735 410 (+5,86%).

Les politiques (président de la république, ministre de l'agriculture) ne cessent de le faire remarquer à la profession : « vous êtes mal organisés face à la grande distribution ! »
Les éleveurs désespèrent et ne voient pas la volonté des groupements et coopératives à faire des propositions pour adapter la filière au contexte d'aujourd'hui.
Dans le passé, les responsables de la filière porcine ont élaboré des outils qui ont contribué au développement de la production porcine Française, en apportant des repères collectifs à l'ensemble des éleveurs : marché au cadran (pour l'obtention d'une cotation nationale), UNIPORC (pour la standardisation et la transparence de la pesée et classement).
Aujourd'hui certains de ces outils sont devenus obsolètes ; nos groupements ont le devoir de les adapter au contexte nouveau ou d'en imaginer d'autres.
Les idées sur le sujet existent, mais à ce jour la réflexion, quand il y a, est conduite en petit comité et dans l'intérêt de quelques uns seulement. Il nous semble que la gravité de la situation justifie la mise en place d'une stratégie différente dans la conduite de la réflexion pour faire émerger des solutions efficaces et durables.

Pour toutes ces raisons, les éleveurs porcins de la Confédération paysanne sont allés à la rencontre des dirigeants de Coop de France Ouest (Rennes, 16 janvier 2009), ont interrompu les Assemblées Générales de l'ARIP et du CRP (Plérin, 9 juin 2009), ont obtenu une cellule de crise à la DRAAF (19 juin 2009) et des rendez-vous au ministère de l'agriculture (septembre 2009).
Aujourd'hui, nous devons pousser collectivement pour exiger la tenue d'une large assemblée de réflexion et de décision sur le sujet. Des états généraux de la production porcine française doivent s'organiser sans plus attendre.

http://6838.lapetition.be

Léon

Il y a 30 ans de cela la "conf" de l'époque nous aurait fait mourrir d'une consanguinité évidente . Condamné à des ateliers mixtes ,avec des effectifs au maxima à la hauteur de leurs représentants ,il nous aurait été impossible d'exister en dehors du sillon ou plutôt de l'ornière , voir du fossé funéraire que certains souhaitaient . Heureusement certains libéraux de l'époque ont oeuvré pour permettre l'expression d'ambition légitime ,et,naturellement humaine pour que notre métier puisse se développer.
Cette liberté permise aura finallement constitué un socle d'enrichissement et de dévellopement pour bon nombre .

A l'image du reste de la société , le monde paysan a aussi évolué . Et à l'image de la société d'aujourd'hui le monde paysan doit continuer son évolution .
Mais en 2010 être artisant d'une rencontre , "d'état généraux" ( nostalgique de 1789 ?) pour aboutir à une intelligence collective qui assurerait à tous une rentabilité évidente tient de la fumisterie .

Bon nombre de pays souhaiteraient partager la misère qui nous affecte . N'étant pas nationaliste mais plutôt régionaliste , le pillage des atouts régionaux doit être empêché. D'ailleurs la grosse manip de la dernière manif parisienne est éloquente . Traduction de la presse :" des céréales mieux payées"...ben voyons. J'aimerai partager leur misère !
C'est une bataille du prix de revient qui est engagée , le prix payé n'est que le reflet du contexte international , à moins de fermer les frontières ... Sans blague , vous y croyez ?

http://6838.lapetition.be

******************** L'APPEL ********************

APPEL POUR DES ETATS GENERAUX POUR LA DEFINITION D'UNE STRATEGIE NATIONALE DE LA FILIERE PORCINE FRANCAISE

Trois ans de crise unanimement qualifiée de « sans précédent », trois ans d’immobilisme de nos responsables professionnels.
Interpellés par des éleveurs venus à Plérin le 9 juin 2009 perturber les AG bretonnes de l’ARIP et du CRP, les leaders de la filière avaient accepté le principe de la tenue d’une Assemblée Nationale où tous les responsables élus de nos structures économiques se seraient réunis pour envisager une solution pour l’avenir de la filière porcine française. A ce jour cette assemblée n'a toujours pas été organisée.
Massification et régulation sont des thèmes qui émergent de part et d’autre dans le débat, mais avec des définitions et des mises en application différentes pour les uns ou pour les autres. Tous nos responsables, quelle que soit leur région ou l’importance de leur structure doivent pouvoir débattre et faire leurs propositions sur le sujet.
Nous appelons nos coopératives (qui représentent 96% de la production – source INAPORC) à s'entendre et à s'impliquer dans le rassemblement de l'offre dans une optique de régulation de la production à l'échelle européenne.
Nous appelons à la tenue des Etats Généraux de la production porcine française dans les meilleurs délais. Il en va de l’avenir de tous les producteurs de porcs français.

le lien:

http://6838.lapetition.be

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