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truies sur paille
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31-Jan-2008 8:53 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
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31-Jan-2008 14:55 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
car pour les ps engr si le systheme d alim permet de rationner pas de souci surtout si grands lots et tri auto .
en gestantes aussi bloc saillie idem .
par contre en mater a aujourd hui le rapport invest productivite travail ne permet pas en vente sur le marche traditionnel de valoriser .
en conclusion il y a moyen de faire mais tu doit developper ton propre reseau de vente .
- MAIS JE SUIS CONVAINCU QUE SI TU AS LE SENS DU COMMERCE C EST UNE VOIE A EXPLORER .
Enfin pour repondre aux detracteurs il y a encore des gens bourres d argent qui roulent avec des voitures faites a l unitee et vendues 100fois le prix des standars cela s appele le luxe .
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01-Fév-2008 11:46 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
Attention aux partialités volontaires ou non : Lorsqu’on parle de technique, il ne faut pas comparer des techniques avant évolution d’un système avec des techniques évoluées d’un autre système. Il faut analyser un système dans sa globalité et non sur un ou deux points. On doit se donner des objectifs et analyser après et non l’inverse.
J’ai fait du porc (NE) sur paille puis sur caillebotis, puis actuellement en plein air.
Mes conclusions très rapide :
Les techniques et matériels d’élevage doivent respecter à la fois l’éleveur, les animaux, l’environnement et les consommateurs
Il est facile de critiquer l’élevage sur paille à partir de critères particuliers au caillebotis
(La recherche , privée et publique, depuis 1960 sur les techniques liées aux caillebotis, ont utilisées plus de 95% des budgets des recherches sur l’élevage porcin. Le comportement animal à toujours été perçu comme entrave, parce que non étudié, alors que ce peut être un atout)
Par exemple combien d’éleveurs ont un lieu réellement privé libre pour la mise-bas des parturientes ( besoin naturel chez tous les mammifères) alors que c’est un élément clé pour obtenir une mise-bas sans problème et un bon démarrage de lactation ; combien permettent aux truies les déplacements antéparturition, nécessaire à la mise-bas ( besoin naturel très marqué chez tous les mammifères) ce qui permet la suppression du fer, hormones…. et contribue à gagner un kg à 4 semaine d’age, ETC…
Les problèmes sont liés aux manques de respects les plus élémentaires.
La question serait le caillebotis permet ou la paille permet le respect de l’animal pour que celui-ci puisse évoluer et produire dans de bonnes conditions ?
J’invite Nestor à étudier le bâtiment Technimat proposé par Plein Air Concept et à prendre contact pour comprendre mieux le pourquoi de chaque élément.
Salutation
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01-Fév-2008 13:32 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
j'ai lu un article d'un lycée agricole donnant les résultats de comparaison entre des porcs sur litière et sur caillebotis.l'une des conclusions sur le temps de travail était qu'il fallait 30mn de travail par porc sorti sur paille. en extrapolant cela voudrait dire qu'il faut 1 uth pour produire 2500 porcs sur paille par an .
Si les résultats de crecom sont du même ordre combien faut-il de personnes pour un élevage de 100 truies NE? Je pensais pouvoir le faire tout seul!
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01-Fév-2008 13:35 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
( e-mail ou autres ) merci
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01-Fév-2008 17:54 (il y a 17 ans 10 mois 15 jours)
J'ai pris un peu de temps pour relire les échanges depuis le premier message posté par Nestor et j'aimerais apporter quelques éléments complémentaires à ce que j'ai déjà écrit.
Tout d'abord, afin que les choses soient claires, je suis fondateur et gérant de la société Plein Air Concept qui met au point des techniques et conçoit, fabrique et commercialise des équipements pour un élevage respectueux en plein air et en bâtiment (toute l'info sur http://www.pleinairconcept.fr). Avant la création de la société en 1991, j'étais éleveur naisseur-engraisseur et continue à l'être partiellement en aidant mon épouse qui a repris l'élevage (pour plus d'info, lisez http://www.pleinairconcept.fr/-Histoire-.html).
Cette précision apportée, j'en reviens à la première question de Nestor qui expliquait chercher des références techniques pour maternité sur paille avec truie en liberté. Il serait intéressant de connaître la motivation de Nestor. Pourquoi cherche-t-il des solutions pour ce type d'élevage assez peu répandu dans l'élevage industriel ? Il sera alors possible de savoir si les objections formulées par certains intervenants le concernent ou non.
Mais pour répondre directement à sa question, je peux lui fournir de l'information sur ce type d'élevage (techniques, équipements, conditions de travail, résultats, coordonnées d'éleveurs…). En effet Plein Air Concept propose des techniques et des équipements (dont les abris Technigîtes Maternité Porcine) parfaitement adaptés à cette approche de l'élevage en appliquant des techniques d'aujourd'hui, voire de demain et non du passé ;-)
Si Nestor ou d'autres désirent plus de précisions que ce qui est disponible sur le site Internet, il suffit d'envoyer un courriel ou de téléphoner à Plein Air Concept (T 04 73 54 26 00).
Pour terminer, une petite liste de questions-réponses reprenant divers points abordés dans les messages du fil de discussion :
1. Truies sur paille à Guervenez
-> La station de Trevarez ou de Guervenez a effectué une expérimentation sur paille avec les abris Technigîtes Maternité Porcine. Le Docteur Guéguen a d'ailleurs rédigé une thèse en 2002 sur "L'application du concept de bien-être en élevage intensif" dans laquelle il fait référence à cette expérimentation et mentionne que "les Technigîtes Maternité Porcine influent positivement sur les positions des parturientes, d'où une réduction des pertes natales". A titre d'anecdote, le porcher de la station expérimentale au moment de cette étude s'est installé par la suite avec des Technigîtes…
2. Est-ce qu'une truie est dangereuse ?
-> Une truie pèse plus de 200 kg, si elle sent que ses petits sont en danger, elle devient agressive et la situation peut être très dangereuse pour l'éleveur. D'où l'intérêt de pratiquer un élevage respectueux (notamment des animaux) qui permet de limiter les situations dangereuses (en bâtiment industriel, mieux vaut ne pas avoir un malaise et tomber en syncope dans une case !) et d'utiliser du matériel bien pensé qui offre des solutions pratiques pour éviter les problèmes.
3. Deux élevages en Alsace qui travaillent sur le principe, truie sur paille en gestante et en liberté en maternité. Je confirme qu'il y a beaucoup de perte avec ce système.
-> Je ne sais pas de quels élevages parle Spider. Il existe en revanche Thierry Schweitzer (http://www.thierry-schweitzer.com) qui travaille sur paille avec d'excellents résultats et commercialise en direct ainsi qu'avec la grande distribution.
4. Si on reduit le coût du batiment au maximum (donc l'investissement) peut-on se permettre d'avoir une productivité moindre ?
-> La situation financière d'un élevage (comme de toute autre activité d'ailleurs) ne s'évalue pas par le coût du bâtiment ou du tracteur, mais par les résultats de l'élevage donc la différence recettes - coûts. Or les coûts ne se réduisent pas aux seuls investissements (même si en bâtiment industriel ils sont particulièrement importants). Il faut aussi tenir compte des coûts de fonctionnement, c'est-à-dire des frais (d'achat des animaux, d'alimentation, sanitaires, énergétiques, d'entretien, de désinfection en bâtiment industriel), les salaires le cas échéants, les pertes, les assurances, la dévalorisation du capital (que vaut une porcherie industrielle au bout de 10 ans ?)… Les recettes, elles, dépendent de la qualité et de la quantité de la production, du dynamisme de l'éleveur pour trouver des débouchés commerciaux diversifiés et rémunérateurs…
Bref, être éleveur, c'est aussi être entrepreneur, même si certains l'ont oublié et se laissent balloter au gré des fluctuations des cours de vente et sont obnubilés par les coûts.
5. La vision de JMG je la trouve décalée de la réalité, je n'ai pas envie de revenir au tas de fumier devant la maison et aux poules qui dansent dessus...
-> Les éleveurs qui pratiquent l'élevage respectueux (même avec les poules, voir la rubrique "volaille" du site) n'ont pas un tas de fumier devant leur porte. Pas plus que les éleveurs industriels n'installe la fosse à lisier dans leur cour. En revanche, les premiers valorisent le fumier par compostage qui devient ainsi un excellent engrais naturel et respectueux des sols et des nappes fréatiques, le tout sans odeur nauséabonde.
6. Moi je pense que JMG n'est pas un éleveur mais un technicien qui veut apprendre aux éleveurs a travailler, vider du fumier pendant ce temps la, moi technicien, je serais tranquille en week end avec ma femme.
-> Je suis technicien (puisque je développe des techniques et conçoit des équipements qui favorisent un élevage équilibré et qualitatif), je reste éleveur avec mon coeur et avec mes mains (voir le début du message), je travaille à la transformation et la commercialisation d'une partie de la production de l'élevage de mon épouse, je travaille au développement de filières courtes de commercialisation qui augmentent les revenus des éleveurs et les rendent moins dépendants , je m'investis dans la promotion d'un élevage respectueux des éleveurs, des animaux, de l'environnement et des consommateurs afin que les éleveurs puissent être fiers de leur activité. Et j'essaye aussi de préserver des moments de tranquillité avec ma femme, même si c'est rarement tout un week-end !
7. il y a la station de Crecom dans les Côtes d'Armor qui est toute neuve repeuplée en 2007, 130 truies 50 % sur grilles et 50 % sur paille (de la quarantaine à l'engraissement), là il y moyen d'avoir des donnés précise sur les coût de construction et les premiers résultats.
-> Je n'ai pas d'information sur cette expérimentation qui a débuté en 2006. Il serait effectivement intéressant de connaître les résultats obtenus, ainsi que le protocole suivi (quel type de bâtiment, quelles conditions en gestation, en maternité (truies libres ou bloquées), en PS…). Plein Air Concept propose une gamme de bâtiments et notamment une maternité commercialisée sous le nom de Technimat qui a reçu un Sommet d'Or en 2006. Ceux qui sont intéressés peuvent voir une description et des photos sur le site de Plein Air Concept (http://www.pleinairconcept.fr/Visite-du-GAEC-Les-bruyeres,47.html). Evidemment ce bâtiment n'a rien à voir avec un bâtiment industriel, il est ouvert, ne nécessite pas de désinfection (car les conditions d'élevage sont équilibrées), pas de chauffage général, pas d'éclairage artificiel…
.CONTACT CRECOM : 02 96 29 53 57 fax 02 96 29 73 49
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02-Fév-2008 14:43 (il y a 17 ans 10 mois 14 jours)
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02-Fév-2008 16:07 (il y a 17 ans 10 mois 14 jours)
A ma connaissance, les élevages bio sur paille commencent à avoir du recul tant du point de vue technico eco que du point de vue temps de travail
A suivre
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02-Fév-2008 21:54 (il y a 17 ans 10 mois 14 jours)
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25-Fév-2008 23:24 (il y a 17 ans 9 mois 21 jours)
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30-Mar-2008 13:33 (il y a 17 ans 8 mois 16 jours)
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30-Mar-2008 18:21 (il y a 17 ans 8 mois 16 jours)
Je suis éleveur, de temps en temps, il m'arrive de pratiquer une mise bas en liberté, les pertes sont le double par rapport à une truie bloquée.
De plus les conditions de travail pour l'éleveur sont plus faciles avec des truies bloquées.
Oeil, quand tu pars en vacances avec tes enfants, ils sont attachés dans la voiture.....
Par contre mes trues gestantes sont toutes en liberté.
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