Une belle course... vers nulle part
Vous avez déjà eu l'impression de courir beaucoup, mais en faisant du sur-place ?
Vous avez déjà eu l'impression de courir beaucoup, mais en faisant du sur-place ?
A la veille d’une nouvelle semaine comportant un jour férié (jeudi de l’Ascension), les marchés du porc vivant ont reconduit, pour l’essentiel, les tendances des semaines précédentes.
Il s'agit du deuxième lot de viande de porc congelée acheté cette année et stocké dans les réserves centrales.
Les cours du porc ont suivi les mêmes tendances installées depuis quelques semaines.
En avril, ce sont les prix internationaux du porc qui ont le plus augmenté.
Stabilité en Allemagne, Belgique, Autriche, Pays- Bas, Espagne, Portugal et baisse maximum en France.
Les abattoirs connaîtront un été très difficile ; au manque naturel de porcs s'ajoutera l'absence de porcelets victimes du SDRP. Tôt ou tard, les abattages ne seront plus possibles que quatre jours par semaine.
Les éleveurs tentent de se maintenir rentables, la consommation de viande de porc tendant à la baisse.
Durant cette dernière semaine qui a succédé à la semaine Pascale, les principales cotations européennes ont évolué de façon diverse entre hausse au Danemark, stabilité en Allemagne, Autriche, Espagne et baisse en France.
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Les utilisateurs européens et américains sont optimistes et prévoient des prix encore plus élevés que les niveaux actuels, alors qu'en Asie les prévisions sont à la baisse.
A la sortie des fériés de Pâques, les cours du porc sont globalement stables en Europe alors que les offres demeurent faibles mais que le commerce peine à se dynamiser en raison de l’inflation et de conditions météo peu favorables à la consommation des produits de printemps.
Tendances de l'élevage porcin danois selon les données agricole et horticole du 1er juin.
En Europe, malgré des offres restreintes qui conduisent à des augmentations des prix du porc et malgré une demande qui se dynamise à l’approche de Pâques, notamment en provenance de l’Europe de l’Est et centrale, il existe partout de grandes difficultés à mettre en œuvre ces hausses sur le marché de la viande.
Effectifs porcins, prix, volume d'abattage et exportations de l'Alberta.
Le taux d'autosuffisance de la production porcine dans l'UE aura tendance à diminuer, se rapprochant de 110 % au lieu de 125 % jusqu'à récemment. Burset fait le point sur la situation dans les pays principaux.
Les préparatifs des fêtes de Pâques stimulent le commerce et permettent aux marchés de l’offre du nord de l’Europe de sortir enfin de leur léthargie après un mois de cours systématiquement reconduits.