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Pour la deuxième semaine consécutive, la référence officielle allemande a été reconduite à la veille du 1er mai qui clôturera la série des 3 fériés en Allemagne. La fluidité ne semble pas trop compromise, même si par endroit, quelques retards sont signalés et le retour à une activité sur 5 jours va probablement déséquilibrer, à nouveau, le rapport offre/demande. Le ralentissement des flux vers la Chine est toujours sensible mais les marchés intérieur et intracommunautaire devraient compenser cette baisse provisoire des importations chinoises. En Belgique, la demande intérieure dynamise le commerce, mais la présence du 1er mai réduit les besoins des abattoirs, équilibre le rapport offre / demande et stabilise le prix. En Autriche, l’activité liée aux fêtes de Pâques a été positive et la présence du férié du 1er mai explique la stabilité du cours qui ne devrait pas se prolonger outre mesure. Au nord de l’Europe, le Danemark fait figure d’exception en amélioration son prix d’acompte de 3 cents, signe probable d’un commerce à l’export toujours florissant.
La présence des fériés a contribué au ralentissement de l’activité en Espagne comme ailleurs en Europe et explique la stabilité du cours depuis 2 semaines. Les poids ont augmenté logiquement mais compte tenu du nombre de jours d’activité perdus, la hausse des poids est limitée. La demande est jugée forte malgré le ralentissement de la demande chinoise et passé le 1er mai, l’activité espagnole ne connaitra pas de répit avant le 15 août, ce qui laisse augurer d’une rapide nouvelle remontée des cours d’autant plus que le marché intérieur va monter en puissance dans les prochaines semaines et accompagner la dynamique à l’export.
Comme durant les 2 semaines passées, le marché italien rattrape son retard dans la remontée des cours. Les abattoirs sont parvenus à répercuter les hausses sur le marché de la viande, confortant leurs marges et dynamisant toujours plus le commerce. L’offre va se réduire en ce début de mois comme traditionnellement en Italie, d’autant plus que les éleveurs retardent les sorties d’élevage face à cette succession de hausses de prix.
MPB : + 0,3 cent
La stabilité des cours des 15 derniers jours en Espagne et en Allemagne n’aura pas permis à la référence française de réduire sensiblement les écarts de prix avec ses concurrentes puisque, seuls, 5 millièmes d’euro supplémentaires ont été obtenus durant cette période. Au 25 avril 2019, le prix moyen est de 1,415 euro contre 1,178 euro en 2018, soit une hausse de 19,8%. Sur la période des 17 premières semaines de l’année, le prix moyen cumulé est de 1,248 euro, en hausse de 6,2% comparé à la même période 2018. L’activité de la semaine de Pâques, réduite à 4 jours d’abattage, s’élève à 326 870 porcs abattus contre 311 288 la semaine de Pâques 2018 (semaine 14). Les poids moyens ont assez logiquement remonté de 393 gr pour s’établir à 95,60 kilos. L’activité des 4 semaines du mois d’avril 2019 est stable comparée à celle des 4 semaines d’avril 2018 (déduction faite du nouvel outil apparu dans les statistiques Uniporc en octobre 2018). Les abattages cumulés sur les 17 premières semaines de l’année 2019 (à nombre égal de jours et d’outils) sont également relativement stables à + 0,43 %.
