Guillem Burset

Nous nous trouvons dans une situation de marché critique dans toute l'UE. Il ne semble pas que les choses changent avant février de l'année prochaine.

Le prix a tellement baissé que nous ne devrions plus être très loin du plancher annuel.

La Chine est depuis de nombreuses années le premier marché de l'Espagne, mais avec une pénalité supplémentaire de 20 %, les exportations vers ce pays vont considérablement diminuer.

Une baisse atypique de plus de 17 centimes en juillet et août, et les prévisions annoncent qu’elle se poursuivra.

Guillem Burset nous expose les raisons de la baisse exceptionnelle du prix du porc en Espagne au cœur d’un mois de juillet.

L’abattoir est pris en étau. L’offre est insuffisante, et la chaleur ne fera qu’aggraver cette pénurie. Le prix du porc monte ou se maintient, celui de la viande baisse, et les marges s’érodent inexorablement.

Dans ces lignes, nous passons en revue différents sujets qui secouent le marché porcin : la panne d'électricité en Espagne, la concentration des entreprises, l’évolution des poids de carcasse, la politique de Trump…

Guillem Burset analyse la situation du marché espagnol et les effets possibles de la politique douanière de Trump sur le commerce du porc.

Le prix du porc en Espagne se situe bien au-dessus de celui des autres pays européens. La réalité, c’est que ce prix n’est possible qu’au prix de marges négatives pour les abattoirs.

En ce moment, la dichotomie Nord-Sud au sein de l’UE est plus évidente que jamais, s’affirmant comme une divergence qui se consolide et devient chronique.

L’apparition d’un cas de fièvre aphteuse aggrave la chute du prix allemand, avec des répercussions directes sur le prix dans les pays voisins.

Le prix du porc est resté tout au long de l'année bien au-dessus du coût de production, et les baisses enregistrées depuis le maximum (1,848 euros par kilo en juillet) ont été modérées et ordonnées, ce qui a permis aux abattoirs de traverser l'automne avec des marges bénéficiaires intéressantes

S’il ne se passe rien d’extraordinaire, aucun changement de cotation n’est attendu dans les semaines à venir.

Cela fait trois mois consécutifs de baisse en Espagne, ce qui représente une diminution de 14 %, malgré laquelle l’Espagne continue de dominer les prix du porc dans l’UE. L’incertitude réside dans la question de savoir jusqu’où se poursuivront ces baisses.

Septembre se termine en laissant derrière lui une série de baisses progressives du prix du porc en Espagne. Cela n’a rien de nouveau, car c’est souvent ainsi depuis de nombreuses années.

Nous avons emprunté la voie de la baisse des prix du porc. La chute du prix de la viande est ce qui provoque et provoquera cette forte descente.