Forum

Quand les eleveur vont comprendre??????,

Amont .

à Jean Dupré :
oui, je suis naïf ; c'est bien connu sur ce forum...
mis à part cela, je ne dis pas autre chose que ce que tu dis, à savoir que les privés profite de l'incompétence des groupes coopératifs... et que c'est aux éleveurs de défendre le prix de vente sortie élevage. Néenmoins, le prix de vente à la sortie de nos élevage dépends du prix du porc à la sortie des outils industriels (et pas l'inverse !).
Et c'est donc bien aux industriels (coopératifs ou non) de valoriser nos porcs via les GMS.

à Sity :

tu as fait preuve de plus de lucidité auparavant...
Je n edis pas que les privés sont "gentils" avec nous (on le saurait !), je dis que les groupes industriels à capitaux coopératifs ne font pas leur boulot correctement et bradent nos cochons... ils se foutent de valoriser la production, ils se débattent juste pour conserver leur volume de production...

à Pascal :
oui, c'est aussi ce que je dis (cf ci dessus)

maryline chesnel

Bonjour à tous ,me revoilà j'ai voulu prendre du recul sur ce forum mais je me suis dite qu'il faut que l'on continue à échanger pour se sortir de ce merdier, je vous souhaite et il est encore temps une bonne année malgré une crise sans précédent qui auraient pu etre éviter s'il n'y avait pas eu de la cogestion .
je reviens sur ce qu'il a été dit .Pour moi ce sont bien les coopératives qui sont coupables de ce qui se passe en ce moment .En lait , sachez que LACTALIS a une tout autre stratégie en ce moment vous savez que c'est un privé , il n'a pas alloué les 2% de quota de fin de campagne pourquoi ? tout simplement pour ne pas innonder le marché et voir le prix payé au producteur encore bas par contre une autre coop de normandie a alloué 4% ainsi que toute les autres qui elles ont fait pour certaines 2 % a ses producteurs tout cela pour faire baisser le prix de base . De + Lactalis craint qu'il y est beaucoup d'éleveurs a arreter si le prix ne décolle pas et cela commence notamment en gros quotas . les coops laitiers veulent faire du lait ce qui se pratique en porcs et ils l'ont compris tenir le producteur et chose qu'ils n'avaient pas prévus dans le système c'est la flambée des matières premières et là ils sont dans un IMPASSE qu'ils ne peuvent plus gérer.
Il faut se prendre en main .

jean dupré

cette histoire du prix sortie abattoir qui fait le prix sortie élévage ou l'inverse;c'est l'oeuf et la poule.
ce qui est certain ,c'est que les éleveurs doivent défendre leur prix de vente car personne ne le fait pour eux.
pourtant le fric est là,quand on voit la gms vendre 3euros ce qu'elle achete 1,il y a un problème.
éleveurs quand il y a des actions et il y en a;allez y.

Béarnais .

Quand les éleveurs vont comprendre ?

La réponse est: "Jamais"

Il est maintenant trop tard.

On commence à lire des signes de panique sur le visage de nos responsables.

Ils ont compris que l'inconcevable pourrait arriver.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Naufrage_du_Titanic

Mais ils se trompent encore. La collision a déjà eu lieu, les voies d'eau sont trop importantes et le naufrage est désormais inévitable.

Un élevage de porcs moyen voit actuellement sa trésorerie diminuer de 10000 € par mois.

DIX MILLE EUROS PAR MOIS !

Il fallait paniquer il y a deux ans, pas maintenant.

Maintenant c'est trop tard.

maryline chesnel

Voilà la politique de Fisher boel , une danoise qui est elle meme productrice de porc et ultra libérale .Sa politique nous a foutu dans le mur et personne n'a voulu lui ouvrir les yeux .C'est cela le cogestion. je vous mets cette analyse de NOMAGRI FAITE EN FEVRIER 2008.

La crise porcine révèle le vide stratégique initié par le « bilan de santé » de la PAC en termes de régulation des marchés
18 février 2008

A nouveau sur la scène médiatique, la filière porcine traverse une crise sans précédent qui sème le doute sur l’avenir de nombreuses exploitations en France.

Cette crise trouve son origine dans la hausse spectaculaire des prix des matières premières agricoles, notamment des céréales dont le prix a augmenté de plus de 58% en un an, et dans l’incapacité des éleveurs à répercuter cette augmentation sur le prix final à la consommation.

Certains spécialistes annoncent déjà « un casse très sérieuse » dans le secteur d’autant plus que l’on s’achemine vers un démantèlement des derniers outils de régulation dans la ligne du « bilan de santé » de la Politique Agricole Commune (PAC) présenté par Mariann Fisher Boel, Commissaire européen en charge de l’Agriculture et du développement rural.

La récente décision de la Commission européenne de mettre en place un système de restitution à l’exportation pour trois mois a donc de quoi surprendre… Outre le fait qu’elle souligne la nécessité d’outils de régulation et l’efficacité des instruments utilisés jusqu’alors, elle met en évidence le vide stratégique du « bilan de santé » de la PAC qui promeut l’inverse : supprimer les outils de régulation existants sans proposer d’alternatives pertinentes pour pallier les dérives des marchés

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Selon l’Institut Technique du porc, le coût total de production d’un kilo de porc a augmenté de 30% depuis 2006, passant de 1,24€/kg à 1,6€/kg. Il a ainsi franchi la barre des 1,50€/kg ce qui n’avait pas été le cas depuis plus de 20 ans. Cette hausse s’explique en partie par l’augmentation du prix des céréales (+58%) qui constituent 70% de l’alimentation des porcs. Ce phénomène redoutable, que les économistes appellent “l'effet ciseaux” (hausse des coûts et baisse du prix de vente) plonge la profession dans une crise majeure.

Durant la même période, le prix final du porc à la consommation a baissé de près de 8,6% en raison notamment de la hausse de la production européenne (+2,3%) principalement en Espagne et en Allemagne.

C’est ce que soulignait Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, en octobre 2007 « la crise porcine actuelle, l’une des plus graves que notre pays ait traversées depuis de longues années, est en effet due à l’augmentation du prix des matières premières alimentaires, qui n’est pas répercutée dans le prix de vente ».

Par ailleurs, la force de l’euro handicape les exportations françaises de viande porcine qui concernent, selon le Syndicat National du Commerce du Porc, plus de 20% de la production.

Source : Institut Technique du porc (IFIP)

Face à ce contexte, la filière porcine a « sonné l’alarme » à plusieurs reprises au cours du second semestre 2007.

Les réponses apportées par Mariann Fisher Boel et Michel Barnier ont été essentiellement conjoncturelles :

> Le ministère de l’Agriculture a dégagé en octobre dernier « 500.000 euros pour des allégements de charges et deux millions d’euros pour des reports de charges ».

> Parallèlement, la Commission européenne a mis en place un régime d’aide au stockage privé1, celui-ci ayant pour but de retarder la mise en vente afin d’enrayer la baisse des prix et la volatilité. Ce mécanisme s’est avéré insuffisant pour remédier à la situation comme le constatait Mariann Fisher Boel, Commissaire européen en charge de l’Agriculture, « les prix sont certes stabilisés mais restent très bas ».

> Enfin et après de longues tergiversations, la Commission européenne a mis en place le 30 novembre un système de restitutions à l’exportation2 pour une période de 3 mois.

Le fait que la Commission européenne y ait recours démontre que :

1) Les marchés agricoles, et notamment le marché du porc, ne s’autorégulent pas et des instruments de régulation doivent donc être utilisés. Ces outils sont d’autant plus essentiels dans un contexte de volatilité accrue des prix des matières premières agricoles.

2) Les outils existants, dont la pertinence a été sérieusement remise en cause lors du « bilan de santé » de Mariann Fisher Boel, sont en réalité efficaces. Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche souligne ainsi que l’effet cumulé du stockage privé et des restitutions a permis de faire face à la crise de 2002/2003.

3) Enfin la Commission européenne n’a aucune proposition concrète de substitution pour pallier la suppression de ceux-ci malgré leur non « OMC-compatibilité ».

Si pour l’heure, la filière porcine a dû mettre en place une caisse d’avance de trésorerie, cette mesure demeure très conjoncturelle. Mais qu’adviendrait-il sur le long terme si l’ensemble des outils de régulation étaient supprimés sans autre alternative que celle du marché ? La Commission européenne a jusqu’à présent totalement éludé cette question pourtant cruciale… Cela prouve une fois de plus que la réforme de la PAC est « faite à l’aveugle » sans tenir compte des enjeux stratégiques de demain3.

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Les experts s’accordent à dire que la crise devrait durer jusqu’au deuxième semestre 2008 voire 2009. Inquiets pour leur avenir, les éleveurs espèrent une baisse des prix des céréales mais, l’incertitude règne quant aux évolutions futures des cours4.

Comme la Commission européenne se positionne davantage dans une logique « du tout marché », rien n’est assuré et tout peut se produire, un peu comme un médecin abandonnant les soins vitaux qu’il prodigue à son patient pour laisser jouer la nature et le temps…

Le MOMA qui travaille pour une régulation des marchés agricoles estime que la Commission européenne face à cette crise adopte une attitude opportuniste sans aucune vision stratégique. Et si la PAC ne dispose pas, demain, de nouveaux outils de régulation adaptés aux spécificités des marchés agricoles, l’Europe vivra au rythme de « stop » and « go »5 qui ne satisferont ni le monde agricole, ni les consommateurs, ni, en fait, les citoyens.

bernard marinez

y a rien a comprendre a force de faire des raiso on est tous qui que ce soit au bout du rouleau maintenant faut sauver ce qui pourra l'etre et qaund on mangera n'importe quoi faudra pad ce plaindre ceux qui auront réussi il faudra qu'ils assument mais c'est comme tout ils s'en iront en disant "DEMERDEZ VOUS" et nous eleveurs faudra repartir au boulot et refaire un systeme qui nous as tué bon courage a tout le monde parceque maintenant quand un feu débute avec un verre d'eau on l'arrete mais la tous les canadairs de france n'y pourrons rien dans 6 mois on n'aura plus de vpf!!!!!

alice lenoir

qui a entendu parler des comptes 45000 , mis en place par COOPERL ? il patait que ca vaut le detour ! si quelqu'un en sait + ?merci .

alice lenoir

on entend egalement certains potins au sujet d'une societe qui apporterait son savoir faire et dire ' moyennant evidenment quelques devises! je ne sais pas trop de quelle coop il s'agit.

pascal aubry

alice peut tu nous en dire plus sur ce compte 45000 de cooperl attention cooperl est un gros mot sur ce forum

alice lenoir

les gros mots appellent le pardon dans cette institution !tu as l'air de savoir quelque chose sur ce truc!

system of a down

Allez Alice, emmène nous dans la coopérative des merveilles (qu'on ne nomme pas!) en nous expliquant l'enchantement du compte 45000...Si on rentre dedans on en sort plus c'est ça???
Réponds vite, je suis en retard ! En retard ! En retard !

alice lenoir

systeme of a down,c'est beaucoup mieux que ca , tu connais l'arroseur arrose , ca y ressemble etrangement a condition d'etre un petit peu ..., tu vois???.

system of a down

Oui je vois, ça concerne le VPF : Vraiment Pas Français...
"Ben dis donc vous venez plus aux soirées là???"

Béarnais .

Pour l'instant, on ne comprend pas grand-chose...

Certaines rumeurs au sujet d'un certain groupement qui aurait certains problèmes ?

Certains dirigeants qui auraient dit certaines choses sur certains projets.

C'est bien de cela dont vous parlez ?

astuce breih

ce n'est pas le préfet qui va faire monter le cours au mpb mais 150 000 pc tous les jeudi

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