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Quand les eleveur vont comprendre??????,

François Constans

31 03-Fév-2011 14:31 (il y a 13 ans 1 mois 26 jours)

voici un communique ecrit par un eleveur fd que je vous donne a mediter voir a diffuser tres largement
Indignons-nous !!



Il n’est que temps de poser un autre regard sur la crise que traverse notre filière porcine.

Avant tout, s’écarter d’une approche économique implacable pour oser un regard humain. Oser sonder le regard d’une épouse, d’un enfant, d’un collègue, un regard qui au delà du ras-le-bol, de la lassitude, exprime trop souvent un désarroi qui dit l’incompréhension, le dégoût, la solitude coupable qui depuis des mois envahit peu à peu nos vies. Solitude coupable car si un paysan accepte les aléas du temps, il a besoin, comme tout homme, d’avoir une reconnaissance finale qui doit s’exprimer par un prix rémunérateur. Osons surtout briser les tabous sur les drames, les souffrances humaines qui se vivent en silence.

Comment un agriculteur peut-il réagir quand, bien au-delà de son patrimoine, c’est son histoire qui s’efface devant le dictat d’une économie qu’il ne maitrise plus ; oublier l’histoire, c’est renier l’homme dans sa dignité.
Les grands argentiers et les puissants de ce monde veulent nous imposer une mondialisation dont nous subissons de plus en plus les conséquences sociales, économiques et humaines ; il est grand temps de bâtir l’économie autrement, en privilégiant l’Homme et non le fric.

Je n’occulte pas les difficultés subies par notre filière : manque de compétitivité, distorsion de concurrence par rapport à nos partenaires européens, manque de lisibilité sur l’origine des viandes, etc… ; bien d’autres ont argués de ces arguments recevables …
Il s’agit de décrier à travers ces mots un système de production qui est devenu pervers : produire à tout prix, sans prendre en compte nos coûts de production est une aberration. Le dire est une chose, le laisser faire est beaucoup plus grave, c’est honteux et abject, inacceptable dans une société dite démocratique.
Honteux de la part des responsables professionnels qui ne jurent que par un système de mise en marché dont chacun sait qu’il n’est pas transparent, et tronqué de la part de ses acteurs !
Abject surtout de la part d’hommes qui sacrifient les éleveurs pour préserver la rentabilité et les profits des banques, des abattoirs, des transformateurs et des distributeurs. Pour eux tous, seul le profit compte.
Entre les 1.30€ payés au producteur et les prix de vente affichés par les distributeurs, il y a largement de quoi rémunérer toute la filière sans léser les consommateurs.
.
Osons avoir l’honnêteté de dire que si le rôle de l’Etat est de corriger les disparités économiques, sociales entre les pays membres et d’encadrer les systèmes de production afin de garantir la sécurité alimentaire, sanitaire et environnementale de l’ensemble des citoyens, son rôle n’est pas de fixer les prix.

Les éleveurs n’en peuvent plus d’être toujours les perdants et les otages d’une filière qui se fou de leur gueule ! Quand une équipe perd, on cherche généralement à créer un choc psychologique en changeant d’entraineur ! Et bien dans la production porcine, il est temps que certains imposent des idées nouvelles.

Le système de fixation du prix du porc doit changer et les éleveurs l’imposeront ! Refusons les discours de ceux qui promettent des lendemains meilleurs alors que le moteur est grippé ; travaillons à la mise en place d’un système de fixation des prix qui intègre les coûts de production alimentaires, au minimum. Les instituts comme l’IFIP ont les moyens de proposer cela, et les pouvoirs publics doivent l’imposer aux responsables qui le refusent.

Indignons-nous, pour reprendre une expression d’actualité, afin de défendre les valeurs qui laissent les hommes debout, acteurs à part entière de leur avenir, fiers de leur travail.

Indignons nous quand les animaux ont plus de valeur que les hommes, je pense aux confiscations de cheptels qui s’effectuent sur ordre des préfets ou par décision arbitraire des dirigeants de coopératives afin de continuer à approvisionner l’abattoir du coin qui lui est essentiel à la pérennité de ce système devenu fou…

Indignons nous face au système bancaire qui, part ses systèmes de caution via les groupements de producteurs a confisqué l’autonomie de décision des éleveurs face à leur structure soit disant coopérative.

Indignons nous surtout face à la duplicité des acheteurs qui, par cette cotation de Plérin, maintiennent un prix le plus bas possible pour les producteurs, juste insuffisant pour nous permettre de produire en attendant des jours meilleurs qui n’arrivent pas…

Les événements graves qui secouent le monde depuis quelques semaines nous rappellent que la dignité est fondamentale pour tout être humain. Débarrassons-nous de la suffisance arrogante de nos responsables de filière, tous ces seigneurs de l’autre siècle refusant d’imaginer une économie préservant les éleveurs de la paupérisation dans laquelle ils s’enfoncent.

LAISNE Fabien

32 03-Fév-2011 15:01 (il y a 13 ans 1 mois 26 jours)

Lecture faite de ce document au MPB ce jeudi 3 février devant le préfet des Côtes d'Armor, du DDA 22 et du directeur DDSV 22.


Relayez, communiquons, il n'est pas trop tard.
Cordialement,
Fabien LAISNE.

Ces quelques lignes n’ont aucune autre prétention que de continuer à dénoncer une situation insoutenable mais aussi de communiquer toujours et encore pour ne pas oublier le désarroi de chacun d’entre nous et le faire savoir au plus grand nombre.

La France n’aime plus ses paysans…
C’est un bien triste constat que beaucoup sont à même de faire aujourd’hui et ce n’est malheureusement pas l’actualité agricole hebdomadaire qui le dément : les paysans se meurent et la France s’en moque.
J’entends encore ce jeune qui, ce samedi dernier me livre, découvrant mon métier : « ma mère ne mange plus de porc car elle est allergique à la pénicilline dont la viande est gavée »…Je suis abasourdi, décontenancé, humilié, car cette réflexion naïve est sûrement le reflet d’une pensée dominante en France. Celle où l’élevage dit industriel n’a plus sa place : n’oublions pas qu’il y a trente ans, ce sont nos politiques – nationales et locales- qui motivaient et encourageaient la montée en puissance de cet élevage, qui, même s’il ne correspond plus aux idéaux de bobos, a permis à la France d’assurer son auto-suffisance alimentaire – voire même de la dépasser, voire même, pour notre de plus grand malheur, de la dédaigner. Pour preuve le rayon charcuterie de ce supermarché du Mans : un mètre de viande française pour quinze mètres de linéaire, dérisoire…et affligeant.
N’est-ce pas là un vrai motif d’inquiétude quand les scandales sanitaires défraient la chronique –dioxine, poulet chloré…et quoi d’autre demain ?
Nous sommes aujourd’hui fiers du travail accompli et nous n’avons pas à en rougir. Certes il y a eu des abus par le passé mais qui sont aujourd’hui largement gommés par l’investissement personnel et matériel des éleveurs pour y remédier. Le parallèle est facile et systématique : l’eau et les cochons ne font pas bon ménage. Evidement, il faut du temps pour rattraper les erreurs du passé mais les agriculteurs y travaillent, chaque jour, chaque semaine, chaque mois de chaque année. Nous travaillons sans relâche et nous nous battons sur tous les fronts : élevage, culture, environnement. Dix heures par jour, sept jour sur sept, toute l’année pendant des décennies pour certains. Epuisant. Physiquement, moralement. Six heures trente chaque matin, le travail démarre pour une nouvelle journée de déveine. Qui peut supporter cela ? Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
La pression est là, permanente.
Financière : jeune agriculteur de trente six ans, 340 000 euros de dettes, une ferme obsolète et chaque semaine 2700 euros perdus depuis la hausse vertigineuse des céréales. Eh oui, nos animaux mangent trois fois par jour…Pression sociétale : il faut produire beau, bon bio, durable. Pression environnementale : pas d’odeurs, pas de lisier nauséabond, pas de routes sales, pas de structures visibles…
La France n’aime plus ses paysans et chaque jour l’un deux nous quitte : près de 400 suicides en 2010. Un constant alarmant dont personne ne s’émeut pourtant.
Il est sûrement possible de travailler encore mieux aujourd’hui et d’adapter nos outils aux nouvelles contraintes, mais comment y parvenir quand il devient impossible d’élever ses animaux sans aggraver sa dette ? La situation actuelle de laisse présager qu’une seule chose : le déclin et la mort inéluctable des fermes dites familiales, des petites et moyennes structures avec peut-être à terme la disparition intégrale d’une filière agricole. Où bien verra-t-on éclore de véritables usine ( et le mot est pesé !)à cochons, lait, veaux , œufs…Est-ce là le devenir de la France agricole ?
L’avenir de la Bretagne sera-t-il le même que celui de l’Est pour la sidérurgie ou que du Nord pour le textile ? Les dizaines de milliers d’emplois liés à ce secteur seront-ils comblés par deux mois de tourisme régional ?
Combien faudra-t-il de fermes abandonnées, de terres en friches et de taillis dans le paysage avant que le pays ne réagisse ? Jusqu’à quand écouterez-vous le discours subjectif de quelques journalistes ayant pignon sur rue et qui distillent savamment, à grand renfort d’images chocs et d’idées pré-conçues – trop souvent fausses -, un poison qui, insidieusement fait de nous les boucs émissaires d’une société qui elle-même ne sait plus très bien où elle en est.
Evidement, s’ériger en défenseur du monde agricole, et en particulier de l’élevage porcin, n’est surtout pas une position envisageable à un an d’une échéance électorale majeure…Ce désintéressement du politique gangrène notre métier qui, las de se sentir abandonné, se terre et se tait, en attendant le moment où tout devra s’arrêter.
Nous sommes à la merci de l’industrie agroalimentaire et de ses distributeurs, ces grandes surfaces qui n’ont de grande que le nom et pas un once de philanthropie. Le politique est à la botte de l’économique. La guerre des prix fait rage et tous les producteurs, quels qu’il soient, font les frais de cette bataille rangée au nom du sacro-saint pouvoir d’achat. Le paysan est depuis toujours la valeur d’ajustement des prix. Sachez seulement que monter de 50 centimes le prix de vente de la viande de porc dans les supermarchés permettrait non seulement de supporter la hausse meurtrière de l’alimentation des animaux mais aussi de commencer à panser les plaies économiques de quatre années de crise. Quel impact pour le consommateur ? A raison d’environ 35 kg de viande de porc par personne et par an en France voilà un surcoût annuel de 17 euros pour une année alors que c’est par dizaines de milliers que se comptent nos pertes.

A qui profite le crime … ?

La France s’enorgueillissait de ses paysans devenus agriculteurs puis chef d’exploitation ou bien encore chef d’entreprise agricole. Quelle fierté !! Qu’en est-il aujourd’hui ? Plus grand chose car le principe d’une entreprise est d’entreprendre et d’investir. Capacités réduites à néant aujourd’hui ou investissements inéluctables mais foncièrement improductifs : « bien-être animal », environnement…
Nous sommes laissés pour compte, trahis, abandonnés, livrés à la pâture médiatique et intello-grenello-environnementale… « Il faut vous diversifier » disent certains spécialistes et responsables nationaux. « Devenez producteur d’énergie ! » clament-ils en regardant amoureusement le modèle allemand. Avec quel argent quand demain nous ne pourrons plus nourrir nos bêtes ? De plus, ces stations de méthanisation ingurgitent, une fois mélangé au lisier de porc, du maïs cultivé sur des terres arables ! N’est-ce pas là une véritable aberration quand certains nous reprochent de cultiver des céréales pour le bétail et que près d’un milliard de personnes ne mange pas à sa faim tous les jours ?
Quel paysage agricole la France souhaite-elle pour ses campagnes ? Celui de la casquette et du panier garni ? A ce rythme il faudra alors que beaucoup de nos concitoyens se découvrent une vocation car pour satisfaire les besoins de chacun il faudrait retrouver une population active agricole au moins équivalente à celle de l’après-guerre …près de 70 % !!
Les produits de notre agriculture sont indéniablement des produits de qualité. Perfectibles certes mais surtout calqués sur la volonté du consommateur. Sempiternel paradoxe : une viande avec du gras est une viande mature et riche en goût. Or la ménagère ne veut pas de gras autour de ses côtelettes…Le beurre et l’argent du beurre ?

N’oubliez pas que derrière ce nom d’agriculteur il y a des hommes et des femmes. Des hommes et de femmes usés par des années de labeur et de pressions exacerbées. Des hommes et des femmes qui souffrent dans l’indifférence la plus totale, trop souvent habitués à cette vie besogneuse tant et si bien que leur corps et ce fardeau ne font qu’un. Jusqu’à quand ?

Sûrement verrons-nous un jour, ce jour où il sera trop tard, quand la désertification aura gagné tant nos cœurs que nos campagnes et que ce jour-là nous lirons, au rayon frais de notre bien-aimé supermarché : « MADE IN CHINA ».

Amicalement.

Fabien LAISNE . Eleveur de porcs

jean dupré

33 03-Fév-2011 20:36 (il y a 13 ans 1 mois 26 jours)

bravo a fabien laisné et a l' éleveur fd pour ces deux interventions.
le cochon a pris 5cc,on est encore loin,tres loin du compte,alors continuons a mettre la pression.
il faut viser les centrales d'achats,ils ont le fric.
mais ça bouge pas beaucoup,étant donné l'ampleur de la catastrophe.
maryline chesnel

34 04-Fév-2011 10:37 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

Je dis également BRAVO aux 2 intervenants mais sachez que rien n'est réglé , une hausse de l'aliment est prévu prochainement elle sera environ de 15 euro pour certaines boites et une nouvelle hausse est elle aussi prévue en Avril , voilà le constat , nous sommes dans un avion sans pilote ni commandant de bord dans la cabine de pilotage alors je ne vous explique pas l'attérrissage .
Question : Savez vous à quel prix a été négocié le VPF ?
Béarnais .

35 04-Fév-2011 11:00 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)


Questions à Lili et à tous les passagers:

Dans notre avion, les passagers peuvent-ils accéder à la cabine de pilotage ?

Les passagers de l'avion savent-ils que la cabine est vide et que le pilote a sauté en parachute ?

L'avion volant actuellement sous pilotage automatique, quelqu'un sait-il combien de carburant reste-t-il dans les réservoirs ?

Quel est le cap et la vitesse de l'avion ?

Si cette cabine est vide, existe-t-il parmi les passagers quelqu'un qui sait piloter l'avion ?

L'avion dispose-t-il de moyens radio lui permettant de communiquer avec les autorités aéronautiques ?

l'avion a-t-il été détourné par des pirates à l'insu des passagers ?

Si oui, quel est le but des pirates ?

En cas de crash, qui sera tenu pour responsable de la catastrophe ?
Amont .

36 04-Fév-2011 11:40 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

personnellement, je suis d'avis qu'il y a bien des plotes dans l'avion, et que en plus ils doivent être qualifié puisqu'ils y ont été promus...
seulement ils commencent à viellir nos pilotes, ils ne voient plus très clair, ils perdent la mémoire, et ils se sont endormis aux commandes. Quand le crash aura lieu, ils mourrons paisiblement, ignorant les cris de désepoirs de leurs passagers...
le pire c'est que dans les passagers il y a au moins une demi douzaines de pilotes potentiels ; si aucun n'est au point, à plusieurs ils arriveront bioen à faire quelque chose ! le problème est que la cabine de pilotage est bien fermée, et on cherche encore comment il faut faire pour défoncer la porte sans effrayer les pilotes endormis, et éviter ainsi un mauvais réflexe qui ferait planter l'aéronef...
Les autorités aéronautiques ont déjà fait livrer nos cercueils sur les lieux...
pascal aubry

37 04-Fév-2011 11:50 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

bien sur il y a des pirates dans l'avion les coop qui n'ont qu'un seul but nous subtiliser notre moyen de production et notre travail .impossible d'aller dans la cabine ils ne veulent pas partager leurs butin et que les magouilles soit découvertes .
je ne peut pas m'empêche de penser a tous ces éleveurs qui ont bien travaillé don leurs compétences ne sont pas remise en cause mais qui pour l'avarice d'une poignée de rapaces et je pèse mes mots vont être ruiné et viré comme des mal propre .et n'aller pas croire que parce que 20 ou30 % des producteurs vont disparaitre que les 10 prochaine année ne seront que du bonheur ils ne vont pas s'arrêter en si bon chemin votre tour viendra. à bon entendeur salut.
jean dupré

38 04-Fév-2011 21:23 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

une question que je me pose comme ça:
pourquoi les éleveurs acceptent t ils les hausses d'aliment?
si ce n'était pas le cas je suis certain que le marché du porc serait tres différent.
mais je rève ,car les éleveurs sont trop divisés pour adopter une telle stratégie collectivement.
dans la filière porc seuls les éleveurs sont assez riches pour travailler a perte!!!!!!
jean dupré

39 04-Fév-2011 21:31 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

135 milliards de dollars de rémunérations pour les dirigeants et traders de wall street en 2010 en augmentation de 5.7%.avec des bonus en hausse plus particuliérement pour les traders intervenants sur les matières premières.
le peuple des affamés apprécieras!
pascal aubry

40 04-Fév-2011 21:42 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

jean

dans la filière porcine il y a trop de mouton pour espéré faire quelque chose seul des petits groupes peuvent initier un mouvement et peut être que les moutons suivront si tu a un astuce pour refuser les hausse d'aliment tiens moi au courant car tu le sait je suis tous les bonnes initiatives qui peuvent faire sortir les éleveurs de la merde et je tente de couper l'herbe sous le pied à ceux qui veulent notre peau.
pascal aubry

41 04-Fév-2011 21:43 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

Viande
Les industriels se plaignent du blocage des ports
Les industriels de la viande, représenté par le Sniv-SNCP, dénoncent vendredi dans un communiqué le blocage des ports comme « une nouvelle difficulté [qui] vient enfoncer les entreprises françaises des viandes dans un marasme économique dont elles ne voient pas la fin ». Ils demandent aux pouvoirs publics d'intervenir pour débloquer le conflit.



Le syndicat explique que ce blocage empêche les entreprises françaises d'exporter depuis les ports de l'Hexagone et est à l'origine de nouvelles charges. « Car déplacer vers Anvers ou Rotterdam les 14.000 tonnes de viande porcine exportées chaque mois vers l'Asie [...] implique [...] surcoût mensuel de plus de 500.000 € ! »



Ces difficultés interviennent « au moment où l'Asie, en particulier la Corée, vient d'ouvrir plus largement ses importations, il n'est pas question que la filière laisse passer cette opportunité... au risque de voir à terme cette délocalisation d'activité portuaire s'installer définitivement en Belgique ou aux Pays-Bas.



pascal aubry

42 04-Fév-2011 21:46 (il y a 13 ans 1 mois 25 jours)

encore une nouvelle excuse 14000 tonnes divisé par 22 t =637 camions
500000 euros divisé par 637 camions = 785 euros par camions

st Brieux Amsterdam 850 km soit un cout de transport 93 centimes du km ou 3.6 centimes du kg .Tous cela pour vous prouver que quant les abattoirs ou les salaisonier importes des carcasses d'Allemagne ou d'Espagne sa leurs coutent mois chère que de faire monter le court au MPB 500000 euros divisé par 90 kg divisé par 380000 porcs semaines égale 1.5 centimes mêmes en achetant quelques camions plus chère à l'étrange pour eux le jeu en vaut la chandel .merci de me faire vos commentaire
maryline chesnel

43 05-Fév-2011 12:25 (il y a 13 ans 1 mois 24 jours)

A Fabien laisné
je me suis permise d'envoyer ton message sur le site de l'APLI , il est a dernières nouvelles ,il sera lu en masse .
A Béarnais
c'est exact , j'étais lili mais maintenant mon vrai nom est Maryline Chesnel , et fais en autant et on pourra discuter.
alice lenoir

44 06-Fév-2011 18:52 (il y a 13 ans 1 mois 23 jours)

systeme of a down, si tu veux des renseignements concernant les ctes 45000 de la coop des merveilles, rejoint moi sur mon email! ok! on va se defouler .
maryline chesnel

45 06-Fév-2011 20:45 (il y a 13 ans 1 mois 23 jours)

Je vous mets en ligne le message de PIERRE PRIOLET que j'ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises .C'est un homme digne ,honnète et qui s'est battu jusqu'au bout pour garder ses arbres fruitiers mais dans le système soit disant économique devenu fou que nous vivons actuellement l'a obligé à arreter sa production en arrachant ses arbres .Mais cet homme a eu le courrage de parler et de faire connaitre nos problèmes a toute la socièté.

Bonjour à tous,

Mon livre « Les fruits de ma colère », sera en vente le 14 Février prochain.
Sans bien entendu vouloir me comparer à lui, je suis heureux de savoir que mon modeste témoignage ne sera pas loin dans les libraires du livre de Stéphane Hessel : « Indignez vous » !
Car comme lui je pense que notre société ne tourne pas rond et qu’il ne faut pas se résigner. Il est temps pour nous, qui avons malgré tout contribué à ce désastre et qui à mon humble avis avons une lourde part de responsabilité dans ce gâchis social, il est temps pour nous de rentrer en « résistance » et de tout tenter pour refuser de faire vivre aux plus faibles l’inacceptable.
Quelle vie avons-nous préparée à nos enfants ? Seront-ils contraints de réparer les dégâts provoqués par notre égoïsme et notre cupidité ?
Ou bien aurons nous le courage et la force de nous reprendre en main, pour remettre l’Homme au cœur de nos sociétés ?
Malgré tout je suis sûr que nous sommes capables de rendre à ceux qui travaillent, aussi bien qu’à ceux que nous avons exclus du travail, leur dignité.
Oui, c’est ce déni d’existence qui me frappe le plus dans la période que nous vivons !
Il me semble que l’argent « outil » est devenu une fin en soit, qui justifie tout!
Oui, indignons-nous ! Il est temps de se reprendre !

C’est le but de Consommer Juste. A chacun de nos achats assurons-nous que l’homme qui a produit l’objet de notre besoin est respecté, par la juste rémunération de son travail.

Mon livre retrace mon parcours, celui d’un homme extrêmement privilégié, dans ce monde agricole en souffrance. Je veux le dédier à tous ces hommes et ces femmes, qui sont à bout et à qui l’espérance d’une reconnaissance de la société est interdite actuellement.
Je pense entre autres à la détresse de nos producteurs de lait et aussi à celle de nos éleveurs, qui travaillent tout au long de l’année, sans possibilité de repos, 7 jours sur 7, eux qui ont déjà effectué leur 35 Heures le mercredi à midi. Tous ces gens formidables que j’ai rencontrés cette année sont d’une dignité, qui devrait nous servir d’exemple. A eux tous, je veux témoigner ma reconnaissance pour m’avoir rendu mon Humanité. Ils ne demandent rien de plus que de pouvoir vivre de leur métier. Il suffirait qu’un litre de lait soit rémunéré à 0.40€ à la place de 0.27€ ou 0.33€ pour que leur espérance de vie ne soit plus soumise à une interdiction bancaire et surtout que la vie démente qu’ils vivent devienne enfin acceptable, car reconnue d’utilité publique.
Oui, indignons-nous et obligeons la société à se reprendre avant qu’il ne soit trop tard pour tous les hommes que nous excluons facilement de notre existence !
Et, est-il normal que ces manquements élémentaires fragilisent à l’extrême nos jeunes, qui eux aussi désespèrent? Sait-on qu’en France le taux de suicide le plus élevé est celui des adolescents et ce bien avant toutes les autres catégories sociales ? Pouvons-nous condamner tous ces jeunes à la désespérance ?
NON, Indignons nous et levons nous en masse pour refuser cette société injuste !

Le sous -titre de mon livre est : « Plaidoyer pour un monde paysan qu’on assassine », mais je vous assure que j’aurais pu aisément supprimer « paysan » car il concerne beaucoup d’autres gens. Avec « Le triomphe de la cupidité » brillamment dénoncé par le prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz , c’est le monde en effet qu’on assassine.

J’ai confiance en nous et je sais que nous sommes tous capables par nos petits gestes quotidiens de redonner un sens à nos vies.

Merci de votre amitié.

Pierre

PS : Je vous transmets aussi pour information, le programme média qui accompagne la sortie du livre, ce programme change tous les jours, mais les dates fixées ci-dessous sont fermes.

Les Fruits de ma colère
Planning Média

Lundi 7 février
- 8h15 (-> 8h30) : en direct et en studio avec Jean-Laurent Bernard de France Bleu Provence.

Jeudi 10 février
- Parution de l’interview dans Le Point
- 11h : enregistrement 1 heure avec Thierry Lyonnet de RCF Lyon

Vendredi 11 février
- invité de Nicolas Demorand sur Europe 1, entre 18h et 19h, interview de 30 mn,
- « Demain à la Une » d’Audrey Crespo diffusion LCI

Samedi 12 février
- « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, 19H30 à 20H30
- « Demain à la Une » d’Audrey Crespo diffusion LCI
- Parution des extraits du livre dans Marianne

Dimanche 13 février
- Parution une page dans La Provence par Patrice Maggio
- « Demain à la Une » d’Audrey Crespo diffusion LCI

Mercredi 16 février 2011
- invité de « Service public » sur France Inter par Isabelle Giordano, de 10h à 11h en direct

Jeudi 17 février
- LCI, entretien de 30 mn avec Julien Arnaud de 11h30 à 12h

Vendredi 18 février
- invité fil rouge des « Grandes gueules » de 10h à 12h20,

Si la démarche « Consommer Juste » vous parait intéressante, merci de communiquer à vos familles, amis et contacts les coordonnées du site : www.consommer-juste.fr
Plus nous serons nombreux plus nous serons efficaces!
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