La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
La faiblesse de la demande entraîne les prix du porc vers le bas malgré des offres, certes en augmentation, mais dont les niveaux demeurent toujours sous ceux des années antérieures.
L’augmentation de ce mois-ci est due à une augmentation de 5,3 % des prix internationaux des céréales secondaires.
Les prix internationaux de la viande porcine ont chuté, soutenus par la faiblesse de la demande d’importation des principaux pays importateurs et par l’abondance des disponibilités exportatrices mondiales.
A l’issue de cette dernière semaine de septembre, les tendances de prix sur les grandes places européennes ont oscillé globalement entre stabilité et baisse.
L'amélioration de la rentabilité devrait favoriser une reprise temporaire des abattages au cours du second semestre de cette année. En l'absence d'une reprise complète des ventes de viande de porc à la Chine, le secteur tente de diversifier ses exportations et de se recentrer sur le marché intérieur.
Ces réductions sont dues à la baisse des exportations de viande de porc vers les marchés hors UE, principalement la Chine, à la persistance des coûts élevés des intrants et à l'imposition de nouvelles réglementations de l'UE.
Effectif porcin, exportations et importations de viande de porc au Japon jusqu'à présent en 2023.
Les prix du maïs ont atteint leur plus bas niveau depuis septembre 2020.
Partout en Europe, les abattoirs font pression pour baisser le prix du porc avec cependant plus ou moins de résultat en raison du faible niveau des offres qui freine ce mouvement baissier.
Après quatre mois dans une situation extrême, le prix glisse vers le bas - dans un mouvement sans panique - à la recherche d'un plancher.
Alors que la fin du mois d’août est proche, les congés se terminent et tous les secteurs reprennent petit à petit leur activité. Pour les marchés du porc en Europe, cela se traduit différemment selon les zones géographiques. Globalement, dans le Nord, le retour des vacanciers, la réouverture des collectivités s’accompagnent d’une hausse de la demande.
La semaine du 15 août a été marquée par une nouvelle série de baisses de cours de forte ampleur alors que le commerce européen peine toujours à retrouver de l’élan, et ce malgré des niveaux d’offres faibles.
La pression exercée depuis quelque temps par le secteur de l’aval pour baisser les prix du porc en raison d’un commerce déprimé s’est finalement concrétisée avec des décrochages importants sur de grandes places de cotation.
En Europe, les tendances de prix sont restées identiques à celles des semaines précédentes. Toutefois, la pression des abattoirs se fait plus forte.
En Europe, les commentaires sont unanimes concernant le marché du porc : la demande se satisfait des disponibilités, aussi faibles soient-elles.
Le faible nombre de porcs abattus sur le marché de l'UE continue de soutenir les prix élevés du porc, alors que la demande de l'UE reste forte.