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Cooperl Arc Atlantique innove en faveur du bien-être animal

Cooperl innove en faveur du Bien-Etre animal en franchissant une étape supplémentaire et propose à ses adhérents de stopper la castration chirurgicale des porcelets pour s’inscrire dans une démarche « Porc Bien-Etre » .

19 Septembre 2012
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Cooperl Arc AtlantiqueUn nombre croissant de consommateurs est soucieux du bien-être des animaux. A ce titre, ils recherchent des produits issus d’élevages où l’agriculture durable est intégralement prise en considération. Selon l’enquête Crédoc Consommation 2009, « plus de 68% des français se disent ainsi prêts à payer plus cher pour obtenir des produits respectueux de l’environnement et du bien- être animal. »

Dans la continuité de la démarche Welfare engagée depuis plusieurs années, Cooperl innove en faveur du Bien-Etre animal en franchissant une étape supplémentaire et propose à ses adhérents de stopper la castration chirurgicale des porcelets pour s’inscrire dans une démarche « Porc Bien-Etre » . Par « Porc Bien-Etre », nous entendons notamment un porc non castré et élevé dans un élevage mis aux normes au sens de la législation européenne à échéance 2013.

Avec le développement massif de la production porcine d’après-guerre, la castration systématique des porcelets mâles a été mise en place dans la plupart des pays européens pour prévenir le risque d’odeur sexuelle des viandes. Or, seul un faible pourcentage de porcs mâles à maturité sexuelle présente cette caractéristique liée à la concentration des molécules scatol, androstérone ou indole (6,7% selon Bonneau). De plus, une partie seulement des consommateurs y est sensible : selon Griffith 44,3% des hommes et 7,6% des femmes sont anosmiques, c'est-à-dire qu’ils sont incapables de percevoir l’odeur et ce taux varie selon les pays.

Restaurer la pratique de non castration pour respecter le comportement naturel de l’animal suppose néanmoins une parfaite maîtrise des conditions de production de ces hormones. Le développement des odeurs au sein de la viande fluctue en effet selon la génétique, l’alimentation de l’animal et la conduite d’élevage. La législation européenne encourage les producteurs dans ce sens : elle les incite, « sur la base du volontariat, à arrêter la castration chirurgicale courante pour le 1er janvier 2018 » et à rechercher des solutions de substitution.

Si, pour la filière porcine française, arrêter la castration est une innovation, ce jugement est à relativiser en regard de ce qui se passe dans d’autres bassins de production européens : historiquement l’Espagne, le Royaume-Uni et le Danemark ont toujours produit des porcs mâles non castrés abattus plus jeunes. Depuis le milieu des années 2000, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique ont développé massivement cette production sans modification du poids de vente. Cette pratique est fortement promue par les associations de défense du bien-être animal et certaines enseignes de restauration et distribution prestigieuses.

Pour relever ce défi technologique, tous les maillons de la filière Cooperl ont travaillé en synergie pour comprendre et décrire l’incidence de l’arrêt de la castration des porcelets sur chaque étape du processus de production et de transformation des viandes. Par des essais R&D en élevages à grande échelle (plus de 60 000 mâles non castrés abattus), Cooperl a défini le « mode d’emploi » du mâle non castré. La maîtrise de chaque facteur (génétique, alimentation, conduite, abattage, élaboration) permet aujourd’hui de garantir l’absence totale de risque de viandes odorantes pour le consommateur.

L’arrêt de la castration répond aux grands enjeux sociétaux de notre production que sont notamment le respect du bien-être animal et la préservation de l’environnement : outre le respect de l’intégrité physique de l’animal et de son comportement naturel, nourrir un porc non castré réduit les rejets d’environ 10% car cet animal bénéficie d’une meilleure efficacité alimentaire (moins de déjections donc moins de rejets de phosphore et d’azote). Par la suppression de l’acte chirurgical, on réduit aussi le risque d’infection et donc on lutte contre l’utilisation d’antibiotiques.

Cooperl prévoit une mise en marché des viandes issues de cette production à partir de Mars 2013 dans les points de vente qui en auront fait le choix.

5 septembre 2012 - Cooperl Arc Atlantique

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