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Vaccins contre Mycoplasma hyopneumoniae

Dans cet article, nous présentons les principales caractéristiques des vaccins contre Mycoplasma hyopneumoniae disponibles sur le marché.

27 Février 2024
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La pneumonie enzootique est une maladie très répandue dans la plupart des pays du monde. C'est pourquoi la vaccination contre Mycoplasma hyopneumoniae est devenue un élément presque indispensable de la lutte contre le complexe respiratoire porcin.

Il convient de noter que chaque vaccin de chaque marque commerciale utilise une souche spécifique, avec une charge bactérienne déclarée déterminée, et différents adjuvants et excipients. Ces caractéristiques ont évidemment une incidence sur l'efficacité du vaccin, mais il n'entre pas dans le cadre de cet article d'évaluer ou de commenter ces différences.

Bien que la vaccination contre les mycoplasmes soit une pratique répandue, le marché offre différentes possibilités de vaccination. Il est très important d'analyser en détail, pour chaque élevage, quel vaccin est le plus approprié. Cette analyse doit prendre en compte différents facteurs de l'élevage lui-même, la dynamique de l'infection, la charge de travail, la présence d'autres maladies, etc. et toujours sous l'appréciation du vétérinaire responsable de l'élevage.

Type

Tous les vaccins contre M. hyopneumoniae sont inactivés.

Protection

Les différents vaccins contre M. hyopneumoniae ne protègent pas contre l'infection, mais ils réduisent la gravité de la maladie, c'est pourquoi les indications d'utilisation autorisées comprennent des aspects tels que "réduire les lésions pulmonaires après une infection par Mycoplasma hyopneumoniae" ou "réduire les lésions pulmonaires et la diminution du gain de poids journalier pendant la période de finition due à une infection causée par Mycoplasma hyopneumoniae" ou "prévenir l'apparition de signes cliniques".

Nombre de doses

Vaccins à une ou deux doses. Le choix dépend de la prévalence, de l'apparition de signes cliniques et de la facilité de manipulation.

Les vaccins à deux doses consistent en deux applications à 2 ou 3 semaines d'intervalle.
Il existe des vaccins commerciaux qui, dans la même présentation, permettent une vaccination à une dose ou à deux doses. Parfois, la dose à appliquer varie en fonction du calendrier prescrit.

Moment de la vaccination

En ce qui concerne le moment de la première dose chez les porcelets, les différents vaccins enregistrés varient entre la première semaine, voire le troisième jour de vie, et la troisième semaine de vie.

Bien qu'il y ait des exceptions, la plupart des vaccins bidoses permettent une première vaccination plus précoce et, d'autre part, la plupart des vaccins monodoses sont administrés à partir de 3 semaines de vie, en particulier s'il s'agit de vaccins associés à un circovirus.

Logiquement, le moment de la vaccination dépendra de la présence d'anticorps maternels, de la pression de l'infection et du moment de l'apparition des signes cliniques.

Vaccins associés

Diverses associations avec d'autres vaccins sont disponibles sur le marché. Par exemple, en Europe, il peut être associé au circovirus et aux États-Unis à la grippe.

Il convient de noter que certains vaccins, bien qu'ils ne soient pas associés, peuvent être mélangés avec des vaccins contre le circovirus ou l'iléite ou, dans d'autres cas, appliqués simultanément sans être mélangés avec des vaccins contre le SDRP.

Voie d'administration

La plupart des vaccins sont administrés par la voie intramusculaire traditionnelle, avec des volumes de 1 ou 2 ml selon le vaccin. Certains vaccins qui peuvent être utilisés sous forme de deux doses ou d'une dose unique nécessitent l'application de 1 ml sous forme de deux doses ou de 2 ml sous forme d'une dose unique.

Des vaccins intradermiques sont également disponibles sur le marché. Ils sont appliqués à l'aide de dispositifs développés pour une application sans aiguille et fonctionnent avec des volumes de dose beaucoup plus faibles (0,2 ml).

Début de l'immunité

Le délai moyen de production de l'immunité est très important dans la dynamique de l'infection, car en l'absence d'immunité maternelle, les animaux peuvent être "non protégés" avant que l'immunité vaccinale ne soit développée. Le délai moyen est de 3 semaines, mais il varie entre 2 et 4 semaines en fonction du vaccin. Dans le cas des vaccins bidoses, le délai est calculé à partir de la deuxième application.

Durée de l'immunité

C'est l'un des facteurs déterminants du succès de la vaccination, car il peut en dépendre en partie que les effets bénéfiques de la vaccination soient obtenus jusqu'à la fin de la période d'engraissement.

Selon les fiches techniques, il existe des différences importantes, allant de "au moins 20 semaines" à 26 semaines, bien qu'en pratique la durée de l'immunité vaccinale dépende de nombreux autres facteurs, tels que la présence d'anticorps maternels au moment de la vaccination, la prévalence de M. Hyopneumoniae au sevrage, la pression d'infection, le type d'élevage, etc.

Dans tous les cas, la durée de l'immunité est calculée à partir de la date de la vaccination ou de la revaccination en cas des bidoses.

Utilisation chez les truies

Ces dernières années, il est devenu évident que dans certaines situations épidémiologiques, il est nécessaire de vacciner les truies nullipares, voire toutes les truies reproductrices, pendant la gestation.

Cependant, il est important de noter que la plupart des vaccins commerciaux, dans leurs fiches techniques, ne permettent pas leur utilisation chez les truies reproductrices, soit avec la mention "non applicable" ou "La sécurité du médicament vétérinaire n'a pas été démontrée pendant la gestation ou la lactation. Ne pas utiliser pendant la gestation ou la lactation. Ne pas utiliser chez les verrats".

Bien que la vaccination contre le mycoplasme soit une pratique largement répandue, le marché offre différentes possibilités de vaccination. Il est très important d'analyser en détail, pour chaque élevage, quel vaccin est le plus approprié. Cette analyse doit prendre en compte différents facteurs de l'élevage lui-même, la dynamique de l'infection, la charge de travail, la présence d'autres maladies, etc. et toujours sous l'appréciation du vétérinaire responsable de l'élevage.

Rédigé par Joan Wennberg et la rédaction 333

Consultez le ”guide des maladies” pour plus d’informations

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