Point de conjoncture porcine
En mars, la remontée des prix du porc à la production a été très importante en Europe, mais un ralentissement a lieu en avril. Ces hausses impactent aussi le marché des pièces de découpe.
En mars, la remontée des prix du porc à la production a été très importante en Europe, mais un ralentissement a lieu en avril. Ces hausses impactent aussi le marché des pièces de découpe.
La réduction d’activité liée aux fériés de la période de Pâques offre un répit aux abattoirs dans leur approvisionnement en porcs dont l’offre s’est considérablement réduite ces dernières semaines.
Les marchés semblent à présent plus équilibrés entre des offres en augmentation et un commerce peu dynamique.
La filière porcine canadienne verra les niveaux d'abattage se redresser quelque peu en 2022, mais l'impact des maladies se traduira par une production porcine légèrement inférieure en 2022 dans un contexte de pertes plus importantes.
La tendance haussière sur le marché du porc vivant se poursuit, bien que de façon plus mesurée chaque semaine, en particulier dans le nord de l’Europe.
Après une année 2021 quasi stable en volume, sur les deux premiers mois de 2022 les abattages de porc sont en léger recul par rapport aux années antérieures.
La faiblesse de l’offre soutient toujours les prix du porc sur les places de cotation en Europe.
Ces hausses de cours sont nécessaires à la survie d’une filière très impactée par de longs mois de prix bas et de coûts de production élevés.
Guillem Burset avance son commentaire économique afin de nous donner les clés pour comprendre où en est le secteur européen de la viande.
De nouvelles hausses record du prix du porc ont été enregistrées la semaine passée dans le nord de l’Europe.
Hausse inédite de 18 centimes de la référence officielle allemande. D’autres grands bassins de production ont suivi cette tendance haussière.
Le mois de février s'achève sur une hausse sans gêne du porc. Il n'y a actuellement pas assez de porcs en Espagne pour suivre les taux d'abattage records observés en janvier.
Le groupe de haut niveau travaillera pour trouver une solution à la crise actuelle à moyen et long terme.
La situation semble se détendre sur les marchés européens avec une réduction de l’offre qui s’accompagne d’une amélioration de la situation sanitaire laissant espérer une reprise du commerce intracommunautaire.
La baisse des offres en Europe soutient les prix du porc, soit dans la stabilité soit vers la hausse comme en Espagne. Par contre, l’Italie subit les conséquences de l’apparition de la fièvre porcine africaine dans le nord du pays en abaissant encore cette semaine ses prix de 3,4 cents du kilo vif.
51,8 millions de têtes de porcs ont été abattues en 2021, soit une baisse de 2,9 % par rapport à l'année précédente. L'abattage des porcs importés a été presque réduit de moitié.