Impact clinique et économique de l'infection par le SDRPv en France
Cet article analyse trois études où le coût du SDRP varie de 17 €/truie/an à 185 €/truie/an...
Porc. Spective Cabinet Consultant en Elevage porcin. France
Arnaud LEBRET est Docteur en médecine vétérinaire, diplômé de l’Ecole Vétérinaire de Nantes (France) en 1995. Il est en outre titulaire du CEAV « Gestion de la qualité et de la santé en élevage porcin ». En 2013, il est diplômé du European College of Porcine Health and Management (ECPHM).
Après une 1ère expérience en clientèle rurale traditionnelle, il a décidé de s’orienter vers l’élevage de porcs dès 1998. Depuis, il se consacre avec passion à sa pratique au sein de son cabinet vétérinaire consultant en production porcine situé en Bretagne, 1er bassin de production français, à Pontivy.
Le suivi de la clientèle (exclusivement porcine) est assuré par 5 vétérinaires, une technicienne et une secrétaire et se présente sous la forme de consulting en France ou à l’étranger (Russie notamment) que ce soit directement pour des éleveurs ou des structures diverses tels que fabricants d’aliment ou firmes génétiques. Le cabinet est également impliqué dans les formations d’éleveurs, vétérinaires ou techniciens et dans la réalisation d’essais terrain et d’essais cliniques.
Le cabinet Porc. Spective fait partie du réseau de cabinets vétérinaires « Chêne Vert Conseil ».
Curriculum actualisé : 31-Mar-2014
Cet article analyse trois études où le coût du SDRP varie de 17 €/truie/an à 185 €/truie/an...
Sur les 4 derniers lots de sevrés, environ 3 % des porcelets étaient anorexiques et léthargiques. Tous les traitements appliqués ont échoué (injections d'amoxicilline ou florfenicol) et finalement les porcelets moururent.
Dans un nouvel élevage on constate de la fièvre, de l'anorexie et une fertilité inférieure à ce qu'on attendait chez les nullipares des des premiers lots entrés
En juillet 2010 un sévère épisode respiratoire s'est produit dans l'élevage : toux sur le cheptel de renouvellement, toux et dépression en engraissement, avec aussi une augmentation du pourcentage de mort-nés et de momifiés sur un lot de truies.
Dans les articles précédents, vous avez pu remarquer qu’il était très difficile de généraliser en matière de SDRP . Les situations sont très complexes en élevage et elles peuvent différer sur de nombreux points.
Par définition, les élevages stables actifs se caractérisent par une absence de circulation virale dans le naissage mais une circulation virale active en engraissement.
L’élevage est contaminé par le SDRP depuis au moins 1996. Depuis cette date, le troupeau de naissage n’a jamais présenté de signes pathologiques « explosifs » attribuables au virus mais connaît des « vagues » de mise-bas précoces, mortinatalité, momifications, mortalités pré-sevrage.
Les différentes techniques d'analyse sérologie, PCR, séquençage, nous permettent de détecter le virus du SDRP au sein du troupeau, de diagnostiquer l'infection et de déterminer le niveau de circulation virale d'un élevage infecté.