Peu de changement sur les marchés du porc
Malgré un niveau d’offres relativement faible, il correspond dans l’ensemble aux besoins limités des abattoirs.
Malgré un niveau d’offres relativement faible, il correspond dans l’ensemble aux besoins limités des abattoirs.
La faiblesse de l’offre s’accentue partout mais sans déclencher de hausses de prix du porc significatives tant la demande en viande reste insuffisante.
Malgré les légères impulsions au commerce de la viande du week-end prolongé de l’Ascension et de favoriser les ventes de produits de saison, cela reste totalement insuffisant au regard des volumes de viande encore présents sur le marché.
Peu d’évolution sur les marchés du porc vivant en Europe cette fin de semaine dernière.
Le traditionnel creux de production au printemps et à l’été ne profite plus aux producteurs car la consommation, habituellement renforcée dès le début du printemps, est à l’arrêt, fortement impactée par une inflation croissante.
Le marché porcin, au début de ce mois de mai en Europe (et dans la monde), est dominé par une faible demande de viande, une consommation plombée par l’inflation galopante qui déterminent actuellement l’orientation des cours du porc.
Peu de changement sur les différentes places de cotation en Europe à l’issue des fêtes Pascales qui ont permis aux abattoirs de disposer de suffisamment de porcs face à une demande jugée encore décevante.
La réduction d’activité liée aux fériés de la période de Pâques offre un répit aux abattoirs dans leur approvisionnement en porcs dont l’offre s’est considérablement réduite ces dernières semaines.
Les marchés semblent à présent plus équilibrés entre des offres en augmentation et un commerce peu dynamique.
La tendance haussière sur le marché du porc vivant se poursuit, bien que de façon plus mesurée chaque semaine, en particulier dans le nord de l’Europe.
La faiblesse de l’offre soutient toujours les prix du porc sur les places de cotation en Europe.
Ces hausses de cours sont nécessaires à la survie d’une filière très impactée par de longs mois de prix bas et de coûts de production élevés.
Hausse inédite de 18 centimes de la référence officielle allemande. D’autres grands bassins de production ont suivi cette tendance haussière.
Les tendances haussières du prix du porc se confirment un peu partout en Europe avec une deuxième semaine de hausses significatives en Europe du Nord.
La situation semble se détendre sur les marchés européens avec une réduction de l’offre qui s’accompagne d’une amélioration de la situation sanitaire laissant espérer une reprise du commerce intracommunautaire.
La baisse des offres en Europe soutient les prix du porc, soit dans la stabilité soit vers la hausse comme en Espagne. Par contre, l’Italie subit les conséquences de l’apparition de la fièvre porcine africaine dans le nord du pays en abaissant encore cette semaine ses prix de 3,4 cents du kilo vif.
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