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NOS COOPS NE SE MOBILISENT PAS
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05-Jan-2010 20:22 (il y a 15 ans 11 mois 15 jours)
59 Bd vincent auriol
75703 Paris cedex1
moi j envoie un courrier pour dénoncé ces prix,il ya peut etre une antenne régionale,je ne peux pas resté immobille,les groupement se foutent de nous et bien il vont voir!!!!
je ne porte pas plainte je veux juste comprendre,c est quand meme dingue j ai plus intéret d acheter un cochon en grande surface que de le prendre dans mes porcheries!!!!!!
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05-Jan-2010 21:02 (il y a 15 ans 11 mois 15 jours)
« Il ne faut pas craindre de nouveaux modèles » Réagissez à l'article
Le 09 juin 2006 par Claudine Gérard*
Président du groupement Prestor et de l´interprofession Inaporc, Guillaume Roué plaide pour une orientation capitalistique des élevages. Nouveau regard sur le devenir d´un produit : le porc.
Quelle est votre vision pour l´avenir de l´élevage porcin ?
Guillaume Roué : Pour comprendre, il faut d´abord analyser l´évolution démographique : nous savons qu´il y aura de moins en moins de repreneurs par rapport aux vendeurs. Si nous voulons conserver notre potentiel de production régional ou national, une réflexion financière à la reprise et à la gestion des entreprises porcines va s´imposer. Je pense que nous devons inventer un système d´intéressement capitalistique. D´une part, le chef d´entreprise devra pouvoir être accompagné par une organisation économique porteuse de capitaux, et d´autre part, les collaborateurs pourront s´ils le désirent être intéressés financièrement au capital et en conséquence aux résultats de l´élevage qui les emploie, comme cela existe dans tous les secteurs économiques.
Ces organisations économiques porteuses de capital, ce sont les groupements de producteurs ?
Cela peut, en effet, être un groupement de producteur. Mais cela peut aussi être des fonds d´éleveurs et, pourquoi pas, une organisation non agricole comme des banquiers ? En tout état de cause, compte tenu de ces apports de capitaux nécessaires, l´entreprise devra être rentable. C´est une réalité économique dans nombre de domaines.
Cela signifie que l´élevage de porc va perdre sa vocation agricole ?
Il ne faut pas avoir peur d´envisager de nouveaux modèles et d´accepter la « financiarisation » de notre activité de production porcine. Bien sûr, je suis convaincu que nous garderons notre spécificité agricole, mais l´exploitation agricole ne pourra pas ignorer la réalité du marché.
Cela veut dire de très grands élevages, voire plusieurs sites de production pour un entrepreneur ?
Concernant la taille, il est clair que nous devons être évolutif. Il y a 20 ans, la taille de référence était de 80 truies, aujourd´hui 300, demain 600 ? Il faut évoluer avec son temps et surtout amortir les charges comme le traitement du lisier, sur des tailles d´ateliers plus importantes. La concentration est en marche, c´est écrit. Mais il va falloir faire évoluer la réglementation pour conforter les sites existants. Ce n´est pas un problème technique, mais politique ! Quant aux « multi-exploitations », le constat est clair : à ce jour, à quelques rares exceptions près, ça fonctionne difficilement. Avoir 2, 3 ou 4 sites à gérer, c´est trop compliqué et cela devient un sport extrêmement dangereux sur lequel plusieurs éleveurs se sont déjà cassé les dents. Pour ce type de multi-exploitations, le modèle reste à inventer, et les chefs d´entreprise doivent acquérir une vraie culture économique. Au sein de notre groupement, nous apportons déjà cette culture, et les cycles de formation vont encore s´intensifier.
Des personnes non issues de l´agriculture pourraient donc devenir ces chefs d´exploitations ?
Pourquoi pas ? Pour réussir, il faut maîtriser les critères techniques, économiques et financiers. Il est rare qu´une même personne réunisse des compétences dans ces trois domaines. C´est pourquoi l´arrivée de personnes non issues du monde agricole dans ce contexte de « financiarisation » des élevages que j´entrevois, est tout à fait probable. C´est déjà largement le cas des salariés d´élevage qui sont de plus en plus nombreux à être issus de milieux non agricoles et qui réussissent et s´épanouissent dans ce métier.
Dans ces conditions, quelle serait la place des éleveurs dans les filières ?
Il fait d´abord comprendre que les éleveurs ne peuvent plus avoir « la tête dans le guidon ». Il leur faut réfléchir au devenir de leur produit, ne rien exclure, et faire confiance à d´autres pour valoriser leurs produits. S´impliquer dans des outils d´aval, ce n´est en aucun cas perdre son indépendance, c´est au contraire un progrès. Tout comme les éleveurs se garantissent à l´appro en achetant sous contrat de l´aliment, du soja.
Ils doivent pouvoir compter sur l´écoulement de leur produit, de leur travail. Si la règle du jeu est claire, à savoir la fixation transparente d´un cahier des charges, d´un prix et d´une valorisation des cochons entre apporteurs et acheteurs, où est le problème ? Les relations entre amont et aval, c´est-à-dire entre les producteurs et leurs clients, sont à réinventer. Cela passera par la restructuration de l´aval et par, je le répète, une nouvelle organisation capitalistique de la production.
Pour en savoir plus
Voir dossier de Réussir Porcs de mai 2006 intitulé « Quels élevages pour demain ? ». (R. P. nº127, 17 pages)
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05-Jan-2010 21:12 (il y a 15 ans 11 mois 15 jours)
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06-Jan-2010 8:14 (il y a 15 ans 11 mois 14 jours)
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06-Jan-2010 8:53 (il y a 15 ans 11 mois 14 jours)
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07-Jan-2010 23:53 (il y a 15 ans 11 mois 13 jours)
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08-Jan-2010 0:08 (il y a 15 ans 11 mois 12 jours)
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12-Jan-2010 10:55 (il y a 15 ans 11 mois 8 jours)
Avec le calendrier du groupement est ce qu'on a un pot de VASELINE cette année??? Parce qu'a sec depuis 2 ans ca fait vraiement mal!!!!
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12-Jan-2010 20:41 (il y a 15 ans 11 mois 8 jours)
La source inépuisable de cochon vpf pas chère s'épuisera t'elle violement ?
Les glands besogneux que nous sommes se révolteront-ils ?
Après ,ça sera pire ou mieux qu'avant ?
Dans le doute je ne m'abstiendrai pas !
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12-Jan-2010 21:04 (il y a 15 ans 11 mois 8 jours)
"vis ma vie" de paysan sur-endetté, après nous verrions les capacités d'abnégation de nos illustres cadres...Sérieusement , si l'on veut être pris au sérieux il faut que nous nous imposions nous mêmes une certaine rigueur !
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12-Jan-2010 21:29 (il y a 15 ans 11 mois 8 jours)
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13-Jan-2010 8:57 (il y a 15 ans 11 mois 7 jours)
mais est-ce "y a rien à faire" ou bien "j'ai rien envie de faire" ?
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13-Jan-2010 18:26 (il y a 15 ans 11 mois 7 jours)
tous le monde se plaint sur ce forum,faite le a vos coops bordel!!!le kg de porc se vend en gms a prix coutant soit 1,9 euros, dès la fin des promos il sera a 5 a 7 euros,alors!!!! demandez des comptes.PRIX EQUITABLE ENTRE TOUT LES MAILLON DE LA FILIERE.
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15-Jan-2010 21:08 (il y a 15 ans 11 mois 5 jours)
léon ne dit pas qu'il n'y a rien a faire,il dit exactement le contraire.il ne faut rien attendre des gens qui nous entourent,c'est aux eleveurs de se prendre en main.
c'est pas gagné!!!!!!
quelques uluberlus discutent sur ce forum,d'autres vont se promener sous la tour eiffel,résultat:rien ne change.
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18-Jan-2010 18:39 (il y a 15 ans 11 mois 2 jours)
Un résumé tous les 15 jours des nouveautés de 3trois3.com
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